Votre aire de loisirs est-elle prête pour la haute saison ?

Aménagement

L’aménagement d’une aire de loisirs implique de nombreux aspects. Vous voulez que vos visiteurs aient tout ce dont ils ont besoin et que toutes les installations soient prévues. Le plus évident est sans doute le mobilier d’extérieur. Pour former une terrasse, les bancs, tables de pique-nique, tables, chaises, parasols et chauffages de terrasse sont indispensables.

Mais pensez aussi aux aspects pratiques, comme les auvents,  les abris à vélo (couverts) et les casiers. Ce sont les aspects qui rendent une visite à l’aire loisirs beaucoup plus facile.  En outre, veillez à ce qu’il y ait suffisamment de poubelles pour encourager les gens à se débarrasser correctement de leurs déchets. Si vous voulez adopter une approche totalement responsable, utilisez des poubelles différentes (indiquées par des couleurs et des icônes) pour trier correctement les déchets. Vous accueillez régulièrement des spectacles ? Il est alors pratique d’avoir une tente et des éléments de scène à portée de main.

Pour la touche finale de votre espace extérieur, vous pouvez l’égayer avec des bacs à fleurs. Nous les proposons également dans un large éventail de formes, de couleurs et de tailles. Avec les bons outils de jardinage et arroseurs, vous aurez tout ce dont vous avez besoin pour entretenir toute cette verdure.

Saviez-vous que l’équipe de projet de Manutan peut s’occuper de tout lorsqu’il s’agit d’aménager votre espace extérieur ? Laissez-vous surprendre par la créativité et la capacité à résoudre les problèmes de nos spécialistes et optez pour un conseil personnalisé ou un espace extérieur entièrement équipé et adapté à vos besoins. Rien n’est trop difficile pour nous ! Et si vous recherchez des articles qui ne font pas partie de notre gamme habituelle, nous essayons les trouver spécialement pour vous afin que l’ensemble soit conforme à vos souhaits.

Fournitures horeca

Il est probable que votre aire de loisirs comporte un établissement horeca. Ici aussi, vous pouvez compter sur nous. Comme déjà mentionné, avec les produits de notre gamme, vous pouvez commencer à créer une terrasse, comme des tables, des chaises et des chauffages de terrasse.  En outre, nous proposons presque tout ce qui est nécessaire à l’aménagement complet d’une cuisine, des meubles de cuisine aux réfrigérateurs, en passant par les petits appareils (friteuse, mixeur ou four, par exemple) et les fournitures telles que les casseroles et la vaisselle. Si vous achetez des essuies et des tabliers professionnels chez nous, il peut être judicieux de commander également un lave-linge et un sèche-linge, afin de ne pas avoir à externaliser la lessive.

Entretien

Un espace extérieur nécessite beaucoup d’entretien. Heureusement, chez nous, vous trouverez tout ce dont vous avez besoin en un claquement de doigts. Pour l’équipe de nettoyage, vous pouvez acheter chez nous un chariot de nettoyage entièrement équipé. Ajoutez à cela les produits et accessoires de nettoyage appropriés, tels qu’un balai et un aspirateur, et vous êtes parfaitement équipé.  Vous souhaitez nettoyer l’espace extérieur ? Dans ce cas, un nettoyeur à haute pression est indispensable. Vous voulez en savoir plus sur la façon de préparer votre espace extérieur pour le printemps ? Lisez les blogs que nous avons rédigés à ce sujet !

Sécurité & hygiène

Il y a divers aspects à prendre en compte en matière de sécurité et d’hygiène sur votre aire de loisirs.  Bien sûr, cela dépend beaucoup de ce que vous offrez : un espace avec une piscine extérieure a d’autres exigences qu’un camping, par exemple. Les flux de circulation des voitures et des piétons sont variés sur votre espace extérieur ? Il est alors important d’acheter les bons panneaux de signalisation et de sécurité. Pensez également aux ralentisseurs qui incitent les véhicules à rouler lentement.

Vous disposez d’une piscine ou d’une aire de jeux aquatiques sur votre espace extérieur ? Si c’est le cas, nous vous conseillons d’acheter des tapis de caillebotis et/ou des tapis antidérapants pour assurer la sécurité de vos visiteurs, surtout s’il s’agit d’enfants.

Ensuite, il y a la sécurité et l’hygiène personnelle. Équipez vos toilettes des fournitures adéquates, telles que des distributeurs de savon et de serviettes, et assurez-vous, surtout en haute saison, que les installations sanitaires sont nettoyées régulièrement. Également indispensable : un nombre suffisant de trousses de secours disséminées sur le site. Il n’existe pas de directives officielles pour ce dernier point, mais on applique souvent la règle des 30 secondes : la trousse doit pouvoir être utilisée dans les 30 secondes. Veillez à ce qu’elles soient placées à un endroit visible (de préférence à hauteur des yeux) et que les collaborateurs sachent où elles se trouvent. Un DEA (défibrillateur) n’est pas obligatoire, mais nous vous recommandons vivement d’en disposer au moins d’un sur place en cas d’urgence.

Enfin, nous vous recommandons d’investir dans un système d’alarme approprié. Qu’il s’agisse de caméras dômes, de barrières infrarouges ou de détecteurs de mouvement, nous pouvons vous conseiller ce qui convient le mieux à votre situation, afin que vos locaux, vos personnes et vos biens soient en sécurité.

Tour d’horizon des labels et certifications RSE en vigueur

Les écolabels européens

Pour éviter toute confusion, une précision lexicale s’impose. En effet, le terme écolabel s’applique d’abord aux labels développés par l’Union européenne. Par extension, il s’est ensuite appliqué aux labels nationaux.

 

Depuis 1992, l’Écolabel européen constitue un label commun à tous les pays membres de l’Union européenne. Il certifie que le produit répond à un cahier des charges précis qui garantit son éco-compatibilité, de sa production jusqu’à sa fin de vie. Il est le seul label écologique officiel européen utilisable dans tous les pays membres de l’Union européenne.

Délivrée par AFNOR Certification, la marque NF Environnement s’applique à la certification écologique française. Elle garantit un impact écologique moindre pour une qualité d’usage satisfaisante en comparaison aux autres produits et services similaires disponibles sur le marché. Elle s’applique à tous types de produits, y compris les mobiliers de bureaux ou techniques.

Les écolabels forestiers

Depuis 1993, le FSC est un organisme international indépendant. Son label Forest Stewardship Council[1] garantit que le bois utilisé pour la fabrication d’un produit est issu d’une forêt responsable. L’objectif de ce label est de promouvoir au niveau mondial une gestion forestière durable, socialement bénéfique et économiquement viable.

Certification forestière privée créée en 1999, le PEFC (Programme de reconnaissance des certifications forestières) vise lui aussi à certifier  que le bois utilisé pour la fabrication des produits est issu d’une gestion durable des forêts.

Les principaux écolabels de recyclage

Sans doute le plus connu et le plus ancien de tous les écolabels, la fameuse boucle de Möbius constitue depuis 1970 le logo universel de tous les matériaux recyclables.

L’ajout de pourcentage à la boucle de Möbius précise la proportion de matériaux recyclés utilisés pour fabriquer le produit.

Écolabel des emballages plastiques, ce sigle certifie que l’emballage est composé de plastique recyclable.  Il s’accompagne en général d’un chiffre et de lettre. 1 PET désigne par exemple le Polyéthylène Teraphtalate utilisé pour les bouteilles de boissons gazeuses.

Les principaux écolabels alimentaires

 

En vigueur depuis 2010, l’Eurofeuille est le label bio de l’Union européenne. Il certifie qu’un produit alimentaire est conforme au règlement de l’Union européenne sur l’agriculture biologique.

Label français créé en 1985, le logo s’applique aux produits issus de l’agriculture biologique produits en France. Depuis 2009, ses critères d’attribution sont alignés sur ceux du label européen.

À la fois label environnemental et social, Rainforest garantit que les récoltes sont effectuées dans de bonnes conditions de travail et qu’elles ont un impact limité sur l’environnement.

Partiellement écologique, le label Max Havelaar se veut avant tout social et assure la promotion du commerce équitable.

Les principaux labels et certifications appliqués aux produits d’entretien

Le label Ecocert garantit que la production s’est déroulée dans des conditions respectueuses de l’environnement (ingrédient d’origine naturelle, issu de l’agriculture biologique et biodégradable).

Le label Substainable Cleaning certifie l’impact réduit du produit sur l’environnement et la recyclabilité de son emballage. Il garantit également que les conditions de fabrication du produit respectent les règles de sécurité au travail.

Les principaux labels et certifications dédiés aux emballages

Le label OK compost certifie que les produits sont biodégradables et compostables en installation industrielle de compostage.

