Le reconditionné en entreprise : un levier pour agir en faveur de l’environnement

L’essor de la seconde main

Boosté par les motivations écologiques et citoyennes, le marché de la seconde main est en pleine expansion dans le monde. Ces nouveaux modes de consommation, qui favorisent la circularité plutôt que la linéarité, s’invitent jusqu’au sein de la fonction achat. Cela s’explique car la seconde main réconcilie des enjeux économiques et environnementaux, qui sont capitaux pour les organisations. En effet, cela permet d’acquérir un produit à moindre coût, tout en allongeant la durée de vie de ce dernier. Cela favorise une consommation plus sobre en carbone et réduit ainsi l’impact environnemental des achats en entreprise.

Bien sûr, le marché de la seconde main reste complémentaire au marché du neuf, qui propose des produits toujours plus innovants et performants. Finalement, l’équilibre entre ces deux univers est la clé. C’est de cette façon que les objets auront un cycle de vie plus riche : un produit neuf pourra s’engager aisément dans la voie du réemploi sans perdre de sa valeur d’usage, jusqu’à son recyclage.

Objets d’occasion vs produits reconditionnés

Dans l’univers de la seconde main, nous pouvons distinguer deux principales catégories :

  • Les objets d’occasion ne font l’objet d’aucun contrôle ou test par un professionnel et ne bénéficient généralement pas de garantie. Il s’agit le plus souvent de produits vendus par des particuliers.
  • Les produits reconditionnés désignent les produits auxquels un industriel offre une seconde vie. Ces derniers sont testés, remis en état et réemballés par des professionnels. Ils comportent également une garantie de durée variable, selon le vendeur.Bien que les produits reconditionnés soient entièrement fonctionnels, ils ne se trouvent pas tous dans le même état. Pour que les clients puissent se repérer, les objets sont généralement classés par grade :
    • 1er grade : le produit est en excellent état. Il ne présente aucune marque d’utilisation, il est comme neuf.
    • 2ème grade : le produit est en très bon état, avec quelques légères marques d’usure telles que des micro-rayures.
    • 3ème grade : le produit est en bon état avec quelques marques d’usure (rayures, éraflures, impacts…).

Les grands favoris des produits reconditionnés

Sur le marché des produits reconditionnés, on retrouve majoritairement du matériel informatique et de la téléphonie, toutes marques confondues : ordinateurs, smartphones, tablettes, divers accessoires… Vous savez, ces produits qui représentent la principale source d’impacts du numérique mondial[1] !

C’est un secteur qui est particulièrement bien structuré, avec l’apparition de nombreux acteurs ces dernières années. Ces professionnels sont en mesurent d’auditer, tester, réparer et nettoyer les appareils dans leur intégralité, de les reconditionner dans des emballages individuels avec les accessoires compatibles, d’assurer le service après-vente et même de chiffrer l’impact positif afin de valoriser la démarche. Toute entreprise a ainsi accès à des produits reconditionnés performants, avec une traçabilité et un service de qualité. Pour les utilisateurs finaux, l’expérience est identique à celle qu’ils pourraient avoir avec un produit neuf.

Pour la fonction achat, c’est aussi la garantie de gagner en efficience économique. Les produits reconditionnés étant vendus à moindre prix par rapport au neuf, les acheteurs peuvent s’attendre à économiser jusqu’à 70 % par appareil, d’après les experts sur le marché.

Enfin et surtout, la fonction achat va pouvoir répondre à l’impératif écologique avec ces produits reconditionnés. Il faut savoir que la durée de vie moyenne d’un appareil électronique est seulement de quelques années. C’est trop peu au vu de l’impact environnemental que représente leur fabrication, notamment quand il s’agit d’ordinateurs portables, de tablettes et de smartphones qui figurent parmi les appareils les plus polluants. Une étude rédigée pour les Nations unies par deux universitaires, Eric Williams et Ruediger Kuehr, fait autorité en la matière. Ils estiment que la fabrication d’un ordinateur de bureau nécessite 240 kg de combustibles fossiles (soit 10 fois le poids de l’ordinateur lui-même), 22 kg de produits chimiques, et 1,5 t d’eau. De plus, ces appareils contiennent des quantités importantes de métaux lourds (plomb, mercure, cadmium et chrome) qui présentent des risques pour la santé des travailleurs et pour l’environnement. Face à ce constat, les auteurs soulignent l’intérêt du réemploi : « Étant donné qu’une grande partie de l’énergie utilisée au cours du cycle de vie d’un ordinateur provient de la fabrication de composants de haute technologie, qui sont généralement détruits dans les processus de recyclage pour récupérer les matières premières, le potentiel d’économie d’énergie de la revente ou de la mise à niveau est environ 5 à 20 fois supérieur à celui du recyclage. »[2]

Les produits reconditionnés représentent ainsi une option particulièrement intéressante pour les directions achats qui souhaitent s’inscrire dans une démarche d’achats responsables et optimiser leurs dépenses, sans compromis sur la qualité. Offrir plusieurs vies aux objets, réduire les gaspillages, favoriser l’économie circulaire : tels sont les nouveaux leviers d’actions d’une entreprise responsable.

