Savin’side®, la méthode pour optimiser vos achats de classe C

L’enjeu des achats de classe C

Selon la loi de Pareto, aussi intitulée loi des 20-80, les achats de classe C (ou achats indirects) représentent 5 % des dépenses totales d’une entreprise mais totalisent 50 % du nombre total de segments d’achats.

Si l’on applique la matrice de Kraljic en croisant l’enjeu financier, qui reste relativement faible sur cette catégorie d’achats, avec le niveau de risque global, les achats de classe C peuvent alors être classés en deux sous-catégories : les achats simples (qui présentent un risque faible) et/ou les achats critiques (qui comportent un risque important).

Dès lors, deux grands enjeux se dessinent autour des achats de classe C, auxquels il convient d’appliquer une stratégie adaptée :

  • Tout d’abord, il s’agit de la maîtrise des coûts totaux d’acquisition (TCO) de ces achats. En effet, la gestion des achats de classe C renferme jusqu’à 70 % des coûts cachés[2]. Ces coûts sont liés à la multiplicité des fournisseurs, aux achats hors processus, aux processus défaillants, à la gestion des erreurs et retours, etc.
  • En parallèle, les services achats doivent porter leur attention sur la sécurisation, tout particulièrement quand il est question d’achats critiques. Pour ce faire, elles doivent s’appuyer sur des fournisseurs en mesure de garantir la qualité et l’origine des produits, le respect des normes et des réglementations, etc.

Savin’side®, une méthode « Lean-Agile » pour optimiser ses achats de classe C

Le groupe Manutan a créé une méthode pour accompagner ses clients Grands Comptes dans l’optimisation des achats de classe C. Développée par des acheteurs pour des acheteurs, Savin’side® s’appuie sur l’analyse des données, une approche Lean et un cadre méthodologique agile.

Cette stratégie vise à mieux maîtriser les coûts totaux d’acquisition, et ainsi à améliorer la gestion de cette typologie d’achats, à travers six leviers d’optimisation :

La rationalisation du portefeuille fournisseurs

Parce que les achats de classe C concentrent jusqu’à 75 % des fournisseurs[3], ils engendrent d’importants coûts administratifs. Il s’agit des coûts de gestion des fournisseurs (évalués en moyenne à 1 000 €/fournisseur/an) et des coûts transactionnels. C’est pourquoi il convient de réduire la taille du portfolio de fournisseurs en remplaçant certains fournisseurs (représentant de faibles dépenses annuelles ou couvrant un périmètre local par exemple) par un distributeur unique proposant une large offre de références.

L’optimisation de la sélection de produits

Les clients internes sont rarement guidés dans leurs choix en matière d’achats de classe C. Cela aboutit généralement à l’achat de produits haut de gamme, c’est-à-dire de grande qualité, d’une marque à (forte) notoriété et à prix élevé. Cependant, ce n’est pas toujours pertinent quand il est question d’achats simples, et cela engendre des coûts directs. L’idée est donc d’optimiser la sélection de produits en s’assurant qu’ils répondent aux besoins fonctionnels des clients internes, de manière à éviter ce phénomène de sur-qualité.

La digitalisation des transactions

Quand on sait que les achats de classe C totalisent 60 % du volume de commandes[4], il semble impératif d’en optimiser le processus transactionnel. Pour cela, les services achats peuvent commencer par dématérialiser le processus Procure-to-Pay, depuis le choix du produit jusqu’à la facturation. En plus d’améliorer l’efficacité au sein de l’entreprise, cette stratégie permet de générer des économies financières et des bénéfices environnementaux.

L’optimisation logistique

La multiplicité de fournisseurs et de commandes entraîne un grand nombre de livraisons, mobilisant différents collaborateurs de l’entreprise (sécurité, flux entrants, magasiniers…) sans réelle valeur ajoutée. Pour booster la productivité de chacun, les directions achats peuvent améliorer les processus de livraison et de mise à disposition des produits aux utilisateurs à travers différents services : livraisons personnalisées ou cadencées, distributeurs automatiques industriels, etc.

Déploiement de l’accord-cadre

Lorsque les politiques achats ne sont pas correctement respectées dans une entreprise, cela engendre une perte financière directe et la multiplication des achats sauvages. Les directions achats doivent s’assurer que les avantages négociés dans le contrat avec un fournisseur sont pleinement exploités par l’ensemble des sites de leur entreprise et sensibiliser les clients internes si besoin (visite des sites, campagne marketing…).

Le pilotage de la qualité

La non-qualité est disséminée partout dans l’entreprise, alourdissant la gestion des achats. C’est pourquoi il est capital de résoudre les causes racines des dysfonctionnements identifiés pour ainsi améliorer le taux de service.

Alors que l’efficacité opérationnelle et la réduction des coûts comptent parmi les priorités des directions achats, l’optimisation des achats de classe C représente un formidable levier d’action. Une telle stratégie fait écho au Lean Procurement : traquer les « gaspillages » de façon continue pour créer de la valeur.

Téléchargez notre livre blanc “Lean procurement et création de valeur”.

[1] [2] [3] [4] Source : groupe Manutan

Comment mettre en place une gestion des déchets performante en entreprise ?

Gestion des déchets en entreprise : quelle est la réglementation en vigueur ?

D’après la directive 2008/98/CE du Parlement européen et du Conseil du 19 novembre 2008, « toute substance ou tout objet dont le détenteur se défait ou dont il a l’intention ou l’obligation de se défaire » est considéré comme un déchet.

Cette législation classe les déchets selon une hiérarchie (prévention, réemploi, recyclage, valorisation à d’autres fins, élimination) qui pose une base sur laquelle les entreprises peuvent bâtir leur politique de gestion des déchets.

Celles-ci doivent ainsi s’engager à gérer leurs déchets « sans créer de risque pour l’eau, l’air, le sol, la faune ou la flore, sans provoquer de nuisances sonores ou olfactives, ou sans porter atteinte aux paysages et aux sites présentant un intérêt particulier ». Tous les secteurs sont concernés (restauration, bureaux privés, chantiers, établissements publics, commerces…).

La directive prévoit également que les entreprises « [procèdent] [elles]-mêmes [au] traitement [de leurs déchets] ou [qu’elles le fassent] faire par un exploitant reconnu officiellement ». Il est par ailleurs de la responsabilité des entreprises de trier les déchets qu’elles génèrent en fonction de leur nature.

Qu’elles se chargent elles-mêmes du traitement ou qu’elles délèguent cette tâche à une prestataire, il convient que les matières soient traitées dans le réseau adéquat et que le suivi des expéditions soit enregistré.

Ces mesures s’appliquent à la fois aux déchets issus de l’activité des collaborateurs et à ceux générés sur place lors de la production.

Comment organiser la gestion des déchets en entreprise ?

La chaîne de suivi des déchets est composée de deux maillons : le management interne et externe.

5 étapes pour une gestion des déchets efficace

Mettre en place une démarche optimale pour gérer ses déchets en entreprise peut se faire en 5 phases.

1 – Faire l’état des lieux

Au moment de dresser l’état des lieux, il convient de se poser un certain nombre de questions concernant les déchets générés par l’entreprise :

  • Quelle est la quantité de déchets produite ?
  • De quelle nature sont ces déchets ?
  • Sont-ils recyclables ? Réutilisables ? Dangereux ?
  • Peuvent-ils être réduits ?

Clarisse Chang, analyste RSE senior chez EcoVadis[1], indique : « Il peut être intéressant de se comparer aux autres entreprises de son secteur pour identifier sa performance relative, et affiner ses objectifs. »

Une fois l’analyse de la situation faite, une politique de gestion des déchets peut être mise en place.

2 – Établir la stratégie de traitement des déchets

Le plan d’action se compose de plusieurs catégories qui peuvent répondre aux problématiques suivantes :

  • Quels déchets peuvent être réutilisés, recyclés, réduits et éliminés ?
  • Peuvent-ils entrer dans un processus de valorisation et créer de nouveaux produits ?
  • Peuvent-ils être transformés pour générer une source énergétique ?
  • Comment les gérer en interne et en externe ?
  • À quelle société faire appel pour la collecte ?
  • Où placer les conteneurs de recyclage pour une utilisation simplifiée ?
  • Comment communiquer pour que toutes les parties prenantes se sentent investies ?

Tout en gardant en tête que le meilleur déchet est celui que l’on ne produit pas, l’entreprise doit réfléchir à une stratégie dont la mise en place lui permettra de limiter au maximum son impact.

