Guide d’achat : quelle armoire de rangement choisir pour vos bureaux ?

Bois ou métal : les différentes matières d’armoires de bureau

Les armoires de bureau se répartissent entre deux catégories : les armoires en bois et celles en métal. Si le choix de la matière est important en termes de style, il l’est également en termes d’utilisation. Voici quelques éléments pour vous aider à orienter votre choix.

Le bois pour un environnement de bureau agréable

On retrouve les armoires en bois dans les environnements de bureau « classiques ». Leur style élégant leur permet d’apporter une touche de décoration et un esprit chaleureux à un espace de bureau. Si elles sont moins résistantes que les armoires en métal, les armoires en bois sont largement assez solides pour le stockage des dossiers et des petites fournitures de bureau.

Le métal pour sa résistance

Les armoires en métal sont indispensables pour un environnement industriel, mais peuvent tout à fait être installées dans un environnement de bureau. Disponibles avec de très nombreuses finitions et fermetures, elles ne craignent pas l’humidité et sont très faciles à entretenir. Robustes, elles peuvent supporter des charges lourdes, d’autant plus dans leur version monobloc.

En plus d’une résistance accrue, les armoires en métal offrent une infinité de combinaisons de finitions ou de couleurs.

Bien que le bois et le métal soient les principales matières employées pour la structure des armoires de bureau, d’autres matières comme le PVC peuvent être utilisées pour l’aménagement intérieur ou la fermeture de ces armoires. De même, il est possible de concilier acier et bois en personnalisant le plateau ou les portes de votre armoire métallique.

Les différentes structures d’armoire de bureau

Suivant la résistance recherchée, il faudra choisir entre deux types de structures d’armoires de bureau : les structures monobloc et les structures démontables.

Les armoires de bureau monobloc

Les armoires de bureau monobloc sont uniquement proposées en acier. Leur structure leur offre une plus grande robustesse face aux charges lourdes, ce qui leur permet d’être déplacées sans nécessairement être vidées. Les tablettes restent bien entendu réglables pour que vous puissiez organiser vos rangements. Attention cependant, avant d’envisager d’installer des armoires métalliques monobloc dans vos bureaux, vous devez être sûr de pouvoir les acheminer jusqu’à vos bureaux sans les démonter ! Prenez donc bien les mesures de votre ascenseur, votre cage d’escalier et vos portes avant de commander.

Les armoires de bureau démontables

Toutes les autres armoires de bureau sont démontables. Qu’elles soient en bois ou en métal, elles sont livrées en kit et doivent être montées sur place par l’acheteur. Plus accessibles et simples à installer, elles présentent une stabilité et une robustesse suffisante pour la plupart des environnements de bureau.

Les différents types de fermeture d’armoires de bureau

Suivant l’emplacement prévu et la place dont vous disposez, vous pourrez faire votre choix entre différents modes d’ouverture pour votre mobilier de rangement de bureau, offrant un poste de travail bien aménagé.

Les armoires à portes battantes

Les armoires de bureau à portes battantes sont les plus basiques et donc les plus abordables. Leur système d’ouverture classique, fait d’une ou plusieurs portes battantes, permet un accès facilité à leur contenu. Elles présentent cependant l’inconvénient de prendre plus de place, puisqu’il faut prévoir un espace vacant pour leur ouverture. Vous retrouverez le système de portes battantes aussi bien sur les armoires en métal que sur les armoires en bois.

Les armoires à portes pliantes

Les armoires à portes pliantes offrent un certain gain de place par rapport aux armoires à portes battantes. Les portes se replient en coulissant sur un axe, ce qui réduit l’espace nécessaire à leur ouverture. C’est un mode d’ouverture aussi bien disponible que sur les armoires de bureau en métal que celles en bois. Il présente l’avantage de donner accès à la totalité du contenu de l’armoire sans faire perdre de place à l’intérieur.

Les armoires à portes coulissantes

Les armoires à portes coulissantes font gagner encore plus de place, puisqu’elles ne nécessitent aucun espace particulier pour être ouvertes. Elles peuvent donc être installées dans les espaces les plus restreints, que ce soit des petits bureaux, les recoins d’un open space ou un couloir. Le seul inconvénient de ce type de fermeture, c’est qu’il n’est pas possible d’accéder à l’intégralité du contenu du meuble en un seul geste. Il faut donc ouvrir alternativement un côté puis l’autre pour atteindre tout ce que contient l’armoire.

Les armoires à rideaux

Disponibles uniquement sur les armoires métalliques, les fermetures à rideaux présentent de nombreux avantages, en premier lieu desquels leur système d’ouverture particulièrement silencieux, idéal pour un open space. Leur ouverture intégrale vous laisse accéder à tout leur contenu en un coup d’œil. Les armoires de bureau à rideaux sont également adaptées aux petits espaces, puisqu’il n’y a pas besoin de prévoir de place supplémentaire pour leur ouverture.

Pensez à sécuriser vos documents

Si vos armoires de bureau sont destinées au stockage d’informations confidentielles ou sensibles, vous devez orienter votre choix vers un modèle à verrou. Plusieurs méthodes sont disponibles pour vous aider à sécuriser vos documents, la solution la plus répandue étant le verrou intégré avec clés. Si vous souhaitez qu’un plus grand nombre de collaborateurs accède à ces dossiers, vous pouvez opter pour un verrou avec code, qui peut être intégré à votre armoire de bureau ou installé par la suite.

Choisir une armoire de bureau en fonction de ses aménagements intérieurs

Toutes les armoires de bureau ne proposent pas les mêmes possibilités de rangement. C’est donc un critère qu’il faut considérer au moment de l’achat de votre équipement. Tour d’horizon des systèmes de rangement disponibles.

Des rails coulissants pour bien ranger vos dossiers

Certaines armoires de bureau sont vendues avec ou peuvent être complétées par un rail coulissant qui permet de suspendre les dossiers et classeurs. Très pratique, cet aménagement offre un accès facilité à tous les documents, en plus d’une solution de tri très organisée.

Autre option de rangement pour vos dossiers, les châssis télescopiques facilitent encore davantage l’accès aux dossiers suspendus puisqu’ils permettent de sortir une rangée entière de l’armoire.

Des tablettes pour tout entreposer

La plupart des armoires de bureau sont équipées de tablettes ajustables dont vous pouvez régler la hauteur en fonction de vos besoins de rangement. La majorité des modèles peuvent être complétés par des tablettes supplémentaires pour un aménagement intérieur 100 % modulable.

Les autres accessoires de rangement disponibles

Que vous optiez pour une armoire à rail coulissant, châssis télescopique ou tablettes, de nombreux accessoires sont disponibles pour vous aider à organiser le contenu de votre armoire de bureau. Vous pouvez, par exemple, suspendre vos dossiers simplement en posant un panier prévu à cet effet sur une tablette ou encore ranger vos petites fournitures de bureau dans des corbeilles ou des caissons à tiroir. Suivant la hauteur dont vous disposez, vous pouvez même les empiler ! En combinant les petits accessoires et compartiments, vous obtiendrez une solution de rangement personnalisée au meilleur prix.