Le réemploi est défini par Eurostats comme « toute opération par laquelle des produits ou des composants qui ne sont pas des déchets sont réutilisés dans le même but que celui pour lequel ils ont été conçus. »

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[1] GreenIT.fr, Environmental footprint of the digital world, 2019
[2] Kuehr, Ruediger & Eric Williams (eds.): Computers and the Environment: Understanding and Managing Their Impacts, Kluwer Academic Publishers, EcoEfficiency in Industry and Science Series, Dordrecht/NL, October 2003, 300 pages

Recyclage du bois et du métal : comment faire ?

Pourquoi et comment recycler le métal ?  

Le recyclage des métaux présente avant tout un intérêt écologique. Mais trois autres raisons peuvent vous pousser à recycler vos déchets métalliques : 

  1. Le recyclage des métaux permet d’économiser des ressources qui ne sont pas inépuisables. La situation est surtout préoccupante pour le cuivre et l’étain, ainsi que pour le fer et l’aluminium, mais dans une moindre mesure. 
  2. Recycler permet d’économiser de l’énergie. La production d’aluminium recyclé nécessite 20 fois moins d’énergie que la fusion de l’aluminium. En outre, contrairement à la combustion, le recyclage ne libère pas de gaz, comme le dioxyde de carbone et le soufre. 
  3. Enfin, le recyclage des métaux limite la pollution causée par leur décomposition dans l’environnement. Dans la nature, le fer et l’acier mettent jusqu’à 10 ans pour rouiller et disparaître. La décomposition de l’aluminium peut quant à elle prendre des dizaines d’années. 

Quels sont les processus impliqués dans le recyclage des métaux ?  

Heureusement, en tant qu’entreprise, vous ne devez pas vous charger vous-même du recyclage. Les nombreux acteurs présents sur la scène européenne dans le domaine du recyclage et du traitement des métaux vous facilitent la vie. Il est donc aisé de trouver un partenaire. 

Avant de commencer, il est important de savoir de quels métaux il s’agit. Ils peuvent presque tous être recyclés indéfiniment et sans perdre leurs propriétés. L’aluminium et l’acier sont les matériaux les plus utilisés, mais aussi les plus recyclés. Le recyclage se déroule en trois phases : 

Phase 1 – Le tri
Les métaux ferreux (principalement constitués de fer) sont extraits à l’aide d’aimants pour les séparer des métaux non ferreux (comme l’aluminium et le cuivre). Un second tri est parfois effectué à l’aide d’un spectromètre afin de séparer plus précisément les métaux, notamment en fonction de leur qualité.  

Phase 2 – Le traitement
Les matériaux récupérés sont broyés, coupés, taillés et éventuellement traités pour éliminer les impuretés (peinture, colle…). Ils sont ensuite pressés sous forme de balles de matériaux homogènes.  

Phase 3 – Le recyclage
Les métaux traités ainsi transformés en matières premières secondaires peuvent ensuite être fondus dans des fours industriels. Les résidus de broyage sont à leur tour triés en « fraction légère » (par exemple : mousse, plastiques et tissus) et en « fraction lourde » (bois, caoutchouc, minéraux et métaux non ferreux) afin de récupérer ces matériaux.  

Que deviennent les métaux une fois qu’ils sont recyclés ?  

Tous les métaux sont recyclables à l’infini. L’acier est fondu pour en créer du nouveau, utilisé par exemple pour fabriquer des boîtes de conserve et emballages alimentaires, des structures et renforts pour le secteur de la construction, des appareils électroménagers et de petits objets comme des clés. Selon la World Steel Association, en Europe, les produits en acier contiennent en moyenne 30 % d’acier recyclé. Celui-ci peut également être utilisé pour fabriquer des emballages respectueux de l’environnement, tels que ceux proposés par Manutan.  

L’aluminium peut notamment être recyclé en emballages alimentaires (boîtes de conserve, barquettes, feuilles d’aluminium…), aérosols, menuiserie, gouttières, ustensiles de cuisine et pièces automobiles.  

Déchets de bois : recyclage et réutilisation 

Aujourd’hui, tout le monde sait qu’il faut encourager le recyclage et la valorisation des déchets dans le cadre de la transition énergétique. Et le bois est le candidat idéal ! Les déchets de bois proviennent principalement de l’industrie (de la construction) (sciures, déchets de taille, résidus et palettes), du commerce (palettes, caisses, emballages, produits endommagés et meubles retournés) et des particuliers (déchets ménagers et encombrants). Une fois collectés et triés, les déchets de bois peuvent être utilisés à deux fins : la valorisation du matériau ou celle de l’énergie.  