Souvent associé au label OK Compost, ce label d’origine allemande garantit que le produit est biodégradable à 90 %.

Les principaux labels et certifications liés au papier

Le label APUR promeut l’usage du papier recyclé. Il garantit un taux de 50 % à 100 % de fibres recyclées.

Comme son nom l’indique, le label Paper by Nature s’applique aux pratiques écologiques et responsables dans le secteur de la papeterie.

Les principaux labels et certifications appliqués aux textiles

Oeko-tex : label écologique et sanitaire appliqué aux textiles et des cuirs, il garantit que le produit fini ne contient aucune substance toxique et est fabriqué de manière durable.

GOTS (Global Organic Textile Standard) [2]: délivré par l’organisme de certification Ecocert, il s’applique également aux textiles biologiques.

Les labels et certifications NF

NF  est avant tout un label français. Il certifie la qualité d’un produit. Il se décline en différentes sous-catégories.

NF Collectivité :  dédié aux collectivités, ce label atteste que les produits concernés répondent aux normes de sécurité et de qualité en vigueur. Il s’applique aux produits destinés à l’accueil, à l’hébergement et à la restauration des structures collectives.

NF Education est dédié quant à lui aux produits destinés aux établissements d’enseignement.

NF Mobilier technique s’applique aux mobiliers et produits destinés aux usages techniques.

Les autres labels et certifications RSE à connaître

Hormis ces principaux labels, de nombreux autres labels et certifications valident la conception écologique et sociale des produits proposés à la vente. Parmi ces autres labels à connaître, citons notamment :

C2C (Cradle to Cradle)[3] : depuis 2002, cette certification internationale s’applique aux produits issus de l’économie circulaire.

Nature et Progrès : ce label certifie que les produits auxquels il s’applique ont été conçus dans des conditions respectueuses de l’environnement et de la biodiversité.

UTZ Certified : consacré aux produits alimentaires (Thé, café, cacao, huile de palme), ce label garantit que les récoltes ont été menées dans des conditions de travail satisfaisantes, et avec un impact limité sur l’environnement.

Energy Star : créé en 1992, ce label d’origine nord-américaine certifie le respect des normes environnementales des appareils électriques.

Nordic Swan  (Cygne Blanc): délivré depuis 1989 pour une durée de 3 ans, le Cygne Blanc est l’écolabel des pays scandinaves.

TCO Certified : d’origine suédoise et appliqué aux appareils multimédias et de communication, ce label certifie le faible impact environnemental du produit. Également label social, il valide les conditions de travail pendant la phase de production.

Blaueur Engel (Ange Bleu): créé en Allemagne en 1977, l’Ange Bleu est le plus ancien écolabel au monde.

Label GS : également d’origine allemande, GS est une norme de qualité qui s’applique aux produits manufacturés.

Nature plus : ce label certifie que les produits concernés répondent à des critères haut de gamme du point de vue de la santé, de l’environnement et de l’efficacité fonctionnelle. Il assure également que les conditions de fabrication répondent à de stricts critères sociaux.

OEC (office Excellence Certifié) : ce label de qualité atteste que les produits concernés répondent à des normes précises de sécurité. Il certifie également que les conditions de fabrication sont en phase avec les évolutions sociétales et les nouvelles pratiques de gouvernance d’entreprise. Il s’applique aux produits de consommation.

[1] Conseil de Soutien de la Forêt
[2] Norme mondiale sur les textiles biologiques
[3] Du berceau au berceau

Guide d’achat : bien choisir votre poubelle de tri sélectif en entreprise

Avant d’installer une poubelle de tri en entreprise, préparez le terrain

La mise en place du tri sélectif doit se concevoir comme un véritable projet d’entreprise qui intègre les équipes. Il s’agit non seulement de réfléchir à l’installation des conteneurs, à l’organisation et aux modes de collecte, mais également à la gestion quotidienne et à la sensibilisation du personnel.

Encouragez votre personnel à trier au quotidien

Vous pourrez installer autant de poubelles de tri sélectif que vous voudrez, si vos collaborateurs ne savent pas comment séparer le verre du plastique ou des autres matériaux, l’ensemble risque de se retrouver dans la corbeille à papier !

Prenez le temps d’expliquer l’intérêt de la démarche de tri en profitant d’un temps « off » et convivial :

  • Visite d’un centre de recyclage en équipe ;
  • Séminaire de sensibilisation à la protection de l’environnement ;
  • Atelier « recyclage » avec un animateur déchets ;
  • Concours du meilleur trieur ;
  • Affiche pédagogique affichant les produits et leurs bacs de destination ;
  • Etc.

Prenez également le temps d’intégrer vos équipes à la gestion de ce projet (solutions possibles, place des contenants…) afin que trier devienne un réflexe pour chacun et non une contrainte.

Pour savoir comment intégrer une démarche plus durable au sein de votre entreprise, consultez notre guide d’achat sur les nouveaux produits éco-responsables pour bureau et entrepôt.

Mettre en place le tri sélectif dans l’entreprise : les questions à se poser en amont

Avant de choisir vos modèles de poubelles de tri, une démarche de formalisation du besoin est indispensable, même pour 3 poubelles de tri intérieures.

Posez-vous les bonnes questions :

  • Combien de salariés les utiliseront ?
  • Quels sont les volumes de déchets attendus ?
  • Pour quels types de déchets (verre, papier, plastique, produits alimentaires ou autres) ?
  • Quelles sont vos obligations de tri sélectif et de recyclage ?
  • Comment vos prestataires de ménage et de collecte des déchets sont-ils organisés ?
  • Y a-t-il déjà une démarche de gestion des déchets dans l’entreprise (codes couleurs, unité entre les sites, etc.) ?

Il est également utile d’étendre la réflexion au-delà des usagers de la poubelle de tri (ceux qui la remplissent) en intégrant les problématiques de collecte des déchets, de nettoyage ou encore de sécurité. Bref, traitez le choix de vos poubelles comme un véritable projet.

Poubelles de tri en entreprise : quel format choisir ?

Dans bien des cas, des considérations de terrain, très concrètes, orienteront votre choix, en particulier au niveau de la forme de votre poubelle de tri.

Ainsi, une poubelle de bureau vidée quotidiennement doit trouver sa place facilement sous le bureau, voire sous le bloc tiroir et donc ne pas dépasser quelques dizaines de centimètres de hauteur.

À l’inverse, une poubelle de cuisine, utilisée intensivement dans le restaurant d’entreprise peut être plus haute, à la fois pour prévenir les éclaboussures et pour réduire l’encombrement au sol (à volume égal). Elle peut également être assortie d’un socle à roulettes pour faciliter le nettoyage du sol.

À vous donc de trouver le « form factor » idéal pour votre gestion quotidienne en mixant capacité, dimensions, forme générale (ronde, rectangulaire…) et accessoires.

Une poubelle de tri robuste, mais surtout adaptée à son environnement

Évidemment, tout le monde recherche une poubelle de tri sélectif qui dure !

Il est donc logique de s’orienter vers les solutions les plus solides. Ce critère dépend fortement de son usage et de son emplacement : il est ainsi impossible de placer un matériau devant un autre.

Plastique ou métal ? Sans entrer dans les détails des différents types de plastique (PET[1], PEHD[2], etc.), retenez qu’ils sont globalement plus résistants aux chocs que le métal, ce qui fait d’eux la solution idéale pour un environnement agressif (un atelier, par exemple). Ils supportent cependant mal le soleil (sauf certains modèles de poubelles extérieures spécialement traités contre les UV) et le froid, qui rend la matière cassante.

Le métal conservera mieux ses propriétés en extérieur, à condition d’être assorti d’une protection contre la rouille.

De nombreuses alternatives hybrides peuvent aussi être envisagées pour certaines applications : par exemple, pour une poubelle extérieure, une coque en bois (solide, durable et esthétique) renfermant un bac « de base » (plastique ou métal), lui-même garni de sacs poubelles. Il est aussi possible de faire durer plusieurs années un simple bac plastique « caché » dans un meuble poubelle (à l’instar des totem-poubelles de la restauration rapide).

Moralité : une poubelle de tri solide est avant tout adaptée à son environnement.