Les normes à connaître pour bien choisir votre armoire de bureau

De nombreux équipements de bureau font l’objet de normes ou de labels (meubles de rangement, sièges de bureau, cloisons de séparation…) qui fixent des exigences en matière de sécurité, d’ergonomie, d’adaptabilité, de durabilité ou d’impact sur l’environnement, par exemple. Plusieurs normes s’appliquent ainsi aux armoires de bureau. Vous verrez leur mention apparaître dans la description produit au moment de choisir votre armoire de bureau.

Les normes environnementales

Plusieurs normes environnementales peuvent être appliquées aux armoires de bureau afin de vous aider à équiper vos bureaux de produits éco- responsables :

  • La norme FSC (Forest Stewardship Council), qui instaure 3 labels différents (FSC 100 %, FSC Recyclé et FSC Mixte) pour certifier les produits en bois fabriqués à partir de fibres recyclées ou de bois issu d’exploitations durables ;
  • La norme PEFC (Programme de Reconnaissance des Certifications Forestières), qui garantit que le bois utilisé dans la fabrication de votre armoire de bureau provient d’une forêt gérée durablement.

Les normes anti-feu

Les normes anti-feu classent les matériaux en fonction de leur résistance au feu. Les matériaux classés M0 sont incombustibles, tandis que les matériaux M4 sont facilement inflammables.

Pour la sécurité de vos locaux et de vos collaborateurs, nous vous recommandons de privilégier une armoire de bureau certifiée NF EN 1021-1 et 1021-2, qui garantit un mobilier résistant à la brûlure d’une cigarette ou d’une allumette.

Le choix du « Made in Europe »

Le choix du « Made in Europe » pour l’achat de matériel est source d’avantages pour l’entreprise. Cette provenance offre un certain nombre de garanties quant à la fabrication des produits et leur acheminement.

Les marques « Made in Europe », gage de qualité

En choisissant d’acheter à l’intérieur de l’Europe, une entreprise est assurée d’acquérir des produits conformes aux normes en place, qu’elles soient issues de la législation de l’Union européenne ou prises au niveau national par les pays.

Ces réglementations touchent notamment la composition, la conception et la qualité de produits. De plus, les entreprises qui commercialisent des biens en Europe sont soumises à des règles imposant une transparence qui favorise une meilleure traçabilité des produits.

L’atout stratégique des partenariats européens

Acheter ses marchandises en Europe au lieu de faire appel à un fournisseur situé à l’autre bout du monde permet de réduire considérablement les distances à parcourir pour les produits. Cette plus grande proximité facilite l’approvisionnement, ce qui se répercute ensuite de manière positive sur les délais et les prix pour le client final.

Vous partez en vacances ? Voici 5 conseils qui vous permettront de quitter votre travail en toute décontraction

Une bonne préparation…

Des vacances relax commencent par une bonne préparation. Au travail aussi. C’est pourquoi commencez les préparatifs de vos vacances sur le lieu de travail deux à trois semaines avant votre départ. Par exemple, informez bien à temps vos clients et collègues de votre absence. Prenez les dispositions concernant votre remplacement une semaine avant vos congés et pas le dernier jour.

Pour la cessation de vos activités aussi, vous devez prévoir une marge dans votre agenda. Ainsi, prévoyez suffisamment de temps pour déléguer vos tâches et n’en acceptez plus de nouvelles la dernière semaine. Cela vous permettra de tout bien terminer à temps et les derniers jours de travail seront plus relax.

Prenez des dispositions claires concernant les tâches à déléguer

Vous avez envie de finir votre dernier jour de travail en ayant la conscience tranquille ? Des dispositions claires concernant les tâches à déléguer sont dans ce cas indispensables. Finalement, vous serez plus serein si vous savez que le travail sera bien pris en charge. Veillez dès lors à préciser les points suivants :

  1. Ce que vous attendez.
  2. Quand les tâches devront être réalisées.
  3. Qui est concerné.
  4. Où se trouvent les informations nécessaires.
  5. Éventuellement une description de la procédure ou un exemple de la façon de procéder.
  6. Indication d’un statut si nécessaire.

Consulter sa boîte mail de son hamac ou pas ?

Pour que tout se passe bien, faites en sorte que les choses soient claires. Indiquez dès lors clairement si vous serez joignable ou non pendant vos vacances. Vous allez disparaître de la surface de la Terre pendant un moment ? Communiquez dans ce cas le nom de la personne à laquelle votre collègue ou votre client pourra s’adresser. Vous souhaitez encore régler quelques points et être joignable pendant vos vacances ? Il sera alors judicieux de convenir de moments fixes auxquels on pourra vous joindre et vous consulterez vos e-mails. Tout le monde saura ainsi exactement quand vous serez joignable, ce qui vous rassurera également.

Le pouvoir d’un message automatique d’absence clair

Pendant que vous profitez de vos vacances, les e-mails continuent d’affluer. Il est donc temps de mettre en place un message automatique clair qui informe de votre absence et de la personne de contact alternative. Activez-le le matin de manière à ne pas être dérangé inutilement par des affaires non urgentes. Vous pourrez ainsi finaliser les derniers points tout à votre aise.

Prévoir

Une fois de retour, vous souhaitez continuer de savourer ce sentiment relax que procurent les vacances ? Prévoyez dès lors suffisamment de temps pour vous remettre dans le bain et discuter des tâches effectuées tranquillement. Par exemple, organisez une réunion avec vos remplaçants, prévoyez du temps pour mettre à jour votre boîte mail et éventuellement évaluer les possibilités d’amélioration.

Le jour du dépassement : une date de prise de conscience

Plus de 4 planètes nécessaires    

Si toute l’humanité vivait comme les Belges, nous aurions besoin de plus de 4 planètes. Un rapport du WWF-Belgique rédigé en collaboration avec le Global Footprint Network révèle que l’empreinte carbone constitue 65 % de l’empreinte écologique totale de la Belgique. Dans un même temps, la biocapacité (la capacité à produire des ressources et à absorber les déchets qui résultent de leur consommation) est particulièrement limitée. Cela signifie que nous aurions besoin de l’équivalent de 5,5 fois la productivité biologique (=biocapacité) de la Belgique pour absorber le CO2 issu de la combustion des combustibles fossiles. 

Nous pouvons notamment retarder le jour du dépassement en affranchissant nos systèmes énergétiques des combustibles fossiles, en passant à un régime alimentaire plus végétal, en capturant le CO2 excédentaire et en adoptant un mode de vie nécessitant moins de ressources.  

En tant qu’entreprise, comment pouvez-vous réduire votre empreinte ?  

Chez Manutan nous sommes également convaincus de la nécessité de réduire de manière significative nos émissions de carbone. Pour y parvenir, nous avons défini deux piliers importants envers lesquels nous nous engageons au moyen de diverses adaptations. Nous espérons que ces initiatives inspireront également votre organisation !  