3 – Choisir le bon prestataire

Selon les besoins de l’entreprise, un prestataire externe peut être plus à même de fournir les services adaptés. Pour faire le bon choix, il convient de se poser quelques questions, notamment :

  • Le prestataire doit-il uniquement fournir le matériel pour le tri ? Si oui, la collecte sera alors réalisée par un autre intervenant ou par une société de nettoyage.
  • Doit-il s’occuper de la collecte des déchets une fois ceux-ci transférés dans les bacs centralisés ?
  • Intervient-il directement dans la collecte des déchets dans les boxes de tri ?

4 – Maîtriser les coûts

Les coûts relatifs à la gestion des déchets ne concernent pas uniquement le tarif du prestataire externe. Sont également à prendre en compte :

  • Le matériel de stockage acheté ou loué ;
  • La fréquence de collecte ;
  • La méthode de traitement des déchets…

La tarification varie en fonction des services requis. L’entreprise devra donc gérer son budget au regard de la prestation dont elle a besoin.

5 – Mettre en place la gestion des déchets

Les besoins ont été identifiés, le prestataire a été choisi, le budget a été alloué… Il reste alors à passer à l’action ! Après l’établissement de la politique de traitement des déchets et la signature du contrat avec le prestataire sélectionné, il reste toutefois à faire circuler l’information de façon claire au sein de l’entreprise.

Bien gérer ses déchets en entreprise : une implication de tous

Afin que la stratégie soit respectée, chacun doit comprendre les tenants et les aboutissants de la stratégie de gestion des déchets au sein de l’entreprise. Cela passe par la nécessité d’éduquer les collaborateurs.

Pour ce faire, de nombreuses actions peuvent être mises en place, comme :

  • Une communication par e-mail ;
  • Un affichage clair sur les boxes de recyclage ;
  • Des formations ;
  • Des activités ludiques pour motiver les employés à participer ;
  • La création d’un guide spécial « Comment bien trier mes déchets au bureau ».

Une intervention externe neutre, telle que la notation EcoVadis, peut aider à faire passer les messages en interne, comme le précise Clarisse Chang :

« [Cette] notation étant externe, elle offre une neutralité utile pour communiquer en interne, et mobiliser les collaborateurs autour de la démarche de réduction des déchets. »

La relation acheteurs-fournisseurs évolue vers un engagement commun

La fonction achats doit s’assurer que ses fournisseurs respectent les normes écologiques. Ces deux partenaires doivent travailler conjointement, en vue de proposer des améliorations progressives en faveur de l’environnement.

La gestion des déchets en entreprise est un cercle vertueux, comme l’explique Clarisse Chang :

« Vous êtes légitime pour demander à vos fournisseurs de faire de même, car leur score [EcoVadis] impacte le vôtre, ainsi que celui de vos clients. […] La gestion des déchets devient alors synergique, et génère un cercle vertueux inter-entreprises. »

L’entreprise qui décide de faire évaluer ses performances en matière de développement durable se voit notée, entre autres, sur ses achats. Si ce n’était pas déjà le cas, elle privilégiera dès lors des fournisseurs responsables, car leur impact écologique influe nécessairement sur celui de l’entreprise.

C’est une vraie collaboration qui se tisse entre acheteurs et fournisseurs. Ce qui, par le passé, n’était qu’une simple transaction se transforme aujourd’hui en un travail d’équipe où chaque intervenant joue un rôle majeur. L’un remet en question l’autre, les propositions de l’un font naître de nouvelles idées chez l’autre : quelles matières privilégier ? Y a-t-il possibilité de valorisation énergétique ? Etc.

Comme le dit le proverbe, « Tout seul, on va plus vite. Ensemble, on va plus loin ».

Pour développer une politique d’achats responsable, téléchargez notre livre blanc « Politique d’achats et RSE ».

[1] Service d’évaluation et de notation de la performance RSE et développement durable des entreprises à l’échelle internationale

Directeur achats : fiche métier

Quels sont les missions d’un directeur des achats ?

Le rôle du responsable des achats est de définir et de mettre en œuvre la stratégie et la politique achats, en accord avec l’environnement et les besoins de l’entreprise.

La mission d’un responsable d’achats implique ainsi de mobiliser ses compétences pour le développement de l’entreprise, notamment à travers la maîtrise des dépenses.

Ainsi, un directeur des achats remplit cinq missions principales :

  • Définir la stratégie et la politique achats : échanger avec la direction générale pour s’adapter aux objectifs stratégiques, réaliser une veille économique, recueillir les besoins des différents services…
  • Manager le service achats : optimiser son organisation, recruter de nouveaux talents, animer et former son équipe…
  • Participer aux négociations : accompagner ses équipes sur les dossiers sensibles ou stratégiques, suivre les accords-cadres…
  • Piloter les projets achats : assurer un suivi par jalons, mettre en place les processus et outils…
  • Suivre les fournisseurs et les performances achats : élaborer un cahier des charges, définir les indicateurs clés de performance, observer l’ensemble des coûts et du budget achats, réaliser un reporting régulier…

Tout au long de sa carrière, le directeur des achats poursuit sa recherche de produits ou de services de qualité au meilleur prix. Fin négociateur, son rôle est de conclure des partenariats avec des fournisseurs respectant leurs engagements (délais de livraison, démarche RSE, rapport qualité/prix…).

Il arrive que les missions du directeur des achats évoluent en fonction des besoins, mais aussi du secteur d’activité de l’entreprise. Son champ d’intervention s’élargit, touchant alors l’approvisionnement, la logistique, voire le marketing dans certains cas. Le métier de responsable des achats s’oriente de plus en plus vers la création de valeur, notamment à travers la recherche de solutions innovantes et la prise en compte des critères environnementaux.

Quelles sont les compétences d’un directeur achats ?

Comme pour tout métier, un directeur achats doit combiner savoir-faire et savoir-être. Les compétences attendues d’un directeur des achats sont donc variées.

En matière de savoir-faire, le responsable des achats doit maîtriser :

  • Les techniques commerciales et de négociation ;
  • Les outils et solutions de gestion des achats sur le marché comme l’e-procurement ou l’e-sourcing ;
  • L’environnement de l’entreprise : secteur d’activité, métiers, contraintes économiques et d’organisation, produits et services nécessaires à la production et au bon fonctionnement ;
  • Les connaissances juridiques essentielles : droit commercial, réglementation des douanes, du transport de marchandises, etc. ;
  • La culture économique ainsi que l’actualité nationale et internationale ;
  • La gestion de projets et les procédures d’appels d’offres ;
  • Une ou plusieurs langue(s) étrangère(s), notamment l’anglais.

En matière de savoir-être, le directeur achats doit faire preuve de :

  • Charisme et d’aptitudes relationnels pour collaborer avec ses équipes, les autres services de l’entreprise, les fournisseurs et la direction générale ;
  • Résistance au stress et ténacité, notamment pour le cas de négociations stratégiques ;
  • Écoute active pour comprendre les besoins de ses nombreux interlocuteurs ;
  • Créativité pour concevoir de nouveaux leviers d’optimisation ;
  • Recul et vision globale pour orienter sa stratégie sur le long terme ;
  • Autonomie et adaptabilité pour optimiser ses relations avec les différents partenaires.

Quelle formation pour devenir directeur des achats ?

Les compétences dont il faut faire preuve pour devenir directeur achats s’acquièrent grâce au suivi d’une formation initiale, d’années d’expérience et de mises à niveau régulières.

Pour accéder au poste de responsable des achats, il convient d’être un cadre confirmé bénéficiant d’une dizaine d’années d’expérience professionnelle dans les achats, mais aussi de détenir le diplôme adéquat, généralement de niveau Master.

Pour devenir les directeurs des achats de demain, les étudiants peuvent passer par une école de commerce, une école d’ingénieurs généraliste ou spécialisée. Un Master en management, en économie ou en gestion des achats permet également de gagner en compétences et, ainsi, de disposer des connaissances nécessaires pour exercer ce métier à responsabilités.

Dans le cadre de sa formation, le futur responsable des achats apprend à appréhender l’ensemble des marchés au niveau mondial. Le développement des compétences digitales est également bien ancré. Une fois diplômé, il maîtrise la chaîne de valeur dans un environnement soumis à une accélération continue.

Quel est le salaire d’un directeur des achats ?

Pour un directeur des achats, le salaire annuel moyen s’évalue à environ 105 000 € (£40,000 – £50,000 en Grande-Bretagne). Bien entendu, cela varie selon son niveau d’expérience dans le métier, l’entreprise pour laquelle il travaille et le salaire moyen en vigueur dans le pays où il se trouve.