Les critères pour choisir sa poubelle de tri en entreprise

Trouver la poubelle de tri sélectif adaptée à votre entreprise s’avère un choix personnel, mêlant considérations techniques, économiques, opérationnelles et parfois même esthétiques. Tentons néanmoins de dresser la check-list des différents critères à prendre en compte :

  • Capacité, volume : selon le nombre d’usagers et la fréquence de la collecte des déchets ;
  • Dimensions, encombrement : en fonction de la place disponible ;
  • Matériau : selon l’emplacement (poubelle de tri intérieure ou extérieure, atelier, poubelle de bureau…) ;
  • Couleur : selon la politique de tri, l’image de l’entreprise ;
  • Design : la poubelle de tri sera-t-elle visible ? Par qui ?
  • Installation : poubelle lourde ou fixée au sol pour limiter le vol (surtout en extérieur), accrochée au mur ou sur un poteau pour faciliter le nettoyage des lieux ;
  • Avec ou sans sac poubelle ;
  • Sécurité : protection anti-feu, simple support de sac poubelle transparent ;
  • Normes applicables : anti-feu, HACCP[3]…

D’autres éléments sont également à considérer :

  • Contrôle qualité : transparence pour estimer le remplissage ou vérifier la qualité du tri sélectif ;
  • RSE : comment la poubelle de tri sélectif participe-t-elle à la démarche environnementale de l’entreprise ? Il existe, par exemple, des bacs en carton ou en plastique (partiellement) recyclé ;
  • Opérations : la manière dont les poubelles de tri sont manipulées lors de la collecte des déchets peut impacter leurs attributs (poignées, roulettes, possibilité de les accrocher entre elles, de les empiler…) ;
  • Accessoires : faut-il ajouter des roulettes, des couvercles munis de fentes spécifiques à certains déchets (gobelets, feuilles de papier…), des poignées ?
  • Besoins spécifiques : n’oubliez pas les produits dangereux, les récupérateurs de piles, les cendriers… ;
  • Prix : selon le budget que vous avez défini en amont pour mettre en place les solutions de recyclage.

Côté accessoires

Au-delà du sac poubelle, qui est bien plus qu’un accessoire, de nombreux auxiliaires peuvent améliorer les performances de votre poubelle de tri en entreprise :

  • Les roulettes : directement intégrées à la poubelle de tri ou sous forme de plateau roulan Elles facilitent le transport et la circulation des poubelles lors de la collecte des déchets ;
  • Les supports : le plus souvent spécifiques à un modèle, ils permettent de l’accrocher pour faciliter son usage, sa collecte et le nettoyage des lieux (la poubelle étant maintenue en hauteur). C’est la solution idéale pour la photocopieuse, la machine à café ou encore l’établi ;
  • Les ouvertures spéciales : ces couvercles disposent d’une découpe, appelée « fente », adaptée au déchet à récupérer (piles, capsules de café, canettes, gobelets, papier…) ou encore d’une forme en entonnoir pour faciliter la vie des maladroits !
  • Les kits anti-odeurs : à l’instar de ce qui se fait pour les toilettes, il est possible d’ajouter des capsules, des diffuseurs de parfum ou encore des filtres (charbon actif) ;
  • Les couvercles à fermeture lente : ils permettent de gagner du temps au moment de jeter son déchet, mais surtout de réduire à néant le bruit de fermeture du clapet qui peut être pénible pour les collaborateurs proches du point de collecte ;
  • Les serrures de couvercle et de fixations : pour éviter le vol des poubelles situées dans des lieux publics ou non surveillés ou en limiter l’usage (en fonction de l’occupation des lieux, par exemple) ;
  • Les couvercles interchangeables et colorés : pour des poubelles encore plus modulables et personnalisables.

En entreprise, bien choisir sa poubelle de tri sélectif revêt une importance souvent négligée. Or, une gestion de déchets mûrement réfléchie et implémentée fait partie des aspects essentiels d’une politique RSE efficace.

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[1] Polytéréphtalate d’éthylène
[2] Polyéthylène haute densité
[3] Hazard Analysis Critical Control Point ou Système d’Analyse des Dangers et Points critiques pour leur maîtrise (en français) : méthode de maîtrise de la sécurité sanitaire des denrées alimentaires

Guide d’achat : les nouveaux produits éco-responsables pour bureau et entrepôt

Comment identifier les produits éco-conçus ?

Les produits éco-responsables ont un impact réduit sur l’environnement tout au long de leur cycle de vie (conception, transport, utilisation et valorisation lorsqu’ils deviennent des déchets). Leur conception peut être certifiée par un label environnemental ou label écologique reconnu au niveau national, européen ou international. Des organismes indépendants vérifient régulièrement le respect des critères écologiques et de performance de ces produits.

Pour vos achats responsables, choisissez d’abord des fournisseurs engagés qui respectent les normes ISO 26000 et ISO 14001. Ensuite, le premier levier d’action pour développer une stratégie d’achats responsables alignée sur votre politique RSE est de privilégier les produits labellisés. Par exemple, la mention Écolabel européen permet d’identifier facilement les produits limitant les impacts sur l’environnement. Il peut être apposé sur une large catégorie de produits : des articles de papeterie à la peinture, en passant par le mobilier de bureau éco-responsable ou les produits d’hygiène. Vérifiez la présence de ce label sur l’emballage ou sur la fiche produit, puis passez votre commande les yeux fermés !

Le choix de produits recyclés, un geste pour la planète

Les progrès du recyclage sont tels qu’il existe aujourd’hui une gamme presque infinie de produits recyclés. Qu’ils soient en plastique, en papier, en verre, en carton ou en métal, tous répondront parfaitement à vos attentes en combinant robustesse, esthétisme et confort d’utilisation. Ils peuvent équiper l’ensemble de vos espaces de travail.

Dans les entrepôts, une fois emballés dans du papier kraft recyclé, du film à bulles recyclé ou des cartons recyclés, les colis peuvent être transportés sur des chariots, des palettes et dans des bacs en plastique, tous recyclés eux aussi.

Dans les espaces de bureaux aussi, les produits recyclés ont toute leur place. En home office comme dans les locaux de l’entreprise, chemises et intercalaires, pots à crayons, rames de papier, serre-livres, porte-revues, tubes d’expédition, parapheurs, cahiers, enveloppes, ciseaux, agrafeuses sont autant d’incontournables de la vie de bureau qui peuvent être recyclés.

Les espaces de détente ne sont pas oubliés, puisqu’il existe des bancs, des sièges d’accueil et même des tables de pique-nique très confortables en plastique recyclé.

Et, bien sûr, pour favoriser le recyclage de vos propres déchets, équipez vos espaces de travail de poubelles de tri sélectif. D’ailleurs, les produits éco-responsables étant conçus dans une démarche d’économie circulaire, vous pourrez recycler leurs emballages et les équipements eux-mêmes lors de leur fin de vie.

Comment savoir si un packaging est recyclable ? Le Ruban de Möbius est le repère de référence : il s’agit de l’un des plus connus en Europe. Lorsqu’il est assorti d’un nombre, celui-ci indique le pourcentage de matière recyclée utilisé pour fabriquer l’emballage. Les flèches garantissent que l’article peut être recyclé.

La certification TÜV, quant à elle, prévoit des labels pour les produits biodégradables en fonction de leur catégorie. Même le métal peut être recyclé : le logo de l’organisation Metal Packaging Europe est un des moyens d’identifier ce type d’emballage. De même, le symbole « Alu » entouré de deux flèches est apposé sur les produits contenant de l’aluminium recyclable. En choisissant un packaging éco-responsable, vous vous inscrivez dans une démarche RSE cohérente.

Si vous souhaitez aller plus loin dans la réduction des déchets, préférez les articles de seconde vie. Aujourd’hui, dans une démarche écologique et d’économie à long terme, l’achat de produits reconditionnés a le vent en poupe. Favoriser le marché de la seconde main est un geste durable et l’intégrer à votre politique éco-responsable mérite réflexion.

Une consommation responsable de l’énergie

L’énergie constitue un autre levier d’action sur lequel il est possible d’intervenir dans le cadre d’une stratégie responsable. Il est ainsi possible de l’économiser sans la rationner. C’est notamment ce que permettent les systèmes d’éclairage et ampoules LED. Non seulement ils affichent des performances record en termes de basse consommation, mais en plus, ils connaissent des durées de vie particulièrement longues.

L’énergie solaire est aussi un précieux allié. Des lampes à recharge solaire LED ou des lanternes solaires LED permettent d’éclairer les espaces extérieurs sans gaspiller ni augmenter inutilement vos frais fixes d’électricité.

Pour recharger vos ordinateurs, smartphones et tablettes, il est également possible d’utiliser des kits solaires et des bornes de rechargement USB équipés de panneaux solaires. Et pour tous les autres équipements électroniques, les piles recyclées et rechargeables sont bien sûr incontournables.

Enfin, des kits de comptage électricité générale, de relevé de température ambiante ou de comptage eau permettent de contrôler à tout moment la consommation d’eau, d’électricité et de chauffage de vos locaux.