1. Réduire la consommation de matières premières

  • Nous diminuons l’impact de notre logistique et optimisons nos flux de transport et chargements. Pour cela, nous utilisons des sources d’énergie plus propres pour nos transporteurs, nous chargeons plus efficacement les camions afin de réduire le nombre de camions sur la route et nous diminuons le nombre de kilomètres à parcourir.  
  • Nous utilisons 70 % de matériaux recyclés pour nos emballages et nous adaptons la taille de nos colis au produit transporté pour éviter le gaspillage. Nous privilégions également la réutilisation de l’emballage fournisseur.
  • Nous mettons à disposition des véhicules hybrides et électriques dédiés au déplacement de nos équipes. Des formations des collaborateurs à l’écoconduite sont en outre organisées.  
  • Les panneaux solaires sur le toit de notre siège à Anderlecht nous fournissent une source d’énergie durable. 
  • Nous travaillons avec un programme de mesure d’efficacité énergétique spécial. 

2. Promouvoir une offre responsable et favoriser l’économie circulaire

  • Notre assortiment compte plus de 17 000articles écoresponsables.  Nous privilégions toujours les produits dotés d’un label environnemental ou social, ou qui se composent d’au moins 25 % de matériaux recyclés.
  • La sélection et l’évaluation de nos fournisseurs s’effectuent sur la base de critères RSE. Pas moins de 98,5 % de nos produits proviennent en outre de fournisseurs européens.
  • Nous collaborons avec une entreprise qui collecte et reconditionne nos appareils électroniques usagés. Ces articles refurbished sont revendus ou donnés et les produits qui ne s’y prêtent pas sont recyclés. Cette procédure permet d’économiser 1 662 kilos de matériaux (aluminium, acier, cuivre), ce qui représente 77 tonnes de CO2.

Dans l’infographie « RSE chez Manutan », vous découvrirez ce que nous entendons par responsabilité sociétale des entreprises et comment nous agissons en conséquence. Téléchargez-la ici  et laissez-vous inspirer ! 

#MOVETHEDATE 

Le jour du dépassement est une initiative du Global Footprint Network. Ils proposent également un grand nombre de conseils, de solutions et de projets en vue de retarder autant que possible le jour du dépassement. Selon cette initiative, mener une vie prospère dans les limites des possibilités de notre planète n’est en effet pas hors de portée. Il existe de nombreuses solutions permettant d’améliorer la durabilité au sein des cinq domaines les plus importants : planète, villes, énergie, alimentation et population. Nous vous conseillons de vous rendre sur le site web pour voir comment vous ou votre entreprise pouvez vous engager. Ce site web propose également la #MoveTheDate Solutions Map, où vous trouverez des informations importantes sur les projets qui contribuent à équilibrer l’activité humaine et le budget écologique de la Terre. Alors ne manquez pas de découvrir la carte pour voir quelles solutions ont été mises en œuvre dans votre région, ou créez un compte et ajoutez une initiative de votre entreprise.  

Le métier du responsable RSE

Quelles sont les missions du responsable RSE ?

Le responsable RSE (ou responsable du développement durable) fait partie intégrante des nouveaux métiers dits à « impact positif ». Celui-ci a une mission stratégique : concevoir et mettre en œuvre la stratégie de Responsabilité Sociétale de l’Entreprise, avec l’appui de la direction générale.

Pour ce faire, il va notamment :

  • Réaliser un audit interne des pratiques de l’entreprise en matière de développement durable
  • Évaluer l’impact social et environnemental de l’entreprise, en identifiant ses points forts et ses points faibles
  • Assurer une veille réglementaire et normative (norme internationale ISO 26000 relative à la responsabilité sociétale, normes GRI de reporting de développement durable…)
  • Définir des axes stratégiques à mettre en place, en phase avec les autres politiques de l’entreprise (ressources humaines, achats, etc.)
  • Piloter les projets, en concertation avec les autres départements
  • Communiquer en interne et en externe afin de valoriser les initiatives RSE mises en place au sein de l’entreprise
  • Produire un reporting des actions mises en place pour s’assurer de leur bon fonctionnement

Tout l’enjeu du métier est de réussir à investir chaque partie prenante de cette responsabilité. Denis Grivet, Directeur Qualité et RSE du Groupe HOLDER, abondait en ce sens à l’occasion de la 14ème édition du « World Forum for a Responsible Economy » : « le vrai responsable de la RSE, c’est l’acheteur qui a réussi à basculer d’un approvisionnement en œuf de poules élevées en cage vers des œufs de poules élevées en plein air, c’est le responsable magasin qui a briefé son équipe pour que le tri des déchets se fasse correctement, c’est le pâtissier de la R&D qui a réussi à créer une recette avec moins de matière grasse, moins de sucre ou moins de sel, etc. »

Quelles sont les compétences du responsable RSE ?

Avant toute chose, le responsable RSE doit être personnellement animé par tous ces sujets qui touchent le développement durable : l’environnement, la gestion des déchets, l’inclusion, l’égalité femmes-hommes, etc. Même si cela va sans dire, la conviction représente le premier prérequis pour exercer un tel métier.

Dans un second temps, le responsable RSE doit maîtriser certaines compétences techniques :

  • Les connaissances dans le domaine du développement durable, environnement et responsabilité sociale et sociétale des entreprises
  • Le contexte législatif pour adapter continuellement la politique de l’entreprise aux nouvelles normes et réglementations
  • La gestion de projets complexes
  • La conduite du changement

Côté savoir-être, le responsable RSE doit pouvoir faire preuve de :

  • Capacités analytiques pour appréhender les impacts de l’entreprise sur la planète, ses parties prenantes et ses communautés
  • Pédagogie pour sensibiliser et mobiliser les collaborateurs et la direction de l’entreprise autour du développement durable
  • Bonnes capacités relationnelles pour interagir et collaborer avec les différentes parties prenantes
  • Patience car la transformation sociale et environnementale des entreprises va s’opérer sur le long terme

Quel est le salaire d’un responsable RSE ?

Le salaire annuel moyen d’un responsable RSE (ou responsable du développement durable) est évalué à 50 000 € d’après Glassdoor, leader mondial de la recherche d’informations sur les emplois et les entreprises (données consultées pour le Royaume-Uni, en 2022). Selon le niveau d’expérience et la taille de l’entreprise, cela peut varier entre 34 000 € et 72 000 €.

Quelle formation pour devenir responsable RSE ?

Le métier de responsable RSE est accessible avec un diplôme de niveau 1 (master). Différents parcours sont possibles :

  • Master en environnement, développement durable, écologie, sciences humaines et politiques, sciences de la terre, etc.
  • Diplôme d’ingénieur
  • École de commerce, avec une spécialité en développement durable

Cependant, ce poste ne requiert pas toujours de formation initiale, puisqu’il est encore considéré comme un nouveau métier. Dans certaines entreprises, il s’agit avant tout de managers expérimentés qui ont une connaissance approfondie de leur entreprise, et qui bénéficient de formations sur des notions spécifiques (conformité vis-à-vis de la législation, politique d’achats responsables, reporting extra-financier, etc.)