En général, le responsable des achats est employé par un grand groupe. Les entreprises de plus de 500 salariés recrutent également des profils pour endosser ce type de responsabilité. De plus en plus recherchées, ses compétences lui ouvrent de nombreuses portes. Ainsi, un directeur des achats peut aussi bien travailler dans le secteur de l’automobile ou de la grande distribution que des télécommunications.

Dans ses premières années en poste, ce professionnel peut toucher entre 60 000 et 70 000 € brut par an. Lorsqu’il est senior, c’est-à-dire qu’il dispose de plus de huit années d’expérience, ou qu’il travaille dans certains secteurs d’activité, le directeur des achats peut alors percevoir jusqu’à 150 000 € annuels.

Sur le long terme, le responsable des achats peut évoluer et devenir directeur des opérations, directeur industriel ou encore directeur général.

Pour en savoir plus, découvrez quels sont les enjeux actuels et à venir des directeurs des achats.

Guide : sécuriser mon approvisionnement durable en 5 étapes

1 – Fédérer les équipes autour du développement durable

Impossible d’atteindre ses objectifs de développement durable (ODD) sans l’adhésion des équipes. Pour les persuader de la réelle plus-value à en faire une priorité, il faut en être convaincu soi-même. N’hésitez donc pas à vous former sur les pratiques d’approvisionnement durable efficaces et à consulter régulièrement des sites spécialisés.

L’étape suivante consiste à insuffler cet esprit éco-responsable aux collaborateurs. L’utilisation de techniques de team building RSE est un excellent moyen de les impliquer. Ainsi, grâce à un plan d’action en adéquation avec le discours de l’entreprise, il est plus facile d’obtenir un engagement collectif.

Chaque collaborateur de l’entreprise est acteur de la chaîne d’approvisionnement durable, de l’achat de nouveaux produits ou services à la réduction des déchets. Pour les sensibiliser à l’impact positif d’un approvisionnement durable de qualité, il faut prendre le temps de les former et de leur expliquer les rouages de la gestion des achats. Ils doivent connaître les bénéfices environnementaux, sociaux et économiques d’un tel pilotage. En étant au fait de l’ensemble des enjeux, ils se sentiront plus impliqués et motivés à agir à leur niveau. Cette étape est essentielle, car elle bâtit une chaîne d’approvisionnement durable sur des bases solides.

2 – Concrétiser la stratégie d’approvisionnement durable

Nommer des référents en développement durable permet de diffuser la stratégie de l’entreprise auprès des équipes et des fournisseurs. Pour coordonner les actions à chaque niveau de la chaîne d’approvisionnement, il peut être pertinent de créer un pôle dédié. Les membres de ce pôle suivront de près l’impact environnemental des pratiques de l’entreprise et les pistes d’amélioration pour réduire le coût de la Green Supply Chain. Identifier précisément le rôle de chacun sécurise la chaîne d’approvisionnement durable tout en augmentant la rentabilité.

Pour atteindre les objectifs du plan de gestion, il convient de mettre en place des procédures adaptées. Celles-ci seront d’autant plus efficaces si elles sont conçues en partenariat avec des experts en développement durable. Cela permettra en effet de tracer une ligne conductrice qui aboutira à l’adoption de pratiques responsables à chaque niveau de la Supply Chain.

Cette étape nécessite que les collaborateurs et fournisseurs comprennent l’impact de ces directives sur la chaîne d’approvisionnement durable. Alors, ils veilleront au fil du temps au respect de ces solutions éco-responsables.

3 – Faire des fournisseurs des éco-partenaires

Les achats responsables ont transformé les relations de l’entreprise avec ses fournisseurs. Une valeur commune lie ces deux entités : le déploiement de leur politique RSE. Dans ce cadre, la norme internationale ISO 20400 a été créée pour répondre à deux enjeux :

  • Certifier la mise en œuvre d’une stratégie d’achats responsables ;
  • Associer les fournisseurs de rang 1 à cette démarche.

L’objectif est de renforcer les performances sociales, éthiques et environnementales de toutes les parties. Les critères du prix et de la délivrabilité du produit ou du service ne sont plus suffisants. Désormais, il faut aussi prendre en compte le coût de son cycle de vie et son empreinte carbone. Il devient alors important de sélectionner avec soin ses fournisseurs pour assurer la fiabilité de sa chaîne d’approvisionnement durable. Voici quelques astuces à appliquer pour établir un partenariat durable :

  • Choisir des fournisseurs partageant les mêmes valeurs que l’entreprise;
  • Exprimer clairement ses attentes lors de la définition des termes du contrat ;
  • Élaborer et suivre un plan d’action commun ;
  • Organiser ensemble des ateliers et des campagnes de sensibilisation.

Une bonne communication dès l’appel d’offres est gage de confiance et de crédibilité. De plus, les fournisseurs seront plus enclins à s’impliquer dans une démarche RSE s’ils constatent que les donneurs d’ordre adoptent une posture d’exemplarité tout au long du partenariat.

4 – Anticiper sa gestion éco-responsable sans se tromper

Dans les grandes entreprises, la planification de bout en bout de la Supply Chain rend les opérations plus efficaces et durables. Programmer minutieusement chaque étape permet de repérer les éventuelles failles dans la chaîne. Les risques internes (informatique, ressources humaines, gestion de projet…) sont les plus faciles à identifier. En revanche, il est plus compliqué d’anticiper le risque fournisseur. Afin de sécuriser sa chaîne d’approvisionnement durable, il faut veiller au respect de la politique RSE chez ses fournisseurs.

L’utilisation de technologies numériques modernes offre une visibilité en temps réel malgré la complexité de la chaîne d’approvisionnement durable. Modéliser son processus de gestion grâce à l’intelligence artificielle (IA) est un levier de performance incontournable pour augmenter la résilience de sa Supply Chain. Ainsi, il est possible de réduire l’impact environnemental lors de la production, du transport et du stockage des marchandises. De même, la géolocalisation permet d’optimiser l’itinéraire emprunté par les camions et, ainsi, de réduire les émissions de CO2. Les logiciels WMS, les puces RFID ou encore la 5G participent eux aussi à l’amélioration de la chaîne d’approvisionnement.

Toutes ces solutions digitales sont autant d’outils utiles pour mettre en place une économie circulaire durable.

5 – Développer sa politique durable

L’intégration de KPIs (Key Performance Indicators) spécifiques et mesurables aide l’entreprise à suivre ses performances en matière de développement durable. Par exemple, la norme ISO 14031 comprend ces trois indicateurs :

  • Les Indicateurs de Condition Environnementale (ICE) ;
  • Les Indicateurs de Performance de Management (IPM) ;
  • Les Indicateurs de Performance Opérationnels (IPO).

Ces indicateurs de performance permettent de discerner les pratiques efficaces et celles qui le sont moins. Les tableaux de bord des fournisseurs peuvent s’avérer utiles pour compléter ses données. Grâce à eux, l’entreprise peut affiner sa stratégie et sécuriser sa Green Supply Chain.

Une identification périodique des risques qui pèsent sur la chaîne d’approvisionnement durable doit être mise en place. Selon leur criticité, des actions précises doivent être menées pour contrer les défaillances détectées. Grâce à ce suivi, l’entreprise est à même de surveiller l’apparition de nouveaux risques et, ainsi, de conserver un niveau de performance optimal. Avec le réchauffement climatique et la montée des eaux, la Green Supply Chain doit aussi être prête à s’adapter en cas de pénuries de ressources. Favoriser les circuits courts et recycler ses produits réduisent le risque de pénuries. De plus, préparer un plan de pilotage équilibré permet de mieux faire face à ces situations exceptionnelles.

Vous l’aurez compris, sécuriser la chaîne d’approvisionnement durable est un travail d’équipe. Outre les aspects techniques, il est essentiel d’obtenir l’adhésion des collaborateurs et des fournisseurs. L’amélioration des performances en matière environnementale, sociale et éthique doit être la priorité de chaque acteur de la chaîne. Sécuriser la Green Supply Chain apporte un avantage concurrentiel aux entreprises.

Pour aller plus loin, téléchargez notre livre blanc « Politique achats et RSE » ou consultez notre infographie « Sécuriser mon approvisionnement durable en 5 étapes »..

L’importance de la prévention de la santé physique et mentale en entreprise

La santé mentale en entreprise

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) définit la santé mentale comme un « état de bien-être qui permet à chacun de réaliser son potentiel, de faire face aux difficultés normales de la vie, de travailler avec succès et de manière productive, et d’être en mesure d’apporter une contribution à la communauté ».