Des produits d’entretien responsables

En période épidémique comme en temps normal, il est indispensable de créer des conditions d’hygiène maximale dans ses locaux. Cela passe notamment par la mise en place d’un nettoyage responsable, qui implique de :

  • Réduire la consommation de ressources (eau, énergie…) ;
  • Privilégier les produits disposant d’un label environnemental (ou label écologique)
  • Éviter les produits nocifs pour l’environnement et la santé ;
  • Favoriser l’utilisation de chiffons réutilisables ;
  • Limiter la production de déchets en privilégiant les produits concentrés.

Il est possible de nettoyer tout en limitant l’impact environnemental et social. Détergents détartrants pour sanitaire, nettoyants dégraissants pour cuisine industrielle, nettoyants multi-usages, nettoyants alcalins pour sol… Assurez-vous que les produits que vous utilisez disposent tous d’un écolabel, d’une formule concentrée ou d’un pictogramme de danger.

Attribuez également à vos équipes de nettoyage des chariots en plastique recyclé, assortis de supports pour sacs poubelle recyclables.

En matière de nettoyage, il existe de nombreux équipements en matière recyclée. Un nombre croissant d’aspirateurs à usage industriel font, par exemple, l’objet d’une éco-conception. Ces modèles innovants disposent en général d’un sac à poussière en papier recyclé, d’un réservoir en plastique recyclé ou permettant de réduire leur consommation électrique.

Du mobilier de bureau en bois éco-responsable

L’utilisation du bois reste très présente dans l’ensemble des équipements professionnels. Du mobilier de bureau éco-responsable aux rayonnages et palettes, en passant pour les bancs et les tables de réunion en bois, assurez-vous que tous sont bien certifiés.

Lors de l’achat de ce type de produits se pose la question de la déforestation et de son impact sur la planète. Pour continuer à utiliser ce matériau robuste tout en respectant l’environnement, optez pour des produits sur lesquels sont apposés les labels FSC (Forest Stewardship Council*) ou PEFC (Programme for the Endorsement of Forest Certification Schemes*). Ces certifications internationales permettent de garantir que le bois utilisé dans la fabrication des produits est issu d’une forêt durablement gérée tout en imposant certaines contraintes particulières à l’exploitant, comme :

  • Préservation de la biodiversité de la forêt ;
  • Contrôle de l’activité (régénération des forêts, préservation du sol et des eaux…) ;
  • Respect des populations locales.

Acheter un produit dont le bois est issu d’une forêt gérée de manière durable ne signifie pas pour autant qu’il est éco-conçu. Lors de votre achat, vérifiez donc la présence de labels nationaux ou européens garantissant que le produit est conçu de manière responsable.

Des normes nationales comme NF en France ou GS en Allemagne certifient la production d’équipements respectueux de l’environnement. Ainsi, un meuble de bureau éco-responsable pourra être composé de matériaux robustes et sa fabrication, suivre des techniques qui réduisent la quantité de matière première nécessaire. La présence d’un label environnemental ou label écologique

Sachez enfin que, dans une logique d’économie circulaire, vos déchets en bois peuvent être recyclés. De plus, certaines usines utilisent les « déchets » produits lors de la fabrication de meubles, comme les copeaux de bois, pour alimenter leurs chaufferies.

Téléchargez notre livre blanc « Les défis du packaging »

Guide d’achat : les produits d’hygiène et de nettoyage

Des produits de qualité pour une hygiène des mains impeccable

L’hygiène des mains est essentielle pour éviter la propagation manuportée de virus, de bactéries et de levures. La réglementation européenne encadre les produits dédiés pour s’assurer de leur efficacité.

Les savons doux

Au début de la crise sanitaire, un des premiers gestes a été de vérifier que les savons des espaces communs étaient bien virucides. Dans cette continuité, afin de prévenir le risque épidémique et de garantir une hygiène optimale, l’achat de savons désinfectants est à favoriser.

Au vu de la fréquence d’utilisation des savons, préférez les produits doux pour la peau et à pH neutre. Pour éviter les allergies et l’irritation cutanée, les solutions sans paraben, sans EDTA et sans conservateur sont les meilleures.

Pensez à choisir des distributeurs à savon adaptés aux locaux (sanitaires, ateliers, vestiaires…). Prenez en compte les critères suivants lors de votre achat :

  • La contenance du distributeur ;
  • Le mode de fonctionnement (manuel ou automatique) ;
  • Le distributeur (mural, encastrable ou sur pied) ;
  • Le type de recharge (même marque ou universel).

Enfin, l’achat de savons moussants est bien souvent plus économique. Le volume de mousse étant important dans les mains, l’utilisateur a tendance à en consommer moins.

Les savons professionnels

Certaines professions sont très salissantes et nécessitent l’usage de savons industriels. Les savons classiques ne suffisent pas à éliminer les tâches d’huile, de colle, de peinture, de résine…

Les savons professionnels sont vendus sous forme de pâte, de poudre ou de gel. Pour ceux qui n’ont pas accès à un point d’eau, il existe des gels sans rinçage ou des lingettes efficaces sur les salissures industrielles. Par respect pour l’environnement, préférez les gels aux lingettes.

Les microbilles exfoliantes sont recommandées dans le secteur industriel, car elles enlèvent les taches les plus tenaces. Pour les résidus de graisses, choisissez une formule enrichie en glycérine. Les produits contenant du solvant sont, quant à eux, adaptés aux traces de peintures.

Les gels désinfectants

Pour garantir une bonne hygiène des mains, les solutions hydroalcooliques doivent respecter les exigences de la réglementation européenne sur les biocides. Elles sont efficaces à partir d’un volume de 60 % d’alcool. La mention de normes dans leur fiche produit certifie qu’elles ont été testées sur une catégorie de micro-organismes. Une désinfection complète est assurée par des gels ayant une triple action :

  • Virucide (coronavirus, influenza A, herpès…) ;
  • Bactéricide (Staphylococcus aureus, E. coli…) ;
  • Levuricide (Candida albicans, Aspergillus niger…).

Pour une bonne tolérance cutanée, choisissez les produits ne contenant pas de colorant et testés sous contrôle dermatologique. Les formules enrichies en glycérine offrent un meilleur confort d’utilisation, car elles hydratent la peau sans coller aux mains.

En équipant vos espaces communs de bornes de distribution de gel hydroalcoolique, vous encouragerez vos employés et visiteurs à se désinfecter les mains fréquemment. Placez-les à des endroits stratégiques. Les distributeurs captifs devront être rechargés avec des produits de la même marque. Les distributeurs universels sont plus économiques, car vous pouvez les recharger à l’aide de bidons de 5 litres de la gamme de votre choix.

Un entretien des locaux adéquat garanti par une bonne connaissance des produits

Connaissez-vous le cercle de Sinner ? Ce système définit les quatre actions pour un nettoyage de qualité : chimique, mécanique, thermique et temps de contact. Quand ces étapes sont respectées, il est possible de réduire la quantité de produit utilisé. Pour conserver une qualité de lavage optimale, vous devez vous équiper de produits adaptés à vos locaux.

Leur impact sur l’environnement et la santé

L’hygiène a-t-elle une place dans votre politique RSE ? Oui, et même une place centrale quand il s’agit d’acheter des produits d’entretien. Ces substances nettoyantes entraînent une pollution de l’air et de l’eau. En choisissant des marques écologiques, vous réduisez considérablement leur impact sur l’environnement et la santé de vos collaborateurs. Vous les reconnaissez grâce aux labels Cradle to Cradle, Écolabel européen ou Ecocert. Pour obtenir ces labels, les fabricants doivent limiter ou proscrire l’utilisation de certaines substances dangereuses.

Renforcez votre politique éco-responsable en achetant des produits concentrés et rechargeables. C’est un excellent moyen de réduire la quantité de déchets, mais aussi la consommation des produits. En effet, vos opérateurs d’entretien pourront les diluer en fonction de l’usage qu’ils en feront. L’Écolabel européen certifie l’efficacité d’un produit, même à faible dose. Ces produits sont biodégradables.

Les gammes d’antan (savon, vinaigre blanc, savon noir, bicarbonate de soude…) sont des incontournables du nettoyage écologique. Leur action nettoyante est très efficace. Notez, toutefois, qu’ils ne sont pas désinfectants.

Est-ce que ces produits sont plus chers ? Non, ils sont équivalents aux produits non écologiques, tant en matière de prix que de qualité.