Toujours lors de la 14ème édition du « World Forum for a Responsible Economy », Joséphine Biernacki, responsable RSE du Groupe Damartex, un des principaux distributeurs européens pour seniors, enchérit en ce sens : « Le responsable RSE, c’est un peu le chef d’orchestre. Il faut qu’il s’entoure d’experts mais finalement pour mener à bien une politique RSE, c’est du bon sens, c’est de la curiosité, c’est rencontrer des personnes inspirantes. »

Avec plusieurs années d’expérience, le responsable RSE peut évoluer à des postes de direction en entreprise, ou bien rejoindre une organisation non gouvernementale (ONG) ou un cabinet de conseil.

Parce que les notions autour de la Responsabilité Sociétale des Entreprises sont en perpétuelles évolutions, ce métier promet de devenir de plus en plus stratégique et passionnant avec le temps.

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Comment atteindre la neutralité carbone d’ici 2050 ?

La neutralité carbone : une priorité pour chacun  

La neutralité carbone signifie qu’il y a un équilibre entre les émissions de dioxyde de carbone (CO2) produites par les activités humaines et l’absorption de CO2 par les puits de carbone à l’échelle mondiale. En stabilisant de cette manière le niveau de concentration de CO2 dans l’atmosphère, l’augmentation des températures sur la planète sera limitée. Selon le Parlement européen, les puits de carbone naturels, comme le sol, les forêts et les océans, éliminent jusqu’à 11 gigatonnes de CO2 par an, alors que les émissions mondiales atteignaient 38 gigatonnes en 2019 **. Nous devons donc réduire drastiquement nos émissions de gaz à effet de serre à tous les niveaux !   

Et c’est ici que le Pacte vert de l’UE entre en jeu, car il contient plusieurs mesures politiques spécifiques.  Les entreprises devront se concentrer principalement sur la réduction des émissions des gaz à effet de serre, en l’intégrant à une politique d’achat durable. Nous allons nous y intéresser ici plus en détail par souci de clarté.  

Les achats de catégorie 1, 2 et 3  

 Les émissions de gaz à effet de serre des organisations sont généralement divisées en 3 grandes catégories :

  • Scope 1 : les émissions directes d’une entreprise produites par les équipements, les installations comme le chauffage, la ventilation, le carburant de la flotte, etc. 
  • Scope  2 : les émissions indirectes qui concernent la production d’énergie utilisée par l’entreprise, comme l’électricité.
  • Scope 3: les émissions indirectes qui concernent la chaîne de valeur, c.-à-d. toutes les émissions produites par les différentes parties prenantes (fournisseurs, prestataires de services et clients). Cela inclut par exemple l’achat de produits et de services et le transport de marchandises vers et depuis un endroit, jusqu’à et y compris l’utilisation et la fin de vie des produits et des services vendus. 

Le scope 3 doit être une source d’attention importante, car il est non seulement difficile à contrôler, mais également particulièrement néfaste. En effet, il représente environ 70 % des émissions dans la majorité des secteurs.*** Et qui d’autre que les départements Achats peuvent réduire ces émissions indirectes dans la chaîne de valeur ?  

Deux approches complémentaires    

Afin de favoriser cette transition, les départements Achats peuvent combiner deux méthodes :

Une approche ciblée
Dans ce cas, les départements se concentrent sur les gros projets. Une fois que les activités de l’entreprise avec un impact important ont été identifiées, ces départements peuvent cartographier l’état de préparation des équipes de l’entreprise et des marchés de fournisseurs. En se basant sur ce plan, les acheteurs pourront intégrer de futures modifications.   

Un changement systémique 
Les départements Achats peuvent également mettre en place une approche plus globale, par exemple :  

  • Repenser les processus, c’est-à-dire intégrer les objectifs de réduction des émissions de CO2 dans les processus stratégiques, opérationnels et de gestion.  
  • Utiliser des outils pour la gestion des achats et des prestations de services qui tiennent compte de la mesure et du contrôle des émissions de CO2. Certaines technologies, comme la blockchain et l’intelligence artificielle, pourraient en faciliter la mise en œuvre.   
  • Développer les compétences des équipes Achats de sorte qu’elles puissent évaluer les conséquences externes et les domaines où l’optimisation est possible. 

Souhaitez-vous en tant qu’acheteur démarrer du bon pied pour optimiser votre politique d’achat et la rendre plus durable ? Optez alors pour le Savin’side de Manutan : une méthode unique développée pour limiter les achats de classe C autant que possible. Nous serons ravis de vous fournir de plus amples informations !  

Une approche collective

La diminution de l’empreinte carbone ne doit pas seulement être la préoccupation des acheteurs, ils ne peuvent évidemment pas tout gérer et doivent pouvoir s’appuyer sur un écosystème interne et externe. Seules une approche collective et une logique win-win pourront permettre d’atteindre la neutralité carbone. Grâce à cette dynamique, les entreprises seront en mesure de répondre aux exigences sociales et environnementales, et de conserver également leur compétitivité. Vous souhaitez en savoir plus sur la responsabilité sociale des entreprises et la durabilité sur le lieu de travail ? Laissez-vous inspirer par nos nombreux autres articles de blogs !    

*Source : site Web de la Commission européenne 
**Source : publication du Parlement européen 
***Source : site Web EcoVadis par le Senior Vice President Sylvain Guyoton 

Achats responsables : quelle est la vision des décideurs achats ?

Les achats responsables pour se mettre en conformité

Pour la majorité des décideurs achats, les achats responsables permettent avant tout de se mettre en conformité vis-à-vis de la législation. Comme le rappelle Erik Richter, Directeur des achats responsables au sein du Groupe PSA : « Le premier pilier, la conformité, constitue, en quelque sorte une évidence ».

Il est vrai que les réglementations se durcissent au fil des années, que cela concerne l’environnement, l’éthique des affaires, les droits de l’homme, les conditions de travail, les marchés publics, etc. C’est tout particulièrement le cas de l’Union Européenne qui souhaite accélérer ses efforts avec le Pacte vert pour l’Europe.

Nous pouvons citer quelques exemples emblématiques de cadre réglementaire au sein de l’Union Européenne :

  • Le U.K. Modern Slavery Act

À la suite de la promulgation de la loi britannique sur l’esclavage moderne, certaines organisations doivent publier un rapport annuel indiquant les mesures adoptées pour garantir l’absence d’esclavage moderne et de trafic humain tout au long de leur chaîne d’approvisionnement.

  • Le devoir de vigilance

Cette loi française oblige les grandes entreprises à publier un plan de vigilance afin de prévenir les risques quant à l’environnement, les droits humains et la corruption sur l’ensemble de leurs activités, ainsi que sur celles de leurs filiales, sous-traitants et fournisseurs à travers le monde. D’autres pays européens souhaitent d’ailleurs s’en inspirer pour appliquer des mesures similaires.

  • La directive européenne sur la communication des données de durabilité (Corporate Sustainability Reporting Directive)

Cette directive qui va bientôt remplacer celle sur le reporting extra-financier des entreprises (NFRD) devrait imposer à une certaine typologie d’entreprises de publier des informations concernant leur chaîne d’approvisionnement, leurs impacts sur les écosystèmes, leur gouvernance, etc.