L’épanouissement au travail fait partie des facteurs qui impactent directement la santé mentale des personnes. Alors, qu’est-ce que la santé mentale en entreprise ?

Souvent, la première maladie d’entreprise qui vient à l’esprit est le burn-out. Cet état d’épuisement complet est un trouble psychique émanant d’un stress chronique dans le cadre du travail. Mais de mauvaises conditions de travail génèrent aussi d’autres troubles. Stress, anxiété, démotivation ou dégradation de l’ambiance dans un service : tous sont des signes avant-coureurs qui témoignent d’un mal-être des personnes en entreprise.

Qu’est-ce qu’une bonne santé mentale ?

Pour bénéficier d’une bonne santé mentale, il convient de trouver un équilibre entre état de bien-être et capacité à faire face aux aléas de la vie. Tous les individus sont concernés, sans distinction de sexe, d’âge ou de catégorie sociale.

Les trois aspects de la santé mentale

Les instances de santé européenne accordent trois dimensions à la santé mentale :

  • La santé mentale positive (l’épanouissement personnel, l’autonomie, le bien-être) ;
  • La détresse psychologique (souffrances psychiques, état d’anxiété, stress) ;
  • Les troubles psychiatriques (troubles mentaux et maladies psychiques émanant d’un diagnostic).

La santé physique en entreprise

L’état de santé physique au travail s’articule autour de deux points :

  • L’augmentation de la sédentarité ;
  • L’activité physique professionnelle.

L’évolution des modes de vie et des conditions de travail entraîne une baisse de l’activité physique. Or, la sédentarité impacte l’état de santé des collaborateurs, particulièrement ceux qui travaillent dans des bureaux.

Pour autant, les professionnels qui exercent une activité plus « dynamique », notamment au sein d’un entrepôt, sont eux aussi concernés par les problèmes de santé physique en entreprise. À la place de la sédentarité, leurs troubles physiques reposent sur l’engagement de leur appareil locomoteur pour l’accomplissement de leurs missions ou encore sur les gestes répétitifs (et parfois pénibles) inhérents à leur poste.

La santé physique en entreprise peut aussi être altérée lorsque les fournitures ou les outillages ne sont pas ou plus adaptés aux personnes. Les troubles musculo-squelettiques (TMS) et les lombalgies sont les maladies les plus observées au travail. Répétitions de gestes, postures inconfortables, conditions de travail inadéquates, fatigue musculaire, stress… Tous les corps de métier sont concernés par le phénomène.

Développer l’activité physique des collaborateurs participe à la réduction des causes d’accident du travail, des maladies professionnelles et des déclarations d’inaptitude au travail.

Les enjeux liés à la santé physique et mentale en entreprise

Prendre soin de l’état de santé mental et physique des collaborateurs a un réel impact sur l’activité de l’entreprise. Insomnie, fatigue, burn-out, dépression, troubles digestifs et hormonaux, douleurs musculaires, hypertension… De bonnes conditions de travail réduisent les maladies liées au stress.

En effet, santé mentale et santé physique sont étroitement liées. Un trouble mental s’accompagne souvent de maladies physiques et inversement. L’un ne va pas sans l’autre. Trouver un équilibre entre les deux est indispensable pour assurer une bonne qualité de vie au travail.

L’objectif est donc de fournir toutes les clés aux entreprises pour que leurs collaborateurs soient sensibilisés, formés et éclairés sur ces sujets importants. La prévention santé est une stratégie efficace, qui a pour résultat de rendre plus performantes les équipes et d’optimiser les relations sociales au sein des services.

Comment être en bonne santé physique et mentale au travail ?

Préserver la santé mentale et physique des collaborateurs passe avant tout par de bonnes conditions de travail, aussi bien en termes de méthodes que d’outils. Par exemple, une personne qui passe sa journée en position assise derrière un bureau s’expose à des risques liés à la sédentarité. Un travail intensif sur écran cumulé à un manque d’activité physique provoque fatigue oculaire et troubles musculaires, entre autres.

Heureusement, il existe des stratégies à adopter comme l’aménagement d’un poste de travail ergonomique. Ainsi, fournir un fauteuil réglable aux collaborateurs, garant d’une meilleure posture, permet de prévenir au maximum les troubles inhérents, d’autant plus lorsqu’il est associé à un bureau adapté ou à un support d’ordinateur réglable, par exemple.

En entrepôt, équiper les travailleurs d’outils facilitant l’accomplissement de leurs tâches quotidiennes est tout aussi essentiel pour préserver leur santé. Par exemple, investir dans des appareils de levage ou des solutions anti-fatigue constitue un premier pas pour encourager le bien-être professionnel des collaborateurs.

Quel que soit le lieu de travail concerné, ces efforts d’équipement nécessaires assurent une meilleure performance de la part des équipes qui, soulagées d’un certain niveau de pénibilité, sont plus efficaces dans leur travail.

Prévention des risques liés à la santé physique et mentale des salariés

Face aux risques de burn-out, de stress, d’anxiété ou de dépression des collaborateurs, il est essentiel de mettre en œuvre des démarches de prévention au sein de l’entreprise. Cet engagement s’inscrit dans le cadre de la politique des ressources humaines ou de la responsabilité sociale des entreprises (RSE) développée au sein de la structure. Plusieurs démarches peuvent ainsi être mises en place. L’objectif est de proposer des actions cohérentes et d’évaluer à chaque étape les évolutions constatées.

De plus en plus d’entreprises proposent désormais des activités physiques. Amélioration de l’humeur, estime de soi, sentiment d’efficacité, augmentation de la concentration, meilleure gestion du stress… Nombreuses sont les études à travers le monde à avoir démontré les effets positifs du sport, à la fois sur la santé physique et sur la santé mentale des collaborateurs.

Télétravail et bien-être professionnel sont-ils compatibles ?

La crise sanitaire l’a certes propulsé sur le devant de la scène, mais le télétravail commençait déjà à se développer dans les grandes entreprises. Visioconférences, deadlines, vie de famille… Côté santé mentale, il demande une gestion et une autonomie qui mènent parfois à des situations complexes. L’enjeu est d’arriver à fixer la limite entre vie professionnelle et vie privée. La prévention joue alors un rôle majeur. Il est utile de réfléchir aux moyens offerts aux personnes pour qu’elles exercent leur activité sereinement.

Afin de diminuer les risques physiques et mentaux liés à ce type d’organisation du travail, de bonnes pratiques doivent être adoptées. Cela commence par l’environnement de travail proposé et les outils et ressources mises à disposition (équipement informatique, logiciels, espace collaboratif en ligne…). Ensuite, il peut être pertinent d’encourager les collaborateurs à pratiquer une activité physique pour compenser la position statique qu’ils adoptent pendant leur journée de travail.

Faire de la prévention autour du sujet de la santé mentale et physique et mettre en place des actions concrètes participent à l’épanouissement des collaborateurs, essentiel pour le bien-être social de tous !
Découvrez-en plus dans la vidéo ci-dessous :

Comment devenir un acheteur créateur de valeur ?

Pour y parvenir, il convient de donner aux acheteurs un rôle proactif en faveur de la création de valeur, sur la base de quatre bonnes pratiques :

  • Inscrire la stratégie à l’ordre du jour des échanges entre le service achat et ses partenaires
  • N’envisager la relation client-fournisseur que sur une base de réciprocité
  • Reconnaître les efforts des fournisseurs à la hauteur de leur investissement
  • Se montrer inventif et structuré dans l’animation de son écosystème

1. Inscrire la stratégie à l’ordre du jour des échanges entre le service achat et ses partenaires

Pour accroître la création de valeur, tout service achat doit partir du postulat qu’un gisement d’accélération de l’exécution stratégique lui est promis grâce au soutien et à l’expertise de ses partenaires de premier rang. Pour accéder à ce gisement, les deux premières bonnes pratiques consistent à :

Pour impliquer ses fournisseurs reconnus comme stratégiques dans la création de valeur et la croissance de l’entreprise, il est préconisé de partager avec eux des éléments tels que :

  • Les perspectives de développement et de mise sur le marché de nouveaux produits et services à moyen et/ou long terme ;
  • Les priorités d’action alignées avec la stratégie d’entreprise pour favoriser la croissance ;
  • Les sujets sur lesquels ses partenaires peuvent avoir une contribution positive.