L’efficacité des détergents et désinfectants

Quelles sont les familles de produits d’entretien ? Les deux principales catégories sont celles des détergents et les désinfectants. Les premiers éliminent les salissures et jusqu’à 80 % des micro-organismes. Les seconds ont une action bactéricide, fongicide ou virucide. Par exemple, la norme EN 14 476 garantit leur efficacité sur les virus. Ce sont les produits à utiliser pour nettoyer les surfaces, les sols, les sanitaires, les vitres… Avant de les choisir, analysez les besoins de chaque zone à entretenir au regard des paramètres suivants :

Paramètres à prendre en compte Produits d’entretien adaptés
Niveau d’exposition au micro-organisme Plus ces zones sont utilisées, plus elles devront être nettoyées régulièrement. Si possible, choisissez un produit à la fois détergent et désinfectant. Les produits désinfectants ne sont efficaces que sur des surfaces préalablement nettoyées. Les surfaces poreuses ne peuvent pas être désinfectées.
Type de salissure Les détergents sont classés selon leur PH. Les produits alcalins (détartrants, désincrustants) sont adaptés aux matières organiques et les produits acides (dégraissants, décapants) éliminent les salissures inorganiques.
Dureté de l’eau mesurée par le TH (titre hydrotimétrique) Si le TH de votre eau est élevé, vous devrez choisir des produits ayant une action anticalcaire avérée. Vous utiliserez également plus régulièrement des produits détartrants.

Après avoir fait ce bilan, vous pourrez cibler des produits à la fois efficaces et ayant un impact minimal sur l’environnement. Ensuite, évaluez la quantité de produit nécessaire en fonction de la fréquence de passage dans les zones nettoyées. Plus un espace est utilisé, plus il devra être entretenu.

Repérez à l’aide des pictogrammes les produits d’entretien présentant des risques pour les agents de nettoyage et investissez si besoin dans les Équipements de Protection Individuelle (EPI) adaptés.

Les accessoires de nettoyage

L’accessoire phare du nettoyage de surfaces est la microfibre. Sa capacité d’absorption des poussières et des liquides en a fait un incontournable du nettoyage. Pour éviter le mélange de micro-organismes entre les pièces, il est conseillé d’utiliser une couleur par espace.

Les éponges et les rouleaux abrasifs se différencient par leur couleur. Chacune détermine le degré d’abrasivité :

  • Blanc : ne raye pas les surfaces fragiles ;
  • Vert : usage courant ;
  • Bleu : récurage léger ;
  • Rouge : décapage humide ou à sec des surfaces non fragiles.

Prenez bien évidemment en compte la réglementation de votre secteur d’activité lors de l’achat de votre matériel. Par exemple, la norme alimentaire HACCP exige un code couleur pour la brosserie alimentaire de chaque zone afin d’éviter les contaminations croisées.

Le chariot de nettoyage

Le chariot de nettoyage est très pratique, il peut transporter seaux d’eau, produits d’entretien, microfibres, poubelles, aspirateur… Pour une utilisation ergonomique, il doit être facilement maniable. Un chariot lourd et encombrant favorise l’apparition de douleurs dorsales. Préférez donc des matériaux légers et durables adaptés à votre secteur d’activité :

  • Le plastique est résistant aux chocs ;
  • L’acier chromé est économique ;
  • L’acier rilsan réduit le risque d’allergie ;
  • L’inox est très simple à désinfecter.

Un matériel d’entretien professionnel pour un nettoyage de haute qualité

Investir dans des équipements d’entretien spécifiques permet un nettoyage plus profond. Le bénéfice est triple pour vos opérateurs de nettoyage : gain de temps, diminution de la fatigue à l’effort et réduction des troubles musculo-squelettiques (TMS). En choisissant des machines de qualité, vous aidez vos équipes à garantir un haut niveau de propreté dans vos locaux.

L’aspirateur

L’aspirateur est la machine de nettoyage de base. Vous pouvez le choisir selon sa puissance, la qualité de ses filtres, sa maniabilité et son niveau sonore. Certains modèles seront plus ou moins adaptés à la configuration de vos locaux : traineau, dorsal ou même aspiro-brosseur pour vos moquettes. Il existe quatre catégories d’aspirateurs :

  • Aspirateurs à poussière (hôtels, bureaux…) ;
  • Aspirateurs à eau et poussière (chantiers, ateliers…) ;
  • Aspirateurs industriels (zones très sales) ;
  • Aspirateurs spécifiques (poussières dangereuses).

La balayeuse

À ne pas confondre avec un aspirateur, la balayeuse est un outil de dépoussiérage. Elle agit comme un balai avec un mouvement de brosse circulaire. Ces machines sont de plus en plus sophistiquées, vous pouvez les choisir parmi les modèles suivants :

  • La balayeuse manuelle est adaptée aux surfaces moyennes ;
  • La balayeuse autotractée est motorisée, l’opérateur la guide sans la pousser ;
  • La balayeuse autoportée : l’opérateur est assis sur la machine et la dirige à l’aide d’un volant ;
  • La balayeuse laveuse qui, en un seul passage, balaie et lave la surface.

L’autolaveuse

L’autolaveuse combine aspiration et brossage à l’eau. Elle est adaptée aux zones étendues, très sales ou ayant besoin d’être régulièrement nettoyées. Elle offre des conditions d’utilisation optimales lorsque l’espace à entretenir est important, par exemple, dans un entrepôt. Il est impératif d’utiliser des produits d’entretien compatibles avec la machine et de respecter les dosages préconisés. Il est également nécessaire de l’équiper des disques recommandés pour le type de sol et son état de propreté.

La monobrosse

Pour un nettoyage plus en profondeur, la monobrosse nettoie, shampouine, décape, lustre et polit les sols. Chaque modèle se caractérise par la vitesse de rotation de ses disques. Vous la choisirez donc en fonction de l’usage que vous souhaitez en faire :

  • Basse vitesse (lavage, shampouinage, décapage) ;
  • Haute vitesse (lustrage et polissage) ;
  • Bivitesse (combine l’ensemble des fonctions).

Le nettoyeur haute pression

Équipez-vous d’un nettoyeur haute pression pour désincruster la saleté de vos murs, sols ou véhicules. Selon l’utilisation que vous en ferez, vous devez prendre en compte ces 4 éléments lors de votre achat :

  • Motorisation thermique ou électrique ;
  • Eau chaude ou froide ;
  • Débit, pression et puissance ;
  • Accessoires complémentaires.

La gestion des déchets, un fondamental de l’hygiène et du respect pour l’environnement

Poubelles de tri, poubelles de bureau, cendriers… autant de produits indispensables à l’hygiène de vos locaux. Pour une gestion des déchets efficace, bien s’équiper facilite et encourage le tri et le recyclage.

Comment bien choisir vos équipements ? Manutan a conçu un guide complet pour vous accompagner : téléchargez notre livre blanc pour tout savoir sur le sujet.

Nichoir pour oiseaux et autres bricolages de printemps

Fabriquer son propre nichoir pour mésanges

Si vous aimez la compagnie des oiseaux, sachez que chaque saison apporte son lot d’opportunités en vue de les attirer dans le jardin de votre maison ou les coins de verdure qui entourent votre entreprise. En automne et en hiver, l’idéal est d’y jeter des poignées de graines et d’attacher des boules de graisse aux arbres. Et au printemps, il n’y a rien de tel que d’installer des nichoirs ! Nous nous intéresserons ici de plus près aux nichoirs idéaux pour mésanges charbonnières et mésanges bleues, deux espèces d’oiseaux qui vous rendront un service de taille… Celles-ci nourrissent en effet leurs petits de quantité de chenilles, ce qui vous débarrassera en partie des chenilles processionnaires et des pyrales du buis généralement présentes aux mois de mai, juin et juillet. Bref, vous faites d’une pierre deux coups !

Pour construire votre nichoir, achetez (en ligne) quelques planches de bois d’au moins 1,5 cm d’épaisseur ou récupérez de vieilles planches d’environ la même grosseur. Les dimensions idéales pour un nichoir à mésanges, qu’elles soient bleues ou charbonnières, sont pratiquement identiques. Construisez pour chaque espèce un nichoir de 12 cm de large, 12 cm de profondeur et de 26 cm de hauteur. Seule différence : percez un trou de 32 mm de diamètre pour le nichoir des mésanges charbonnières et de 28 mm pour les mésanges bleues.

 Source illustration : www.vogelbescherming.nl/in-mijn-tuin/nestkasten/zelf-een-nestkast-maken#

Sciez ensuite les planches aux dimensions indiquées, formez une sorte de boîte à partir de celles-ci et fixez-les au moyen d’un marteau et de clous ou de colle à bois. Prévoyez également pour votre nichoir un toit qui déborde légèrement au-dessus de l’entrée, de manière à éviter que les gouttes de pluie y pénètrent. Veillez à ce que ce toit soit étanche et ne le fixez pas au reste du nichoir. En l’attachant à l’aide d’une charnière, vous aurez la possibilité de l’ouvrir quand bon vous semble, non pas pour contempler vos pensionnaires, mais pour vider le nichoir une fois l’arrivée de l’automne et le nettoyer de fond en comble. Fixez enfin un crochet solide au dos de votre nichoir, et le tour est joué !