Les achats responsables pour renforcer la supply chain

La mise en place d’une politique d’achats responsables est essentielle pour construire une chaîne d’approvisionnement résiliente et devenir un service achat agile. Cette réalité a d’ailleurs été exacerbée avec la crise sanitaire. À ce titre, plus des deux tiers des acheteurs et des fournisseurs estiment que leurs initiatives en faveur des pratiques responsables les ont aidés à surmonter cette période critique[1].

Depuis plusieurs années, Mars investit massivement en faveur d’une chaîne d’approvisionnement plus responsable. Barry Parkin, directeur du développement durable et de l’approvisionnement au sein de la multinationale, souligne les bénéfices qu’il en retire aujourd’hui : « Nous avons environ 150 usines dans le monde. Étonnamment, nous avons été en mesure de les maintenir toutes en activité tout au long de l’année 2020, malgré les fluctuations de la demande et les défis logistiques. Ce que j’ai appris, c’est à quel point les chaînes d’approvisionnement sont résilientes. […] Notre conviction est qu’en les rendant plus durables au cours des dernières années, elles sont devenues plus résilientes.[2] »

Pour Bayer, cette chaîne d’approvisionnement responsable et résiliente repose avant tout sur des relations saines avec ses partenaires. Thomas Udesen, Directeur Achats du groupe industriel spécialisé en chimie et en produits pharmaceutiques et cofondateur d’une communauté achats engagée en faveur du développement durable intitulée « Sustainable Procurement Pledge[3] » explique : « En tant qu’entreprise, Bayer a constaté que le pouvoir du partenariat et l’investissement engagé dans des relations sérieuses depuis plus de 10 ans ont véritablement payé. […] Nous n’avons connu aucune interruption dans nos chaînes d’approvisionnement physiques jusque-là pendant cette période Covid. Encore mieux, même si nous ne sommes pas encore tirés d’affaire, il est clair que nous avons d’excellents partenaires.[4] »

Les achats responsables pour créer de la valeur

En plus de se mettre en conformité et d’accroître la résilience de leur supply chain, les entreprises souhaitent aller encore plus loin. Ces dernières veulent faire des achats responsables un levier de performance et de différenciation sur le marché.

Erik Richter, Directeur des achats responsables du Groupe PSA confirme cette idée : « c’est là que les choses deviennent plus intéressantes : il ne s’agit pas seulement d’être conforme, mais de traduire cette conformité en performance. Cela implique d’être plus habile que le marché, plus rapide que ce qui est simplement attendu de nous. »

Clariant a pour ambition de devenir un leader mondial de l’industrie chimique vis-à-vis de sa performance en matière de développement durable. Cesare Guarini, ancien directeur des initiatives de stratégie d’achat et du développement durable de l’entreprise suisse, explique comment cela se traduit pour les achats : « L’objectif est d’apporter une contribution, en convertissant les coûts en valeur ajoutée et en nous concentrant sur trois domaines principaux : le développement durable, l’innovation et les marchés de croissance. Pour cela, nous allons déployer des programmes de collaboration avec nos fournisseurs. » 

À la lumière de ces témoignages, les politiques d’achats responsables semblent parfaitement alignées avec les enjeux actuels des entreprises, contribuant ainsi à la stratégie de Responsabilité Sociétale des Entreprises. Véritable axe de compétitivité, il ne fait aucun doute : les achats responsables sont devenus un incontournable.

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[1] EcoVadis & Stanford Graduate School of Business, Sustainable Procurement Barometer 2021
[2] EcoVadis, Comment vos pratiques achats responsables ont-elles contribué à accroître la résilience de la chaîne d’approvisionnement ?, 8 avril 2021
[3] En français, nous pouvons le traduire par « Engagement en faveur de l’approvisionnement durable »
[4] EcoVadis, Comment vos pratiques achats responsables ont-elles contribué à accroître la résilience de la chaîne d’approvisionnement ?, 8 avril 2021

Le reconditionné en entreprise : un levier pour agir en faveur de l’environnement

L’essor de la seconde main

Boosté par les motivations écologiques et citoyennes, le marché de la seconde main est en pleine expansion dans le monde. Ces nouveaux modes de consommation, qui favorisent la circularité plutôt que la linéarité, s’invitent jusqu’au sein de la fonction achat. Cela s’explique car la seconde main réconcilie des enjeux économiques et environnementaux, qui sont capitaux pour les organisations. En effet, cela permet d’acquérir un produit à moindre coût, tout en allongeant la durée de vie de ce dernier. Cela favorise une consommation plus sobre en carbone et réduit ainsi l’impact environnemental des achats en entreprise.

Bien sûr, le marché de la seconde main reste complémentaire au marché du neuf, qui propose des produits toujours plus innovants et performants. Finalement, l’équilibre entre ces deux univers est la clé. C’est de cette façon que les objets auront un cycle de vie plus riche : un produit neuf pourra s’engager aisément dans la voie du réemploi sans perdre de sa valeur d’usage, jusqu’à son recyclage.

Objets d’occasion vs produits reconditionnés

Dans l’univers de la seconde main, nous pouvons distinguer deux principales catégories :

  • Les objets d’occasion ne font l’objet d’aucun contrôle ou test par un professionnel et ne bénéficient généralement pas de garantie. Il s’agit le plus souvent de produits vendus par des particuliers.
  • Les produits reconditionnés désignent les produits auxquels un industriel offre une seconde vie. Ces derniers sont testés, remis en état et réemballés par des professionnels. Ils comportent également une garantie de durée variable, selon le vendeur.Bien que les produits reconditionnés soient entièrement fonctionnels, ils ne se trouvent pas tous dans le même état. Pour que les clients puissent se repérer, les objets sont généralement classés par grade :
    • 1er grade : le produit est en excellent état. Il ne présente aucune marque d’utilisation, il est comme neuf.
    • 2ème grade : le produit est en très bon état, avec quelques légères marques d’usure telles que des micro-rayures.
    • 3ème grade : le produit est en bon état avec quelques marques d’usure (rayures, éraflures, impacts…).

Les grands favoris des produits reconditionnés

Sur le marché des produits reconditionnés, on retrouve majoritairement du matériel informatique et de la téléphonie, toutes marques confondues : ordinateurs, smartphones, tablettes, divers accessoires… Vous savez, ces produits qui représentent la principale source d’impacts du numérique mondial[1] !

C’est un secteur qui est particulièrement bien structuré, avec l’apparition de nombreux acteurs ces dernières années. Ces professionnels sont en mesurent d’auditer, tester, réparer et nettoyer les appareils dans leur intégralité, de les reconditionner dans des emballages individuels avec les accessoires compatibles, d’assurer le service après-vente et même de chiffrer l’impact positif afin de valoriser la démarche. Toute entreprise a ainsi accès à des produits reconditionnés performants, avec une traçabilité et un service de qualité. Pour les utilisateurs finaux, l’expérience est identique à celle qu’ils pourraient avoir avec un produit neuf.

Pour la fonction achat, c’est aussi la garantie de gagner en efficience économique. Les produits reconditionnés étant vendus à moindre prix par rapport au neuf, les acheteurs peuvent s’attendre à économiser jusqu’à 70 % par appareil, d’après les experts sur le marché.