En toile de fond, les acheteurs sont invités à poser un regard nouveau sur leurs principaux fournisseurs, clairement envisagés comme parties prenantes du succès durable de la stratégie de l’entreprise.

2. N’envisager la relation client-fournisseur que sur une base de réciprocité

Un fournisseur, partie prenante de la stratégie de l’entreprise ou non, reste un fournisseur. Pour contribuer à la création de valeur, l’acheteur n’est pas censé abandonner les fondamentaux de son métier ; une bonne gestion des fournisseurs implique leur évaluation !

Mais l’acheteur créateur de valeur aborde l’évaluation avec une approche qui change tout : la réciprocité. L’évaluation passe à 360° :

  • Je t’évalue
  • Tu m’évalues

C’est cette vision partagée de l’efficacité de la collaboration qui structure la confiance entre une entreprise et ses partenaires. L’enjeu n’est plus de sanctionner d’éventuels manquements contractuels, mais de s’inscrire avec sérénité dans une perspective de progrès continu. La création de valeur repose sur une relation client-fournisseur exigeante et durable !

3. Reconnaître les efforts des fournisseurs à la hauteur de leur investissement

La reconnaissance est un levier bien connu de motivation dans le domaine du management. Mais pas seulement ! De même qu’un directeur des achats motive son équipe en communiquant sur sa satisfaction, un acheteur favorise les transferts d’innovation et la création de valeur en saluant les résultats induits par les efforts de ses meilleurs partenaires.

Idéalement, la reconnaissance des fournisseurs fait l’objet d’un processus balisé. Sur un rythme annuel, l’entreprise peut distinguer un nombre donné de fournisseurs, toutes catégories d’achats confondues (achats de classe A, B et C). Les critères peuvent être variés : qualité des produits, respect des délais de livraison, compétitivité de l’offre, etc.

La récompense de chaque lauréat peut prendre différentes formes :

  • Un trophée de « fournisseur de l’année »
  • Une dotation de produits de l’entreprise ;
  • Un message personnel de la Direction Générale ;
  • Des temps d’échange privilégiés avec les équipes achats et marketing tout au long de l’année ;
  • Des communications internes pour mettre en lumière ces partenariats auprès des collaborateurs.

4. Se montrer inventif et structuré dans l’animation de son écosystème

Aucun partenaire intéressant ne s’engagera dans la création de valeur pour une entreprise sans confiance dans la solidité de la relation client-fournisseur. C’est pourquoi la quatrième bonne pratique n’est à aborder que lorsque les trois premières sont d’ores et déjà mises en place.

Pour favoriser l’intelligence collective, le service achat doit se montrer créatif dans les outils à mettre en place pour générer l’émergence des idées et pratiques nouvelles.

Voici quelques initiatives de ce type qui contribuent à une dynamique positive :

  • Une boîte à idées dédiée aux fournisseurs, avec un partage à 50/50 du bénéfice des innovations mises en œuvre.
  • Un événement de speed dating réservé aux fournisseurs d’achats indirects avec un focus sur des enjeux spécifiques (par exemple, la digitalisation de la relation et ses bénéfices dans la fluidité de la supply chain).
  • Les fournisseurs d’achats directs, quant à eux, peuvent être réunis plus régulièrement pour plusieurs jours d’ateliers dédiés à l’innovation, mêlant les acteurs de l’entreprise aux fournisseurs de rang 1 et même aux fournisseurs de rang 2 et 3.

En conclusion, la création de valeur est la nouvelle mission assignée au service achat, qu’il convient d’associer au management des partenaires. Si cette stratégie n’est pas forcément applicable à tous vos fournisseurs, elle nourrit un dialogue continu avec vos principaux partenaires, non pour évoquer des problèmes, mais bien pour envisager des solutions, au service d’une croissance mutuelle. À travers cette approche, les achats ont tout à gagner que ce soit aujourd’hui dans le cadre de la relance économique, mais aussi à l’avenir !

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Quels sont les bénéfices de l’intelligence artificielle sur les achats ?

Intelligence artificielle : origine et définition

Si l’idée d’une « machine qui pense » remonterait à l’Antiquité, la notion d’intelligence artificielle fait, elle, réellement son apparition dans les années 1950. Les mathématiciens Alan Turing et John McCarthy ainsi que le psychologue Frank Rosenblatt en sont les principaux pionniers.

Vecteur de performance, l’IA a plus récemment été appliquée à la fonction achats. Par définition, le terme « intelligence artificielle » (IA) regroupe un ensemble d’applications, de techniques et de process pouvant agir « intelligemment ».

Pour mieux saisir les tenants et les aboutissants de l’IA, il faut savoir qu’elle intègre deux sous-domaines.

Le Machine Learning (ML)

Traduit par « apprentissage automatique » en français, le Machine Learning consiste à apprendre aux ordinateurs à apprendre par eux-mêmes. Ce sous-domaine de l’IA vise une amélioration continue des performances. Cet outil doit en effet permettre une prise de décision autonome, adaptée et libre de toute intervention humaine. Branche du Machine Learning, le Natural Language Processing (NLP) a pour objectif de faire assimiler le langage humain aux programmes informatiques.

Le Deep Learning (DL)

Aussi appelé « apprentissage en profondeur », le Deep Learning repose sur le traitement de grandes quantités de données. Il est fondé sur des approches mathématiques qui imitent le mode d’acquisition humain des connaissances. Sous-domaine du Machine Learning, le Deep Learning cherche à automatiser l’analyse prédictive. Basé sur un réseau de neurones artificiels, il autonomise et dynamise l’IA.

En résumé, cela sous-entend que ces machines peuvent réaliser des tâches qui requièrent des capacités propres au cerveau humain telles que le raisonnement, l’autonomie, la recherche d’information ou encore l’apprentissage.

Ce qui différencie l’intelligence artificielle de la programmation classique est cette dimension cognitive, dans le sens psychologique du terme, c’est-à-dire qui concerne les moyens et les mécanismes d’acquisition des connaissances.

En effet, les technologies relevant de l’intelligence artificielle sont capables de traiter des scénarios non structurés et de développer un processus d’apprentissage continu.

Intelligence artificielle : huit bénéfices clés pour les achats

La fonction achat connaît depuis plusieurs années une transformation digitale qui passe de plus en plus par l’utilisation de l’intelligence artificielle. En effet, l’application de l’IA aux achats offre des avantages concrets qu’il est possible de classer, pour suivre la logique de l’étude GEP, en huit catégories.

Informations

L’IA permet d’explorer un volume important de données complexes et volumineuses. Elle fournit davantage d’informations en temps réel, ce qui facilite et améliore la prise de décisions des équipes du service achat. Propulsée par l’intelligence artificielle, l’analyse prédictive permet d’émettre des projections à partir de la collecte de données historiques. Pour ce faire, les bases de données doivent être correctement organisées en amont.

Productivité

L’IA permet de réduire de 25 à 60 % la durée moyenne de traitement des processus achats, d’autant qu’elle peut fonctionner 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7. En effet, l’intelligence artificielle contribue à réduire de façon drastique les tâches chronophages comme la sélection d’appels d’offres. Corrélée au Machine Learning, l’IA améliore la productivité de tout le processus d’achat et d’approvisionnement. Grâce à l’IA, les équipes achats peuvent se consacrer à des tâches à plus forte valeur ajoutée.

Implémentation

L’implémentation de l’IA est en principe rentable en 8 semaines environ (sous réserve que les données soient correctement définies et organisées). Pour une implémentation réussie, mieux vaut procéder par étape, comme suit :

  • Identifier les cas d’utilisation de l’IA au sein du service achat ;
  • Cibler les technologies les plus adaptées pour l’analyse et la gestion des données ;
  • Appréhender le changement grâce à une communication claire et rassurante.

Une fois l’intelligence artificielle intégrée et adoptée, les bénéfices se répercutent à l’ensemble de l’entreprise

Économies

L’IA permet de réaliser entre 5 % et 40 % d’économies supplémentaires grâce à une analyse des dépenses et du panel fournisseurs. Véritable moteur de performance, l’IA cible les axes d’optimisation prioritaires et facilite la prise de décision des acheteurs. De manière générale, l’intelligence artificielle favorise le déploiement de plans d’action stratégiques efficaces assurant une meilleure rentabilité.

Qualité

L’IA garantit une qualité constante grâce à la diminution des tâches manuelles. Elle automatise et améliore les tâches chronophages tout en limitant le risque d’erreurs. Au niveau du SVA, l’IA permet une meilleure analyse des retours et favorise une gestion optimale des réclamations. Des achats aux relations fournisseurs jusqu’au transport, l’IA améliore la qualité de l’ensemble de la chaîne logistique.