Accrochez le résultat final à un endroit calme (à environ deux mètres du sol pour que les chats n’y aient pas accès), de préférence à proximité d’un arbre ou d’un haut buisson, avec l’ouverture orientée vers le nord, le nord-est ou l’est. Veillez enfin à ce que le nichoir soit également placé à l’abri du vent, de la pluie et du plein soleil, et à ce que son ouverture ne soit pas obstruée par des branches.

Construire un hôtel à insectes

Vous souhaitez apporter encore plus de vie dans votre jardin ou autour de votre entreprise ? Un hôtel à insectes est la solution rêvée. D’ailleurs, vous pourrez très facilement en fabriquer un vous-même comme c’était le cas pour le nichoir à mésanges. Pour un exemplaire de grande taille, servez-vous de palettes en bois que vous superposerez et remplirez de briques, pommes de pin, tiges de bambou creuses, de roseaux et de blocs de bois dans lesquels vous forerez idéalement des trous de quatre à huit millimètres de diamètre. N’hésitez pas à également ajouter de la paille ou des plantes à votre magnifique hôtel !

un hôtel à insectes

Sachez par ailleurs qu’un hôtel à insectes vous aidera à combattre la présence de chenilles processionnaires, puisqu’il attirera les ichneumonidés, ennemis jurés de ces chenilles. Les ichneumonidés pondent en effet leurs œufs sur ceux des autres insectes pour que leurs larves, une fois sorties de l’œuf, puissent se nourrir des autres œufs. Or, votre hôtel à insectes est le terrain idéal pour le développement des ichneumonidés.

Votre soif de bricolage n’est pas encore étanchée ? Constituez-vous dans ce cas un stock de palettes pour construire votre propre canapé lounge pour le jardin !

Quels sont les transports écologiques du futur dans la Supply Chain ?

Les enjeux évoluent, la chaîne d’approvisionnement doit suivre le mouvement

À l’heure de la mondialisation, il est très facile de se procurer un produit venant de l’autre bout de la planète à un prix réduit. Mais l’envers de la médaille a un coût. Le transport de marchandises a sans conteste un impact majeur sur l’environnement. Les émissions de CO2 y sont pour beaucoup. Sont en cause notamment :

  • Des véhicules polluants ;
  • Un nombre de trajets important ;
  • Un manque d’optimisation des transports.

Pourtant, les attentes des clients ne sont pas des moindres. Ils souhaitent des délais de livraison toujours plus courts ainsi que des produits moins chers et de meilleure qualité.

Comment est-il alors possible de concilier la satisfaction client avec une chaîne d’approvisionnement verte ? La technologie évolue en ce sens et les transports écologiques du futur voient petit à petit le jour.

Des transports plus propres pour les longues distances

Si l’achat de matériaux locaux prend de l’ampleur dans les esprits et les gestes du quotidien, le transport de marchandises longue distance n’est pas prêt de disparaître.

En plus d’optimiser les conteneurs et les cargos pour qu’ils ne voyagent pas à moitié vide, le fret maritime met en place des actions pour réduire son empreinte carbone :

  • Diminution du taux de soufre dans le carburant utilisé ;
  • Baisse de la vitesse ;
  • Utilisation de biocarburants (huiles usagées, algues, résidus forestiers…) ;
  • Électrification des quais pour éviter aux navires de commerce de continuer de brûler du fioul une fois amarrés.

Sur terre, le milliardaire Elon Musk promet un train supersonique capable de se déplacer à plus de 1 000 km/h : l’Hyperloop. Ce projet pourrait bien révolutionner le transport de marchandises longue distance. L’Hyperloop est une capsule propulsée par un champ magnétique circulant dans un tube exempt d’air. Ainsi, aucun frottement ne ralentit le train. C’est un coût réduit en énergie et la garantie d’un transfert de marchandises en un temps record.

Des voitures autonomes pour les transports du futur de la Supply Chain

Les véhicules autonomes se positionnent comme une solution d’avenir pour les trajets en général, mais aussi pour les déplacements liés à la chaîne d’approvisionnement. Leurs atouts reposent principalement sur un moteur électrique non polluant et une fluidité de conduite entraînant une réduction des accélérations et des freinages intempestifs, très gourmands en énergie.

La démocratisation de ce moyen de transport vert a un impact à la fois sur les longues distances et sur la livraison du dernier kilomètre. Trains, navettes, camions, voitures, c’est un large panel de véhicules autonomes qui voit le jour progressivement.

Même les navires auront bientôt leur pilotage automatique. Deux projets de cargos électriques et autonomes sont ainsi en cours d’expérimentation. L’un est prévu d’être mis à flot en 2022 en Norvège, l’autre au Japon.

Des transports écologiques pour les trajets courts de la Supply Chain

Le coût environnemental de la logistique du dernier kilomètre est aujourd’hui bien connu. La livraison au destinataire final, même si l’adresse n’est qu’à 2 km de l’usine ou de l’entrepôt, génère beaucoup de pollution et est nocive pour la planète. Les émissions de CO2 dues à l’affluence des véhicules motorisés en centre-ville font du maillon final un maillon faible.

Le dernier kilomètre est donc un véritable défi écologique auquel la Green Supply Chain se doit de répondre. Pour pallier ce problème, de multiples transports du futur sont actuellement mis au point. Le but est d’alléger le trafic en ville et de lutter contre la pollution.

Bien entendu, les véhicules électriques et autonomes évoqués plus haut se positionnent comme une solution incontournable. D’ailleurs, les navettes autonomes commencent à voir le jour, chez Walmart, la chaîne d’hypermarchés américaine, par exemple. Mais ce ne sont pas les seules solutions écologiques possibles.

Pour ce qui est des petites distances et des colis légers, les drones s’imposent comme une alternative efficace et écologique. Dans les années à venir, il est fort probable de voir se développer des robots volants pouvant transporter des produits plus lourds et plus encombrants.

Mais les robots n’évoluent pas uniquement dans les airs. Les chariots autonomes font aussi progressivement leur apparition. Ces robots roulants dotés d’un GPS livrent les colis à leurs destinataires de façon totalement indépendante. Du fait de leur configuration, leur utilisation est plutôt réservée à la livraison en ville.

Dans le même ordre d’idée, des chariots suiveurs semi-autonomes secondent les livreurs lors de leurs tournées. Plutôt que d’utiliser une voiture, ces derniers peuvent se déplacer à pied, suivis de leur assistant. Ces robots fonctionnant avec une batterie électrique participent à la réduction des gaz à effets de serre, mais aussi à la diminution des nuisances sonores dans les villes.

Une gestion des transports plus intelligente pour une chaîne d’approvisionnement plus verte

Pour que les transports du futur soient plus écologiques, les innovations technologiques des véhicules ne suffisent pas. Il faut aller plus loin et se soucier de leurs trajets. Que manquerait-il à une navette électrique, autonome, sans aucune émission de CO2 ? Un parcours bien pensé et optimisé.

C’est en cela que les logiciels de gestion, de planning et d’analyse d’expédition tiennent une place importante. Les chargements se font en fonction de l’itinéraire et des arrêts prévus. L’organisation des marchandises est, elle aussi, calculée pour être optimisée : les premiers articles à livrer sont ainsi chargés en dernier et inversement. La vitesse de livraison est alors accrue.

L’optimisation des transports complète celle des entrepôts intelligents, qui en est la première étape.

L’écologie au cœur des moyens de transport de 2050

Les enjeux d’aujourd’hui ne sont plus les mêmes qu’il y a 30 ans. Ces dernières années ont vu émerger des solutions de transport innovantes qui laissent entrevoir un avenir plus vert. Grâce à ces avancées significatives, ce qui n’est à l’heure actuelle que les prémices d’une révolution technologique deviendra un système ultra-perfectionné d’ici 2050. Viendront également s’y ajouter de nouvelles possibilités. La robotique et l’intelligence artificielle font partie intégrante de cette évolution.

Sur la route d’un mode de consommation, de production et d’approvisionnement plus écologique, la Supply Chain doit évoluer et s’adapter. C’est en contribuant chacun à son échelle à ce projet commun que l’avenir pourra être plus vert.

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Pourquoi faut-il mener une politique d’achats responsables ?

Quelle est la définition d’un achat responsable ?