Enfin et surtout, la fonction achat va pouvoir répondre à l’impératif écologique avec ces produits reconditionnés. Il faut savoir que la durée de vie moyenne d’un appareil électronique est seulement de quelques années. C’est trop peu au vu de l’impact environnemental que représente leur fabrication, notamment quand il s’agit d’ordinateurs portables, de tablettes et de smartphones qui figurent parmi les appareils les plus polluants. Une étude rédigée pour les Nations unies par deux universitaires, Eric Williams et Ruediger Kuehr, fait autorité en la matière. Ils estiment que la fabrication d’un ordinateur de bureau nécessite 240 kg de combustibles fossiles (soit 10 fois le poids de l’ordinateur lui-même), 22 kg de produits chimiques, et 1,5 t d’eau. De plus, ces appareils contiennent des quantités importantes de métaux lourds (plomb, mercure, cadmium et chrome) qui présentent des risques pour la santé des travailleurs et pour l’environnement. Face à ce constat, les auteurs soulignent l’intérêt du réemploi : « Étant donné qu’une grande partie de l’énergie utilisée au cours du cycle de vie d’un ordinateur provient de la fabrication de composants de haute technologie, qui sont généralement détruits dans les processus de recyclage pour récupérer les matières premières, le potentiel d’économie d’énergie de la revente ou de la mise à niveau est environ 5 à 20 fois supérieur à celui du recyclage. »[2]

Les produits reconditionnés représentent ainsi une option particulièrement intéressante pour les directions achats qui souhaitent s’inscrire dans une démarche d’achats responsables et optimiser leurs dépenses, sans compromis sur la qualité. Offrir plusieurs vies aux objets, réduire les gaspillages, favoriser l’économie circulaire : tels sont les nouveaux leviers d’actions d’une entreprise responsable.

Le réemploi est défini par Eurostats comme « toute opération par laquelle des produits ou des composants qui ne sont pas des déchets sont réutilisés dans le même but que celui pour lequel ils ont été conçus. »

Téléchargez notre livre blanc “Responsabilité sociétale des entreprises”

[1] GreenIT.fr, Environmental footprint of the digital world, 2019
[2] Kuehr, Ruediger & Eric Williams (eds.): Computers and the Environment: Understanding and Managing Their Impacts, Kluwer Academic Publishers, EcoEfficiency in Industry and Science Series, Dordrecht/NL, October 2003, 300 pages

Infographie : Les 5 étapes pour rendre mon lieu de travail responsable

De l’impact carbone à la santé des travailleurs en passant par les piliers du développement durable, certaines habitudes font la différence en matière de responsabilité des entreprises.

Gestion des déchets, bien-être des employés, choix des fournisseurs sont quelques-unes des actions à mettre en place pour créer un environnement de travail responsable.

Découvrez toutes les actions concrètes liées à ces 3 piliers dans notre infographie RSE.

Téléchargez l’infographie ici.

Infographie : La RSE chez Manutan

Chez Manutan, la RSE fait partie intégrante de notre développement. Nous avons à coeur de
toujours agir avec sincérité et responsabilité. En tant que distributeur, nous voulons travailler au progrès de tous nos partenaires : clients, collaborateurs, fournisseurs, investisseurs.
Cette infographie vous présente les fondamentaux de la politique RSE de Manutan.

Chez Manutan, notre démarche RSE repose sur 3 piliers : la réduction des émissions carbone, la promotion d’une offre responsable en faveur de l’économie circulaire et le développement de l’inclusion. 👉 Découvrez toutes les actions concrètes liées à ces 3 piliers dans notre infographie RSE.

Téléchargez l’infographie ici.

Guide d’achat : les emballages éco-responsables Manutan

Qu’est-ce qu’un emballage éco-responsable ?

Un emballage éco-responsable est recyclable. Un emballage recyclable est fabriqué dans une matière qu’il est possible de traiter pour qu’elle soit à nouveau utilisée. Ce type d’emballage est dit « écologique », car il préserve l’environnement en transformant une matière plutôt qu’en repartant de zéro. Utiliser des emballages recyclables est une manière efficace de protéger les ressources naturelles, car cela réduit le nombre de déchets et donc le niveau de pollution.

Comment savoir si un emballage est recyclable ?

Les produits et les emballages utilisés au quotidien sont estampillés de plusieurs logos différents. Ces symboles permettent de distinguer ce qui est recyclable de ce qui ne l’est pas.

Quels sont les codes de recyclage ?

Pour s’engager dans une démarche éco-responsable et adopter les bons gestes, il est primordial d’être informé sur la signification des codes de recyclage. Voici donc les principaux logos présents sur les produits et emballages utilisés au quotidien.


Le point vert signifie que l’entreprise qui a fabriqué l’emballage ou le produit est partenaire du système européen pour les emballages écologiques conformément à la directive sur les emballages et les déchets d’emballages – 94/62/CE.


Appelé Ruban de Möbius, ce logo indique que l’emballage est recyclable.


L’objectif de ces deux symboles est de renseigner le consommateur sur le pourcentage de matière première recyclée utilisée dans la fabrication de l’emballage ou du produit sur lequel ils sont apposés.


L’objectif de ce logo est pédagogique : il incite tout simplement le consommateur à jeter ses déchets à la poubelle.


Ce logo signifie que l’emballage ou le produit ne doit pas être jeté dans une poubelle classique, mais dans un conteneur spécifique.


Ce symbole Triman est présent sur tous les emballages recyclables, car il est obligatoire.


Ce logo renseigne le consommateur sur la composition d’un emballage plastique en mentionnant l’acronyme de sa matière et sa catégorie. Le chiffre indique le type précis de plastique utilisé.


Destiné aux emballages en verre, ce symbole indique qu’ils doivent être recyclés.


Les emballages en aluminium recyclables comportent tous ce logo.


Ces écolabels indiquent que les emballages respectent des critères exigeants visant à réduire leur empreinte environnementale.

Quelle matière plastique n’est pas recyclable ?

Le plastique est l’une des matières les plus difficiles à recycler. La majorité des emballages étant en plastique, il est indispensable de connaître a minima leur composition pour faire le choix d’un emballage recyclable. Un système de codification des plastiques a donc été mis en place, numéroté de 1 à 7.

Cette codification permet de connaître les caractéristiques et les propriétés de différents types de plastique et de savoir quel emballage plastique est recyclable. Il existe 4 familles de plastique : le PP (polypropylène), le PET (polyéthylène téréphtalate), le PEHD (polyéthylène haute densité) et le PEBD (polyéthylène basse densité).

Par exemple, le polyéthylène téréphtalate, qui constitue l’emballage de produits tels que les bouteilles de boissons gazeuses ou les bouteilles d’huile, est un plastique de catégorie 1, recyclable à 100 %.

Auparavant non recyclable, le polystyrène (PS) l’est à présent lui aussi. Un progrès intéressant, car il est très utilisé.

Quels sont les packagings les plus écologiques ?

L’usage d’emballages écologiques adaptés nécessite une bonne connaissance des matières premières de fabrication et de leur capacité à être recyclées.