Coûts

L’IA permet de réduire de 30 à 40 % les coûts de traitement. Par exemple, les tâches simples, telles que le support technique de niveau 1-2, peuvent être assurées par des chatbots.

Sécurité

En aidant les acheteurs à sélectionner les meilleurs fournisseurs, l’IA diminue le risque de fraudes et les retards de paiement. Sollicitée dans la gestion des contrats d’achat, elle assure une plus grande protection juridique. L’intelligence artificielle concourt donc à sécuriser les achats.

Compétitivité

Créatrice de valeurs, l’intelligence artificielle favorise l’innovation et contribue à augmenter la compétitivité globale de l’entreprise auprès de ses clients et prospects.

À l’instar des autres technologies majeures (RPA[1], Internet des objets, chatbots, blockchain…), l’intelligence artificielle laisse entrevoir un nouvel avenir pour les services achats : un virage stratégique et des missions à forte valeur ajoutée qui s’appuient sur le savoir-être purement humain (relationnel, influence, créativité…).

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[1] N.D.L.R. : « [Les solutions d’automatisation des processus robotiques] peuvent traiter n’importe quelles données d’entrée en exécutant, telle une macro, une série d’actions préprogrammées et en suivant des règles métiers prédéfinies. »

Comment gérer et analyser efficacement les risques fournisseurs pour ses achats ?

Au-delà de la sélection de fournisseurs de qualité ainsi que de la garantie de la bonne exécution de leur contrat, une saine gestion des risques fournisseurs repose avant tout sur l’anticipation. Identifier en amont les risques susceptibles de peser sur votre approvisionnement permet de prévenir les éventuelles ruptures de stock, mais aussi de mieux appréhender les tensions susceptibles d’impacter le bon fonctionnement de la chaîne logistique. Il importe donc pour la fonction achats d’établir une cartographie précise et exhaustive des risques fournisseurs, quel que soit le rang qu’ils occupent dans la Supply Chain.

Créer une base de données fournisseurs intégrée et segmentée

En premier lieu, la gestion des risques fournisseurs suppose que toutes les informations liées à l’approvisionnement soient intégrées dans l’ensemble des systèmes opérationnels de l’entreprise, et ce, en temps réel.

Éminemment stratégique, cette base de données doit ensuite être segmentée en différentes catégories de risques liés à vos fournisseurs. C’est la condition de son efficacité. Cela comprend les risques financiers, contractuels, métiers, techniques, mais aussi les risques RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises) susceptibles de nuire à votre image, votre activité et votre performance. À cela s’ajoutent les éventuelles menaces géopolitiques, météorologiques ou climatiques en fonction du pays où se situent vos fournisseurs. Plus la catégorisation des risques fournisseurs sera précise et plus il sera facile pour les directions achats de les anticiper. Votre capacité d’analyse prédictive et le pilotage opérationnel de vos approvisionnements en seront considérablement améliorés. Vous serez ainsi en mesure d’élaborer très en amont des stratégies alternatives pour pallier tout imprévu.

Bien sûr, pour être réellement efficiente, une telle base de données mérite d’être régulièrement mise à jour. Par définition, les risques fournisseurs ne sont pas une donnée intangible. Ils varient en fonction des circonstances et doivent donc être actualisés en continu au sein de l’entreprise.

Favoriser l’échange et la transparence avec vos fournisseurs

Pour être aussi fiable qu’exhaustive, une bonne cartographie des risques fournisseurs repose aussi sur la qualité de la relation que vous entretenez avec eux. Plus elle reposera sur la confiance et la transparence, et plus vos capacités d’anticipation en seront accrues. La richesse de l’échange et la qualité du rapport humain restent de ce point de vue essentielles. Comme le souligne Grégoire Koudrine, Directeur de la Supply Chain du groupe Manutan, le secret réside dans votre capacité à « faire parler vos différents interlocuteurs et définir collectivement des hypothèses de chiffres d’affaires, de ventes et donc d’approvisionnement, au service d’une meilleure gestion des risques ».

Créer les conditions de la résilience dans l’entreprise

La crise de la Covid-19 a montré à quel point il est aujourd’hui essentiel de créer des chaînes logistiques à la fois résilientes et durables pour son entreprise. Dans une étude consacrée à ce sujet, le cabinet Cap Gemini identifie 4 grands critères de résilience pour une Supply Chain :

  1. La visibilité portée sur l’ensemble de la chaîne d’approvisionnement.
  2. L’agilité et la rapidité de réaction face aux changements (augmentation ou diminution de la production, reconfiguration des réseaux logistiques…)
  3. La diversification des fournisseurs et des transporteurs.
  4. La planification des mesures d’urgence pour mieux anticiper et répondre aux crises.

Pour créer des conditions favorables à la résilience des Supply Chains, les directions achats doivent notamment éviter de se trouver en situation de dépendance vis-à-vis de ses fournisseurs. La multiplication des partenaires de confiance, mais aussi le recentrage des chaînes logistiques sur les marchés plus locaux comptent parmi les principaux leviers d’action à privilégier.

Un autre cabinet de conseil, McKinsey & Company, a mené une vaste enquête auprès de directeurs logistiques. Il apparaît que nombre d’entre eux envisagent désormais de multiplier le nombre de leurs fournisseurs de manière à sécuriser leur approvisionnement, mais aussi de mener des opérations de nearshoring, autrement dit de relocaliser une activité, soit directement dans le pays d’origine, soit dans un pays proche de l’entreprise. Le but étant bien sûr d’obtenir des gains de productivité, mais aussi de se prémunir contre les mauvaises surprises liées à une activité offshore et à un trop grand éloignement géographique des fournisseurs.

Promouvoir une politique d’achats responsables

Inclure la RSE au cœur de la politique achats de son entreprise est également indissociable de la gestion des risques fournisseurs. On pourrait même dire que la gestion des risques fournisseurs représente l’une des principales raisons d’être des achats responsables. En effet, aucune stratégie d’achats durables digne de ce nom ne peut exister sans le développement de véritables outils d’évaluation et de prévention des risques fournisseurs. Au programme : plans d’action RSE des fournisseurs, modalités de gestion des litiges, délais de paiement, etc. Au total, 14 indicateurs permettent d’évaluer la dimension réellement responsable de votre politique d’achats et donc, là encore, la qualité des relations que vous entretenez avec vos partenaires en charge de vos approvisionnements.

À nouveau, la vigilance est de mise, car toute défaillance dans ce domaine peut immédiatement se traduire en risque d’image et de performance, avec des impacts financiers. Il suffit par exemple qu’un fournisseur soit épinglé pour la mauvaise qualité de son management, le manque de fiabilité de ses produits et l’insuffisance de sa propre démarche environnementale, et le scandale peut venir éclabousser le donneur d’ordre. L’audit systématique de la politique RSE de vos fournisseurs est à coup sûr le meilleur moyen d’améliorer votre gestion des risques.

En tant que responsable des ressources externes de l’organisation, les directions achats doivent parer aux risques fournisseurs susceptibles de menacer l’activité de leur entreprise. Pour ce faire, la gestion continue d’une cartographie des risques, l’entretien de relations de qualité et la mise en place d’une politique d’achats responsables comptent parmi les leviers clés pour contribuer à la résilience et la performance de son entreprise.

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Notre top 5 des solutions de traçabilité pour vos achats en entreprise

Qu’est-ce que la traçabilité des achats ?

La traçabilité des achats en entreprise se développe de plus en plus. Née dans l’industrie, elle s’étend aujourd’hui au secteur tertiaire. Disposer d’un système de traçabilité offre un historique complet, un contrôle et une vision objective sur les stocks et produits commandés aux fournisseurs. Chaque étape est contrôlée afin de pouvoir identifier pourquoi, comment et quand les produits sortent de l’entreprise. Résultat, cette procédure aide à répartir les dépenses de chaque service de façon pertinente. Il existe plusieurs solutions et manières d’opérer pour tracer les achats de produits.

Le tracking, traçabilité interne et externe

Parmi les solutions les plus répandues, le tracking offre la possibilité de suivre l’état des achats par unité de charge ou par lot de marchandises grâce à des contrôles et des identifications enregistrés. Toutes les étapes de suivi des produits, de la naissance du projet à sa destination finale dans les services sont connues.

La traçabilité interne concerne toutes les manipulations que connaissent les produits. Elle se fait à l’aide de codes SKU[1] ou d’outils spécifiques comme les logiciels WMS[2] pour la gestion des stocks en entrepôt.