Pour les entreprises, un approvisionnement responsable consiste à intégrer et à respecter les engagements RSE  tout au long du processus d’achat et lors des prises de décision. Cela requiert une implication forte de l’ensemble des parties prenantes, qui doivent toutes être soucieuses de leur impact sur l’environnement.

Déployer une stratégie d’achat responsable nécessite donc de repenser ses besoins et ses sources d’approvisionnement en intégrant ces 3 principaux critères :

  • L’environnement : réduction des gaz à effet de serre, préservation des ressources, performances énergétiques, traitement des déchets, produits éco-conçus ;
  • L’éthique sociale et la transparence : respect des Droits de l’Homme et des conditions de travail, inclusion, insertion et diversité ;
  • L’économie : réduction des risques, performance produit, maîtrise des coûts et des délais.

Face à la concurrence, les achats responsables offrent une réelle opportunité de différenciation aux entreprises et contribuent à stimuler l’innovation.

Publié en prolongement de la norme ISO 26000, le référentiel international ISO 20400 décrit les bonnes pratiques de l’achat responsable, aussi appelé achat éco-responsable.

Par ailleurs, le site communautaire Procurement Leaders donne quatre bonnes raisons de tracer l’ensemble de ses activités, en précisant que l’impératif stratégique de systématiser les achats responsables ne peut être envisagé qu’à deux conditions : réduire le panel de fournisseurs et recourir aux ressources digitales.

Les règles sont de plus en plus contraignantes

Le jeu se durcit chaque année sous l’effet de l’accumulation de législations. Si les 10 principes du Global Compact[1] ne s’imposent qu’aux organisations qui en signent la charte, des règles beaucoup plus impératives ont fleuri sur chacun des continents. La loi fédérale américaine punissant la corruption d’agents publics à l’étranger (US Foreign Corrupt Practices Act) et le règlement européen fixant les obligations en matière de RSE (EU CSR Reporting Duty) sont deux exemples du maillage serré qui encadre les comportements des sociétés dans le monde.

Ces régulations ont en commun d’étendre la responsabilité des grands donneurs d’ordre à leurs fournisseurs et sous-traitants.

Les consommateurs finaux sont toujours plus engagés et concernés

Une usine qui ne remplit pas ses devoirs en matière de droits humains dans un pays étranger, un sous-traitant peu regardant sur le respect de l’environnement et c’est la réputation de toute l’entreprise qui est mise à mal. Aujourd’hui, un écart de conduite d’un des éléments de la chaîne de valeur, répercuté sur les réseaux sociaux, induit un rejet immédiat de la part des consommateurs. Acheter responsable et être capable de le prouver contribue à renforcer son image de marque, à fidéliser ses clients et à en attirer de nouveaux.

D’après une récente étude sur la consommation durable publiée par Think with Google, 82 % des consommateurs affirment accorder plus d’importance au développement durable depuis la crise sanitaire. De même, 78 % des personnes interrogées estiment que les grandes entreprises ont leur rôle à jouer. Autant de données qui soulignent l’enjeu des politiques RSE et l’intérêt croissant des consommateurs pour les marques durables.

À titre d’exemple et face à l’accélération des achats en ligne, 30 % des Français et des Britanniques se disent préoccupés par le recyclage des emballages. En Allemagne, ils sont 25 %. Encore une fois, la transparence et l’engagement environnemental sont des leviers de performance qu’il ne faut pas hésiter à utiliser.

Choisir un panel réduit de fournisseurs respectueux est économique

La méthode traditionnelle d’audit de ses fournisseurs est consommatrice de trop de ressources pour évaluer correctement des milliers de fournisseurs sur la base des nombreux indicateurs RSE. Cette évaluation n’est pas à la portée des petites et moyennes entreprises. Il ne reste aux organisations attentives à leur réputation et engagées dans les achats responsables qu’à sélectionner un nombre réduit de partenaires partageant les mêmes valeurs. L’objectif est alors d’éviter d’introduire dans leur chaîne de valeur des produits ou des services entachés par des comportements non respectueux. Comme évoqué plus haut, les conséquences seraient très préjudiciables pour les entreprises.

La technologie est efficace pour renforcer la solidité de la chaîne RSE

La digitalisation de la chaîne d’approvisionnement donne les moyens de systématiser la détection de comportements non conformes par rapport à l’éthique des affaires, au respect des droits humains ou à la préservation de l’environnement.

L’identification des risques associés à chaque fournisseur permet aux entreprises de prendre rapidement les décisions qui s’imposent pour écarter les acteurs les moins scrupuleux et, ainsi, se protéger des répercussions.

À l’inverse, la même technologie appliquée aux fournisseurs les plus engagés renforce les liens de proximité au sein de l’écosystème. Les valeurs partagées et la cohérence des comportements doivent véritablement inspirer l’action des acheteurs.

Toutes les formes d’organisation sont impliquées dans la construction d’une stratégie d’achats durables. Collectivités, entreprises de services et du secteur industriel ont chacune leur petite révolution à accomplir. Mais qui ne signerait pas pour une stratégie durable performante dans un environnement si incertain ?

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[1] Le Global Compact des Nations Unies est la plus importante initiative internationale d’engagement volontaire en matière de développement durable, regroupant plus de 12 000 participants dans 170 pays.

Quels sont les bénéfices du Made in Europe pour l’entreprise et les clients ?

Quels sont les bénéfices du Made in Europe pour l’entreprise ?

Implanter son entreprise au sein de l’Union européenne apporte un certain nombre d’avantages, notamment la libre circulation des biens et des personnes, les facilités économiques ou encore le développement de la RSE.

L’Union européenne et la libre circulation des biens et personnes

L’une des mesures les plus emblématiques de l’UE, c’est la libre circulation des biens et des personnes. Cet accord passé entre les États membres permet aux entreprises et à leurs collaborateurs de passer les frontières beaucoup plus simplement que dans le cas d’autres pays qui n’en font pas partie.

De cette manière, les entreprises peuvent plus facilement commercer entre elles d’un pays à l’autre sans subir, ou très peu, de contrôle aux frontières. Cet approvisionnement local auprès de fournisseurs établis dans un autre pays de l’union occasionne un véritable gain de temps et une fluidité des échanges.

L’Union européenne et les facilités économiques

L’UE offre de nombreuses facilités économiques à ses pays membres et donc aux entreprises qui y sont domiciliées. Hormis la libre circulation, les entreprises européennes peuvent profiter d’un choix de parties prenantes beaucoup plus vaste. Elles sont notamment à même de sélectionner les fournisseurs qui répondent le mieux à leurs besoins, sans avoir à prendre en compte leur nationalité et les potentielles contraintes induites.

Au sein du service des achats, les entreprises peuvent opter pour des fournisseurs au niveau européen, présentant des conditions de travail satisfaisantes et des produits de qualité. En effet, ces fournisseurs sont soumis aux mêmes réglementations et politiques que les autres entreprises de l’UE. Les entreprises peuvent ainsi connaître avec certitude la provenance et la manière de travailler de leurs fournisseurs.

En plus de la confiance que l’entreprise peut accorder à ses fournisseurs concernant la qualité et les délais de livraison, faire fabriquer ses produits au sein de l’UE lui permet également de rationaliser ses achats indirects (fournitures de bureau, emballage, hygiène, équipement et protection…) en fonction de normes européennes. En faisant ce choix, l’entreprise peut faire de réelles économies en termes d’achats.

Outre les gains de marge brute que les entreprises réalisent en prenant cette décision de rationaliser leurs achats indirects, elles bénéficient également d’autres avantages tels que :

  • Une meilleure transparence ;
  • Un contrôle plus facile de la qualité/prix ;
  • Une sécurisation des approvisionnements…

Autant d’atouts qui permettent à l’entreprise d’être plus pérenne, de certifier les délais de livraison de ses marchandises tout en ayant davantage confiance en ses fournisseurs et en la qualité des composants mis à sa disposition.

Manutan a fait le choix de la rationalisation des achats indirects et vous partage ses bonnes pratiques.

L’Union européenne et la RSE

Le Made in Europe est également gage d’un certain niveau de RSE que les entreprises doivent mettre en place, car l’UE s’engage au niveau social et environnemental. En effet, étant la plus grande union entre États au monde, elle a le pouvoir de faire changer les choses, d’autant plus que ses membres ont saisi l’importance des défis planétaires que sont le développement durable et l’écologie pour l’avenir de tous. Elle a donc mis en place des normes auxquelles les entreprises doivent se plier.

À titre d’exemple, le label Responsibility Europe, créé en 2021, a pour but d’offrir une portée européenne, voire internationale, aux entreprises labellisées RSE au niveau national en les fédérant autour d’une certification commune. L’objectif est ici de donner une identité européenne à la RSE.