Des emballages et des comportements éco-responsables

Aujourd’hui, la tendance est au zéro déchet. Ainsi, de plus en plus d’enseignes de magasins alimentaires proposent, dans cette optique, la vente de produits en vrac à emporter dans des sachets en papier kraft. L’idée est d’inciter les clients à ne plus utiliser de sac en plastique, ou dans le meilleur des cas, à apporter leur propre contenant.

Chez Manutan, nous proposons des produits d’emballage éco-responsables, car nous faisons le choix de nous engager pour protéger l’environnement. Pour en savoir plus, consultez notre guide d’achat sur les nouveaux produits éco-responsables pour bureau et entrepôt.

Quel emballage pollue le moins ?

L’emballage qui pollue le moins est celui qui est le plus facilement recyclable ou compostable, car biodégradable. Dans l’optique d’une démarche de développement durable, voici une liste des emballages les plus écologiques à privilégier.

Le bois

Les emballages en bois sont les moins nocifs pour l’environnement. La raison est simple : ce sont les emballages qui se recyclent le mieux et dont la fabrication présente l’impact environnemental le plus réduit.

Le verre

Le verre est fabriqué à partir de matériaux naturels comme le sable, la chaux et le carbonate de calcium. Il peut se recycler à l’infini, c’est son plus grand avantage. En revanche, sa fabrication, son transport et son recyclage demandent une quantité d’énergie importante. Il n’en reste pas moins que son côté réutilisable en fait un emballage éco-responsable intéressant.

Le métal

L’avantage du métal est sa facilité de recyclage qui demande relativement peu d’énergie. De plus, les emballages en métal peuvent être reconditionnés pour une nouvelle utilisation, comme le fût à bondes intérieures ou le fût rénové à ouverture totale que nous proposons chez Manutan.

À l’image de l’aluminium, largement utilisé dans l’emballage alimentaire, il est 100 % recyclable et ne perd pas ses qualités physico-chimiques. Alors que l’électricité nécessaire à la production initiale est très importante, le recyclage de l’aluminium ne consomme que 5 % de celle-ci.

Le plastique

Le plastique a l’image d’un matériau très polluant. Or, des efforts considérables ont été réalisés pour permettre son recyclage de manière efficace. Il faut donc se montrer attentif aux logos présents sur les emballages en plastique pour connaître la marche à suivre et adopter une démarche éco-responsable. Les emballages Manutan en plastique pour l’expédition des produits comme le film à bulles, le film à bulles recyclé, les sachets pochettes porte-documents ou encore les bacs à bec recyclés sont de parfaits exemples d’une meilleure utilisation du plastique.

Pourquoi utiliser des emballages en carton ?

Les emballages en carton ou en papier kraft sont majoritairement fabriqués à partir de bois. Ils présentent donc l’avantage d’être recyclables efficacement. De plus, un emballage en carton se recycle plusieurs fois. Par ailleurs, grâce aux progrès constants en matière de recyclage, les boîtes alimentaires souillées peuvent désormais être jetées dans le bac de tri réservé aux emballages carton, car ils sont recyclables, même sales. Si les emballages en carton restent un peu plus chers à l’achat que le plastique, ils sont tout de même d’un meilleur rapport qualité/prix que les matériaux écologiques tels que le bambou, la fibre de canne à sucre ou l’amidon de maïs, qui sont des d’excellents matériaux d’un point écologique.

Chez Manutan, nous proposons des emballages éco-responsables en carton de qualité comme nos caisses en carton simple cannelure, nos caisses en carton double cannelure ou notre caisse en carton antichoc pour palette pour le transport et l’expédition de produits divers.

Les bonnes pratiques pour un emballage éco-responsable

Outre le choix du matériau des emballages, il est conseillé d’adopter certains gestes éco-reponsables pour limiter l’empreinte carbone sur l’environnement :

  • Réduire la taille et le poids des emballages, en particulier pour l’expédition, et éviter au maximum les espaces vides dans les emballages ;
  • Supprimer les emballages inutiles. Le suremballage, destiné à embellir le packaging ou à améliorer la praticité, engendre davantage de déchets et donc plus de tri et de pollution ;
  • Bien choisir ses fournisseurs d’emballages : ils sont de plus en plus nombreux à travailler avec des matériaux certifiés plus écologiques.

Il est ainsi tout à fait possible d’utiliser des emballages éco-responsables et d’adopter des comportements s’inscrivant dans le développement durable sans pour autant perdre en performance ou en qualité. Faire des gestes significatifs pour l’environnement ne signifie nullement renoncer à satisfaire les consommateurs et permet de poursuivre ses activités sereinement.

Téléchargez notre livre blanc « Les défis du packaging »

Quels sont les 3 piliers de l’ergonomie au travail ?

Définition : qu’est-ce que l’ergonomie au travail ?

Définie en 1969 lors du 4e congrès international de l’ergonomie comme « l’étude scientifique de la relation entre l’humain et ses moyens, méthodes et milieux de travail », l’ergonomie porte aussi sur la mise en application de cette étude dans la conception d’outils et de systèmes pouvant être utilisés par le plus grand nombre dans une situation de sécurité, de confort et d’efficacité.

L’ergonomie, ce n’est donc pas seulement le confort physique, mais toute une démarche qui favorise le bien-être au travail, la manière d’adapter le poste de travail aux tâches, la prévention des risques et l’amélioration de la productivité.

L’ergonomie au travail repose sur 3 grands piliers :

  • L’ergonomie physique ;
  • L’ergonomie cognitive ;
  • L’ergonomie organisationnelle.

Ce sont les 3 leviers qui, travaillés de concert, permettent d’obtenir des résultats concluants et d’optimiser l’ergonomie générale de l’entreprise ainsi que sa productivité.

L’ergonomie physique, garante de la santé et de la sécurité au travail

L’ergonomie physique prend en compte le lien entre le corps et le poste de travail.

Elle implique :

  • La sécurité des installations ;
  • Le mode opératoire des machines et des installations ;
  • L’aménagement de l’espace de travail ;
  • L’environnement (éclairage, température, insonorisation, hygiène) ;
  • La posture adoptée au poste de travail ;
  • Les mouvements répétitifs, le cas échéant ;
  • Le travail sur écran ;
  • Les amplitudes de mouvement et les distances de sécurité.

Ergonomie et santé au travail sont donc directement liées ! L’ergonomie physique d’un poste de travail et la mise en place d’équipements adaptés sont, en effet, primordiales pour prévenir les troubles physiques et mentaux :

  • Maladies professionnelles ;
  • Accidents du travail ;
  • Troubles musculo-squelettiques ;
  • Douleurs musculaires ou articulaires ;
  • Fatigue oculaire ou liée à un environnement bruyant.

Elle s’applique à tous les types de postes et lieux de travail : ateliers, chaînes de fabrication, entrepôts, mais également bureaux, travail en extérieur, espaces d’accueil du public, etc.

Bonus pour l’entreprise, un environnement de travail ergonomique accroît la productivité des collaborateurs, car il influe directement sur leur bien-être.

Besoin d’équiper votre entreprise en matériels plus ergonomiques ? Notre guide d’achat vous permettra de trouver les meilleurs équipements pour l’aménagement des postes de travail au sein de votre organisation.

L’ergonomie cognitive : trop souvent négligée !