Si les produits sont amenés à transiter ou à être distribués dans plusieurs pays, la traçabilité externe est essentielle. Elle permet un langage universel et codifié, compréhensible par tous les acteurs, afin que les produits puissent être référencés et localisés à tout moment.

Les solutions de traçabilité par identification et codification des achats

L’identification et la codification unique des produits font partie des solutions les plus efficaces. Elles permettent d’uniformiser le langage pour que tous les services puissent accéder aux données recherchées en temps réel. Pour effectuer cette démarche, des systèmes de traçabilité sont à mettre en place.

Le code-barres (UPC[3], EAN[4]) est la méthode d’identification la plus utilisée dans le monde. Pour tracer les achats et assurer la gestion, le contrôle et une bonne logistique, le système RFID[5] est une autre possibilité. Cette puce intègre et transmet des données par ondes radiofréquences. Le transfert de données doit transiter par un logiciel spécialisé, quelles que soient les solutions choisies.

Les solutions de traçabilité par code-barres

L’utilité du code-barres n’est plus à démontrer pour le suivi, le contrôle et la gestion des stocks. Les étiquettes code-barres génèrent des codes selon des protocoles de codification et de chiffrement spécifiques. Cette solution est simple et rapide à mettre en place par les services. Il suffit en effet de scanner une étiquette code-barres pour obtenir les informations nécessaires sur le produit en question.

Pour ce faire, il convient de s’équiper du matériel adapté : des imprimantes dédiées pour produire les étiquettes, ainsi que des lecteurs CCD (douchettes) ou lecteurs laser pour afficher les données liées au produit.

Solution de traçabilité par RFID

Le système RFID permet de stocker des informations récupérées à distance par les services sans nécessiter de contrôle direct. Carte RFID, étiquette RFID ou badge RFID, tous fonctionnent sur le même principe. Ils sont équipés d’une puce reliée à une antenne, qui stocke les données. Les informations sont alors envoyées à un lecteur RFID.

La capacité de stockage est importante, la vitesse et l’efficacité de la traçabilité optimisées. Comme pour le code-barres, des éléments aideront à la gestion du support d’identification :

  • Le lecteur RFID, fixe ou portatif, pour lire les informations contenues dans la puce ;
  • L’imprimante RFID pour éditer, imprimer ou, selon les modèles, encoder les étiquettes RFID ;
  • Le logiciel RFID pour la gestion et le traitement des flux de données transmises par la puce RFID.

Le logiciel de traitement des données, une solution de traçabilité indispensable

Pour un traçage, un suivi et un contrôle optimal des achats, disposer d’un logiciel regroupant toutes les données liées aux mouvements des produits est primordial. Ce support digital collecte et stocke de manière cohérente les données, les traite et les partage aux différents acteurs mobilisés.

Opter pour une solution ERP[6] est l’une des méthodes les plus répandues. Ce système se charge de regrouper toutes les informations partagées par les différents services de l’entreprise. D’autres outils performants existent, comme le WMS, un logiciel puissant qui optimise les flux en entrepôt. Quant aux TMS[7], ils permettent d’organiser et de planifier plus efficacement les itinéraires de livraison des produits.

La traçabilité des achats est devenue une exigence clé dans les entreprises. Elle assure le contrôle, le stockage et le suivi de tous les achats effectués. En choisissant des solutions de traçabilité adaptées à ses enjeux et à sa taille, l’entreprise s’assure une communication et une transmission d’informations entre les services plus efficaces. Elle améliore sa gestion des stocks ainsi que sa rentabilité et évite les commandes inutiles, sources de dépenses superflues. Les solutions de traçabilité permettent l’identification des seuils de déclenchement et une meilleure compression des achats réalisés par l’entreprise.

La traçabilité des achats présente de nombreux avantages. Il s’agit d’une méthode qui apporte une vision plus stratégique de la fonction. Elle permet de suivre l’état des commandes de produits, mais aussi de les tracer et de gérer leur statut afin d’établir des contrôles sur les procédures, en encadrant et en sécurisant les processus d’achats.

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[1] Stock Keeping Unit ou unité de gestion de stock
[2] Warehouse Management System ou gestion d’entrepôt optimisée
[3] Universal Product Code ou code universel des produits
[4] European Article Numbering ou numérotation européenne des articles
[5] Radio Frequency Identification ou radio-identification
[6] Entreprise Ressource Planning, un système de gestion de l’entreprise
[7] Transport Management Systems ou logiciels de gestion du transport

Tout savoir sur les 3 marques de distributeur Manutan

La marque de distributeur vue par Manutan

Par essence, la marque de distributeur offre une alternative aux marques nationales, et ce, à moindre coût. Chez Manutan, nous avons voulu aller encore plus loin en combinant quatre engagements phares pour nos MDD :

  • Une sélection minutieuse des produits, basée sur notre expertise
  • La qualité avant tout, avec une garantie 10 ans sur l’ensemble de nos produits*
  • Un prix compétitif, avec des tarifs en moyenne 15 % inférieurs aux leaders du marché
  • Un large choix de produits et d’accessoires écologiques

Manutan, les incontournables du quotidien à un prix compétitif

Continuellement enrichie, la marque Manutan comprend aujourd’hui plus de 5 800 produits qui répondent aux besoins quotidiens des entreprises. Elle couvre nos huit univers produits : bureau et télétravail, entrepôt, fournitures industrielles et outillage, emballages et bacs, sécurité, espace extérieur, hygiène et horéca.
Ce sont autant de produits utilisés tous les jours dans l’environnement professionnel : masque, transpalette, bac à bec, chariot, appareil électrique, ruban de signalisation, distributeur d’essuie-mains, siège, serrure, dérouleur, support pour écran ajustable, etc.  Ces achats de classe C sont indispensables au bon fonctionnement des activités des entreprises.

Parmi ces produits du quotidien, les entreprises retrouvent également des matériels et équipements à valeur ajoutée tels que des produits :

  • Ergonomiques qui contribuent à garantir la santé, la sécurité et le bien-être des utilisateurs finaux
  • « Lean » qui boostent les performances des équipes (comme par exemple : un tableau de management visuel, de l’étiquetage, etc.)
  • Configurables qui offrent la possibilité de personnaliser les modèles selon ses besoins
  • Ecologiques et durables, qui participent à la démarche de Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) comme des savons et absorbants écologiques

Ikasorb® et Ikatex® : deux MDD expertes

Ikaros, spécialiste et leader de la protection de l’environnement en Suède et en Finlande, fait partie du groupe Manutan. Il y a plus de 15 ans, l’entreprise a créé et développé deux marques expertes pour répondre aux besoins de ses clients : Ikasorb® et Ikatex®.

Ikasorb®, spécialiste des absorbants 

La marque Ikasorb® propose près de 70 références pour la prévention, la limitation et la gestion des  déversements de liquides polluants (huiles, solvants, hydrocarbures, acides, etc.). Ces produits sont utilisés en cas d’échappement accidentel, de petites fuites ou d’égouttements, suite aux opérations de maintenance quotidienne.

La marque propre Ikasorb® comprend deux grands types d’absorbants :

  • Les absorbants synthétiques qui se retrouvent sous forme de rouleaux, de feuilles, de coussins ou encore de boudins. Ces derniers présentent une capacité d’absorption très élevée.
  • Les absorbants en granulés qui sont davantage respectueux de l’environnement car fabriqués à partir de composants naturels (vermiculite, terre de diatomée, tobermorite, particules de bois, etc.). Les nouveaux modèles garantissent une capacité d’absorption presque équivalente à celle des absorbants synthétiques.

Pratiques et économiques, les absorbants Ikasorb® sont également disponibles en kit.

Ikatex®, expert de l’essuyage industriel

La marque Ikatex® couvre une vingtaine de références spécialisées dans le nettoyage, l’essuyage et le lustrage des surfaces industrielles (carrosserie, imprimerie, mobilier, etc.).