Ce label s’impose ainsi comme une opportunité pour les entreprises déjà engagées dans la RSE tout en constituant un gage supplémentaire de qualité, d’engagement et de transparence pour les clients. Un nombre croissant de consommateurs souhaitent d’ailleurs consommer plus responsable et se tournent vers des marques qui agissent au quotidien en faveur du bien-être social et environnemental.

Quels sont les bénéfices du Made in Europe pour les clients ?

Le Made in Europe présente de réels avantages pour les clients. Avec cette certification, ils ont accès à davantage de transparence concernant les produits qu’ils achètent et ce qui les entoure (composition, conception, qualité, etc.). En effet, puisque les entreprises qui ont opté pour le Made in Europe sont toutes soumises aux mêmes politiques et réglementations, les produits qu’ils commercialisent au sein de l’UE affichent le même niveau de conformité.

L’établissement de normes de qualité et de sécurité et leur respect par les entreprises font augmenter la confiance que les consommateurs leur témoignent. Un choix gagnant-gagnant qui améliore l’image des entreprises tout en garantissant un certain standard pour les clients.

L’Union européenne apporte de nombreux bénéfices à la fois aux entreprises et à leurs clients, car elle a mis en œuvre des normes et réglementations partagées par tous les États membres. Plus qu’un gage de qualité et de conformité, ce sont des standards économiques, de libre circulation et de RSE qui ont été mis en place pour faciliter les échanges et le commerce entre les pays au sein de l’UE.

Téléchargez aussi notre livre blanc ‘Politique achats et RSE’.

[1] Objectifs et valeurs (europa.eu)

Les 5 critères RSE pour choisir un fournisseur engagé

Critère n° 1 – La gestion environnementale de son activité

Seule, impossible pour une entreprise d’avoir un effet significatif sur l’environnement. Ensemble, il est possible d’agir pour la planète. Chacun à son niveau est acteur : le consommateur, lorsqu’il opte pour des produits durables, mais aussi l’entreprise lorsqu’elle favorise des partenariats éco-responsables.

L’économie circulaire est un incontournable de l’achat responsable. Elle suppose une collaboration plus forte entre donneurs d’ordre et fournisseurs. C’est une stratégie gagnant-gagnant, car elle est basée sur le partage de valeurs environnementales communes. En choisissant un prestataire allant dans la même direction que vous, vous avancerez ensemble vers des pratiques plus durables.

Un fournisseur responsable prend ses décisions en pesant leur impact sur l’environnement. Son offre se caractérise par les éléments suivants :

  • Des produits éco-labellisés (Ecolabel, Ecosert…) ;
  • La vente de produits de seconde main ;
  • La valorisation de ses retours produits ;
  • La gestion responsable de ses déchets ;
  • L’amélioration de son efficacité énergétique ;
  • La réduction de ses émissions de gaz à effet de serre.

Ces actions menées en faveur du développement durable peuvent s’inscrire dans une charte RSE garantissant une politique d’achats responsables pour chaque fournisseur.

Critère n° 2 – La dimension éthique de son entreprise

L’éthique va au-delà des obligations morales d’une organisation. Elle englobe la manière dont celle-ci interagit tant en interne qu’en externe. Cette notion est indissociable de la RSE, c’est le cœur même de la mise en œuvre d’une stratégie responsable. Elle s’accompagne de l’établissement de règles promouvant les pratiques éthiques. L’humain et le respect tiennent une place centrale dans cette politique d’entreprise. En choisissant un fournisseur ayant ces valeurs ancrées dans son ADN, vous vous garantissez une base de collaboration solide.

Comment s’assurer qu’une entreprise respecte les fondamentaux de l’éthique ? La loyauté est une valeur clé dans les relations commerciales. D’ailleurs, la norme ISO 26000 la prend en compte. Voici les questions à vous poser :

  • Votre fournisseur offre-t-il une communication transparente ?
  • A-t-il déjà été impliqué dans des accusations de corruption ?
  • Respecte-t-il les règles en matière de concurrence ?

L’adhésion au Global Compact des Nations Unies atteste de l’engagement de vos fournisseurs dans la lutte contre la corruption, mais aussi de leurs actions pour respecter et promouvoir les droits de l’Homme.

Critère n° 3 – La place de la diversité et de l’inclusion dans sa gestion RH

Pour rester en accord avec vos valeurs sociales, choisissez des fournisseurs qui les partagent. L’inclusion et la diversité font partie des bases d’une démarche RSE. Ainsi, voici quatre éléments à vérifier avant de vous engager dans une relation commerciale.

La parité homme-femme

L’égalité professionnelle femmes-hommes fait partie des priorités de la Commission européenne. Les États membres encouragent les managers à garantir cette parité des genres. Des objectifs à atteindre d’ici 2025 ont ainsi été fixés et des mesures contraignantes ont été mises en place pour y parvenir, notamment en matière de transparence salariale.

L’intégration de personnes en situation de handicap

Pour vous assurer de l’engagement de vos fournisseurs, étudiez avec soin le degré d’inclusion des personnes en situation de handicap dans leur structure. Ont-ils publié le taux de travailleurs handicapés  parmi leurs effectifs ? Une communication transparente apporte du crédit aux actions qu’ils mènent dans ce sens.

L’absence de discrimination

La diversité est également l’une des forces de la politique RSE. Elle passe par un recrutement sans discrimination (genre, origines, religion, orientation sexuelle, etc.). Cette intelligence collective associée à celle de vos équipes renforce votre responsabilité sociale et sociétale.

La formation et l’accès à l’emploi des jeunes

L’inclusion de jeunes est un levier de performance indéniable dans la stratégie RSE. Mais vos fournisseurs sont-ils de cet avis ? Recrutent-ils des alternants et de jeunes diplômés ? En choisissant une entreprise engagée dans l’inclusion des juniors, vous vous assurez de travailler avec une équipe dynamique, prête à s’adapter au marché de demain.

Critère n° 4 – Le respect et la promotion des droits de l’Homme

Le respect des droits de l’Homme va plus loin que la simple application des obligations légales. La mise en place d’actions pour le bien-être et la protection des collaborateurs est signe d’un intérêt sincère. Il s’agit d’un fondamental de la démarche RSE, car chaque entreprise a un impact social et sociétal significatif. La résultante première d’une telle stratégie est l’augmentation de la productivité. Des équipes épanouies sont beaucoup plus investies dans leur activité. Chaque année, le site Great Place to Work établit le classement des entreprises où il fait bon travailler. Choisir des fournisseurs plaçant l’humain au centre de leurs valeurs vous garantit une collaboration agréable.

Le respect des droits d’Homme peut être identifié à différentes étapes de la chaîne de production ou d’approvisionnement. En échangeant avec vos potentiels fournisseurs, vous pouvez détecter les principaux risques de violation de ces droits. Par exemple, quels sont ses sous-traitants et leurs lieux d’implantation géographique ? Une étude ciblée permet de repérer des pratiques qui enfreignent les règles de sécurité ou le recours au travail des enfants. Une communication transparente vous aidera à déterminer la qualité de la politique RSE menée par chaque prestataire.

Critère n° 5 – La certification de sa politique engagée

La certification EcoVadis évalue la performance RSE des entreprises. C’est une référence reconnue à l’international. Cette évaluation est fiable, car elle intègre un processus de suivi continu. EcoVadis propose un accompagnement pour que chaque entreprise puisse atteindre ses objectifs RSE. L’inclure dans vos critères de sélection lors de vos appels d’offres vous permettra d’identifier les prestataires engagés et dignes de confiance.

Les normes ISO 26000 et ISO 20400 sont incontournables pour le développement des achats responsables. La norme ISO 26000 est un standard international qui définit les grandes lignes d’une politique RSE. Elle reprend les quatre premiers critères mentionnés dans cet article. Dans son prolongement, la norme ISO 20400 atteste la mise en place d’une stratégie d’achats responsables. Elle encourage les entreprises à impliquer leurs fournisseurs au-delà du rang 1. Le respect de ces normes est déterminant dans le choix de vos futurs prestataires.

En vous fondant sur les éléments les plus concrets et objectifs possible lors de vos appels d’offres, vous êtes certain de prendre une décision éclairée. Vous pourrez ensuite intégrer ces critères RSE dans vos contrats. C’est un partenariat gagnant-gagnant entre donneur d’ordre et fournisseurs. Grâce à un souci commun pour le développement durable, les valeurs éthiques et le respect des droits de l’Homme, ensemble, vous aurez un impact significatif sur la mise en place de pratiques plus responsables.

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