Un environnement de travail dont l’ergonomie cognitive n’a pas été pensée en amont peut conduire à une baisse de l’attention et de la concentration, à une fatigue anormale, voire dans les cas les plus graves, à des accidents du travail ou à un épuisement professionnel.

L’ergonomie cognitive prend donc en compte les processus mentaux que sont la perception, la mémorisation et le raisonnement. Son but est de diminuer la charge mentale en mettant au point des solutions adaptées à chaque typologie de poste.

Pour améliorer l’ergonomie cognitive d’une organisation, le travail portera, par exemple, sur les logiciels, applications et autres interfaces d’utilisation des machines.

Repenser l’ergonomie organisationnelle

Cette forme d’ergonomie vise à améliorer les conditions de travail, à la fois à titre individuel et à titre collectif. Elle s’appuie autant sur les rythmes physiologiques des collaborateurs que sur les impératifs de l’entreprise.

L’ergonomie organisationnelle concerne notamment :

  • Les règlements et process ;
  • Le travail en équipe ;
  • L’organisation du télétravail ;
  • La communication interne à l’entreprise ;
  • Les horaires de travail ;
  • Les plans de formation ;
  • La gestion de la qualité.

La présence d’un ergonome du travail est fréquente dans les grandes entreprises. Les TPE et PME peuvent, quant à elles, s’adresser à un cabinet externe. Celui-ci les conseillera et les guidera dans la mise en place des équipements, process et autres outils afin de garantir une ergonomie complète et ainsi de veiller sur la santé et la sécurité de tous.

Téléchargez notre livre blanc « Responsabilité sociétale des entreprises ».

Guide d’achat : Bien choisir son siège de bureau ergonomique

Pourquoi passer au siège de bureau ergonomique ?

Le siège ergonomique a fait ses preuves dans les bureaux comme dans les ateliers. Il exerce une influence positive sur le bien-être des équipes en limitant dans des proportions importantes les problèmes de dos.

Le grand avantage du siège ergonomique par rapport à un fauteuil de bureau classique avec accoudoirs et roulettes, c’est qu’il offre une plus grande variété de mouvement, davantage de points d’appui pour le corps et donc moins d’efforts sur le bas du dos, ce qui préserve le tonus des muscles du corps.

De plus, le siège de bureau ergonomique améliore la productivité des collaborateurs en leur permettant d’adopter une posture plus adaptée à leurs tâches récurrentes, réduisant ainsi les arrêts de travail pour lombalgies, hernies discales ou encore sciatiques.

Siège de bureau ergonomique : 2 approches différentes à considérer en fonction de l’utilisation

Le siège ergonomique assis-debout et le siège ergonomique assis-genoux n’ont pas exactement la même fonction.

Le siège ergonomique assis-debout

Le secret de ces sièges nouvelle génération : une assise plus haute, qui offre une posture plus naturelle au dos en favorisant une bonne courbure de la colonne vertébrale et en répartissant mieux les efforts lors de la manipulation d’objets.

Il s’agit ici de proposer une position intermédiaire entre la station debout et la position assise. Une formule plutôt étonnante, qui fait l’unanimité parmi les utilisateurs.

Tous nos modèles de sièges assis-debout sont réglables en hauteur et s’adaptent à tous types de bureaux.

Le siège ergonomique assis-genoux

Cette solution venue tout droit des pays nordiques positionne le corps légèrement vers l’avant pour soulager la courbure imposée par le dossier d’un fauteuil de bureau classique. Le corps repose autant sur l’assise que sur les cuisses et les genoux, tout en disposant d’une plus grande liberté de mouvement.

Ce type de siège présente plusieurs avantages :

  • Il répartit mieux le poids entre les cuisses et les genoux ;
  • Il redresse le dos ;
  • Il soulage les lombaires ;
  • Il améliore le tonus musculaire.

Contrairement à ce que l’on pourrait penser, le siège assis-genoux est tout à fait confortable et peut remplacer un fauteuil de bureau pour une journée de travail complète. Il permet à son utilisateur de varier les postures au fil des heures tout en préservant la région lombaire. À terme, la concentration (et donc la productivité) s’en trouve améliorée.

Assis-debout ou assis-genoux : quel siège ergonomique choisir ?

Si les deux solutions présentent des avantages comparables, elles ne se destinent pas forcément aux mêmes usages : tout dépend du poste et des tâches réalisées.

Le choix d’un siège ergonomique assis-debout est particulièrement adapté pour les personnes dont le métier implique de se lever souvent. Cette solution apporte une grande liberté de mouvement au niveau des épaules et du dos. Elle sera donc à privilégier pour améliorer le confort sur une chaîne de fabrication ou pour équiper un atelier, un commerce ou un lieu accueillant du public.

Le siège ergonomique assis-genoux est plus indiqué pour remplacer un siège de bureau classique sur un poste plus sédentaire, car sa hauteur est idéale pour travailler à un bureau. Il offre un confort accru tout en participant à l’utilisation de tous les muscles du dos et des jambes.

Quel modèle de siège de bureau ergonomique choisir ?

Le choix du siège ergonomique dépend bien sûr du prix… Et de l’utilisation ! Rendez-vous sur notre boutique ergonomie et découvrez un large choix de sièges de bureau ergonomiques pour tous les usages et tous les budgets.

Il n’est, en effet, pas nécessaire de payer très cher pour bien s’équiper : Manutan propose ainsi des sièges de bureau ergonomiques d’entrée de gamme, qui auront un effet bénéfique sur les postures et la santé au travail de vos équipes. Retrouvez également des modèles plus élaborés parmi notre sélection.

Ensuite, ce sont les revêtements, les possibilités de réglage et les options qui font la différence. Certains sièges ergonomiques assis-genoux sont montés sur des pieds à bascule, à la manière d’un rocking-chair. Cette option n’a rien d’un gadget : en offrant une liberté supplémentaire, elle participe à l’utilisation douce des muscles tout au long de la journée et permet de se pencher sur une tâche à effectuer sans forcer sur les articulations.

Dans le cas du siège ergonomique assis-debout, ce sont également les possibilités de réglage et la nature des matériaux utilisés pour le piétement (aluminium, plastique, acier…) et l’assise (polyuréthane, mousse, tissu, maille…) qui influent sur le prix.

Enfin, ne négligez pas le look ! Votre siège ergonomique de bureau doit s’intégrer, en termes de design et de couleur, à l’esthétique des lieux. Manutan vous propose plusieurs modèles, du noir classique au plus coloré.

L’ergonomie au travail, ce n’est pas seulement le siège de bureau !

Le choix de l’équipement du poste de travail est primordial pour le bien-être aussi bien physique que mental. En plus de la chaise de bureau, pensez également aux accessoires ergonomiques qui peuvent améliorer le confort et la productivité de vos collaborateurs.

Ces efforts d’amélioration des conditions de travail font partie intégrante de la stratégie RSE de l’entreprise, au même titre que l’égalité hommes-femmes, les achats responsables ou encore la maîtrise de l’impact environnemental de ses activités.

Téléchargez notre livre blanc « Responsabilité sociétale des entreprises ».