Il existe une offre adaptée à tous les besoins :

  • Les bobines de papier ont un fort pouvoir d’absorption. Elles existent en deux matériaux : le papier pure ouate de cellulose et le papier recyclé. Un code couleur permet d’identifier les différents usages : chamois pour un usage industriel, bleu pour l’agroalimentaire, blanc pour le multi-usage, etc. Fabriquées en Europe, les bobines sont certifiées Ecolabel, soulignant l’effort accru pour réduire l’impact environnemental, tout en maintenant un excellent niveau de performance.
  • Les chiffons non-tissés conviennent pour tous les usages. Plus résistants que le papier, ils disposent également d’une grande capacité d’absorption. Plusieurs formats d’emballage sont disponibles : des boîtes distributrices, des sachets et des bobines prédécoupées, ces emballages sont pratiques et économiques car ils permettent d’utiliser une quantité réduite de chiffons.
  • Les chiffons textiles représentent l’option la plus durable car ils sont résistants, lavables et réutilisables. Ils peuvent s’appliquer à toutes les industries, exception faite de l’agro-alimentaire, de la pharmaceutique et de la salle blanche.

Développés dans des matériaux hautement résistants, les produits Ikatex® s’adaptent à de nombreux usages. Efficaces et très absorbants, ils sont disponibles dans plusieurs formats et coloris.

Pourquoi s’orienter vers une marque de distributeur ?

Vous l’avez compris, les marques de distributeur présentent de nombreux  atouts. Pourtant, au sein des entreprises, les clients finaux ont tendance à consommer des produits dits « haut de gamme », aussi appelés premium, pour ce type de besoins.

Or si l’on prend l’exemple des marques de distributeur Manutan, Ikasorb® ou encore Ikatex®, elles affichent un rapport qualité/prix intéressant. Non seulement ces marques offrent un niveau de qualité équivalent aux marques nationales, mais elles sont également jusqu’à 15 % moins chères que le premium ! C’est pourquoi il faut toujours veiller à adapter sa consommation de produits aux besoins fonctionnels auxquels ils sont destinés, et surtout sensibiliser les utilisateurs finaux à cette problématique.

Adoptées par les directions achats, les marques de distributeur Manutan, Ikasorb® et Ikatex® offrent :

  • Un niveau de qualité équivalent aux marques premium ;
  • Une garantie conventionnelle plus longue ;
  • Des prix toujours plus attractifs et compétitifs ;
  • Des conseils et l’aide d’experts ;
  • Un service après-vente ultra disponible.

À cela s’ajoute la garantie d’être « satisfait ou remboursé » !

Combinant marque généraliste et marques spécialistes, en plus de son offre dynamique et quasi-illimitée comprenant plus de 500 000 références, le groupe Manutan a une ambition : couvrir l’ensemble de vos besoins en achats de classe C, quelle que soit la typologie nécessaire de produits.

*3 ans sur les consommables et les produits de protection individuelle (EPI)

En quoi consiste le principe de transparence dans la fonction achat ?

Que signifie le principe de transparence dans la fonction achat ?

Le principe de transparence peut se définir ainsi : il s’agit de l’accès aux informations relatives à l’entreprise. Elles se doivent d’être claires, précises, exactes et compréhensibles de tous. Le transfert des données s’opère en interne, à travers le partage de la stratégie globale de l’entreprise aux salariés, par exemple. Il se fait également à l’extérieur de la société en rendant visible, entre autres, la composition des produits.

Si ce principe s’applique à de nombreux services, il prend notamment une importance croissante au sein de la fonction achat.

Au pôle approvisionnement incombe la responsabilité du choix des matières premières pour la production de l’entreprise. Son rôle est de créer le meilleur produit possible tout en maîtrisant les coûts et en respectant les délais de livraison.

La transparence de l’information dans la fonction achat peut alors s’appliquer à plusieurs niveaux :

  • Annonce des enjeux de l’entreprise ;
  • Partage du choix des fournisseurs ;
  • Mise à disposition de la politique de l’entreprise ;
  • Notification de potentiels retards de livraison ;
  • Etc.

Pourquoi la transparence de l’information est-elle importante dans la fonction achat ?

Mener une politique de communication transparente offre de nombreux avantages à l’entreprise.

L’aspect légal

La directive européenne 2014/95/UE impose aux entreprises la communication de leur modèle commercial, de leurs résultats, de leur politique, ainsi que de leurs principaux risques et indicateurs de performance. L’objectif est de permettre aux autorités de connaître plus précisément la situation des entreprises (enjeux environnementaux et sociaux, respect des droits de l’homme, lutte contre la corruption…).

Si la loi ne prévoit, pour l’instant, l’application de cette directive qu’aux grandes entreprises et grands groupes, les TPE et PME ont aussi beaucoup à gagner à la mettre en place. Le principe de transparence va bien au-delà du simple aspect légal.

La confiance des clients

Petites et grandes entreprises l’ont bien compris. Face à la concurrence, il faut se démarquer. Le client n’achète plus un produit juste pour répondre à un besoin. Il recherche et choisit des valeurs. Une majorité est d’ailleurs prête à payer un peu plus cher pour acquérir un article responsable.

Les entreprises doivent donc communiquer de façon transparente pour permettre aux consommateurs de savoir ce qu’ils achètent, et ce, sur toute sa chaîne d’approvisionnement et de production. Voilà pourquoi de plus en plus d’entre elles ouvrent leurs coulisses. En étant parfaitement transparentes dans leur communication, elles évitent soupçons et mauvaises interprétations. Le client peut alors faire un choix éclairé en accord avec ses valeurs.

La fonction achat a tout intérêt à miser sur la transparence de l’information.

La stratégie RSE

Le monde de l’entreprise tend de plus en plus vers des pratiques de développement durable. Trois enjeux (social, environnemental et économique) tiennent dorénavant une place stratégique dans la communication. Outre l’aspect légal évoqué un peu plus haut, apporter les preuves d’une démarche éthique, éco-responsable et respectant les droits de l’homme fait partie intégrante de la croissance de l’entreprise.

Les directeurs des achats peuvent inclure la dimension RSE aussi bien dans l’acquisition d’équipements pour les collaborateurs que dans l’approvisionnement de matières premières pour la production.

Le retour sur investissement

Le principe de la transparence de l’information participe à la mise en place d’un véritable cercle vertueux. Plus l’entreprise partage honnêtement, plus le consommateur lui fait confiance, plus il privilégie cette société pour ses achats et plus il la recommande autour de lui. Nul doute que tout le monde a à y gagner : la satisfaction client d’un côté et un ROI performant pour l’entreprise de l’autre.

C’est un facteur clé de la réussite de l’entreprise.

Comment appliquer le principe de transparence dans la Supply Chain ?

La transparence de l’information se fait de bout en bout de la chaîne d’approvisionnement.

Du côté des fournisseurs

En amont, cela passe par :

  • Définir les objectifs, les critères RSE et les valeurs de l’entreprise ;
  • Les communiquer ;
  • Se constituer un réseau de fournisseurs responsables ;
  • Mettre en place une stratégie R&D en interne et en externe.

Des actions précises entre l’entreprise et les fournisseurs viennent concrétiser ce qui a été préalablement défini.

Du côté des clients

En aval, il est primordial de s’assurer que la communication est claire, accessible et authentique. Elle doit être cohérente par rapport à la stratégie globale de l’entreprise et apporter une plus-value à celui qui la reçoit.

Vos critères de sélection et conseils sont autant de points à partager :

  • Pourquoi choisissez-vous tel fournisseur (proximité, type de livraison…) ;
  • Pourquoi privilégiez-vous cette matière première plutôt qu’une autre ;
  • Quel conseil pouvez-vous donner afin que vos prospects fassent le bon choix ;
  • Etc.

Dans le Lean

La suppression du gaspillage et l’amélioration des processus sont deux axes de communication très intéressants dans le Lean.

Le bien-être humain incluant la sécurité au sein des usines, le respect des conditions et du temps de travail est un sujet qui mérite d’être rendu visible.

L’optimisation des trajets, l’élimination du surstockage et de la surproduction sont autant de données à partager en lien avec les enjeux environnementaux.

Enfin, informer les parties prenantes de la mise en place d’une politique d’achats responsables s’inscrit dans une volonté de livrer des produits de qualité.

Une communication transparente pour refléter l’image de l’entreprise

L’image de l’entreprise repose sur la perception des consommateurs. En développant la transparence de l’information, vous faites coïncider cette impression générale avec la réalité.

La fonction achat s’intègre directement dans la chaîne de valeur de l’entreprise pour atteindre la satisfaction client. Ce dernier, de plus en plus désireux de savoir d’où viennent les produits, doit être au fait des décisions prises et, pour cela, y avoir facilement accès. La stratégie achat doit donc être rendue visible et être alignée sur celle de l’entreprise tout au long de la Supply Chain.

La transparence est le maître mot. Afin d’éviter toute mauvaise interprétation, la simplicité, l’authenticité et l’honnêteté sont de rigueur.