Comment les entreprises peuvent-elles se débarrasser du bois ?  

Le transport du bois coûte cher et entraîne de nombreuses émissions de CO2 par tonne transportée. Ces conséquences sont encore plus lourdes pour l’énergie du bois, dont l’empreinte carbone doit rester la plus faible possible. Heureusement, de nombreux transformateurs locaux peuvent souvent absorber des quantités importantes de déchets de bois dans un rayon limité, par exemple pour la fabrication de pellets de chauffage ou paillage.   

Que deviennent les déchets de bois ?  

Une fois que les déchets de bois sont collectés et triés, ils peuvent être utilisés pour deux types de recyclage : la valorisation du matériau ou la valorisation énergétique.  

Valorisation du matériau
Les déchets de bois sont notamment réutilisés pour produire des panneaux d’aggloméré. La valorisation des matériaux comprend également la fabrication de palettes, ce qui contribue à réduire l’impact énergétique du transport de marchandises. Il existe des entreprises de recyclage qui travaillent souvent localement pour transformer les déchets de bois en paillage, pâte à papier, pellets de chauffage, litière pour animaux de compagnie, substrat d’incubation pour les insectes…  

Valorisation énergétique
Les déchets de bois peuvent être utilisés comme biomasse dans les chaudières industrielles, les réseaux de chauffage des grands immeubles d’habitation et complexes commerciaux ou le chauffage de serres. La cogénération chaleur/électricité fait également partie des possibilités.  

Le recyclage : élément indispensable de votre politique de RSE 

Le cycle de vie du bois et du métal ne s’arrête pas lorsqu’ils deviennent des déchets. Quelle que soit leur nouvelle destination, le recyclage est LA solution d’avenir pour réduire l’impact des activités humaines sur l’environnement. Un choix judicieux dans le cadre de votre politique de RSE ! 

Vous souhaitez en savoir plus sur la durabilité sur le lieu de travail et la RSE ? Inspirez-vous de notre livre blanc sur la responsabilité sociale des entreprises. 

Infographie : La RSE chez Manutan

Chez Manutan, la RSE fait partie intégrante de notre développement. Nous avons à coeur de
toujours agir avec sincérité et responsabilité. En tant que distributeur, nous voulons travailler au progrès de tous nos partenaires : clients, collaborateurs, fournisseurs, investisseurs.
Cette infographie vous présente les fondamentaux de la politique RSE de Manutan.

Chez Manutan, notre démarche RSE repose sur 3 piliers : la réduction des émissions carbone, la promotion d’une offre responsable en faveur de l’économie circulaire et le développement de l’inclusion. 👉 Découvrez toutes les actions concrètes liées à ces 3 piliers dans notre infographie RSE.

Téléchargez l’infographie ici.

Guide d’achat : les emballages éco-responsables Manutan

Qu’est-ce qu’un emballage éco-responsable ?

Un emballage éco-responsable est recyclable. Un emballage recyclable est fabriqué dans une matière qu’il est possible de traiter pour qu’elle soit à nouveau utilisée. Ce type d’emballage est dit « écologique », car il préserve l’environnement en transformant une matière plutôt qu’en repartant de zéro. Utiliser des emballages recyclables est une manière efficace de protéger les ressources naturelles, car cela réduit le nombre de déchets et donc le niveau de pollution.

Comment savoir si un emballage est recyclable ?

Les produits et les emballages utilisés au quotidien sont estampillés de plusieurs logos différents. Ces symboles permettent de distinguer ce qui est recyclable de ce qui ne l’est pas.

Quels sont les codes de recyclage ?

Pour s’engager dans une démarche éco-responsable et adopter les bons gestes, il est primordial d’être informé sur la signification des codes de recyclage. Voici donc les principaux logos présents sur les produits et emballages utilisés au quotidien.


Le point vert signifie que l’entreprise qui a fabriqué l’emballage ou le produit est partenaire du système européen pour les emballages écologiques conformément à la directive sur les emballages et les déchets d’emballages – 94/62/CE.


Appelé Ruban de Möbius, ce logo indique que l’emballage est recyclable.


L’objectif de ces deux symboles est de renseigner le consommateur sur le pourcentage de matière première recyclée utilisée dans la fabrication de l’emballage ou du produit sur lequel ils sont apposés.


L’objectif de ce logo est pédagogique : il incite tout simplement le consommateur à jeter ses déchets à la poubelle.


Ce logo signifie que l’emballage ou le produit ne doit pas être jeté dans une poubelle classique, mais dans un conteneur spécifique.


Ce symbole Triman est présent sur tous les emballages recyclables, car il est obligatoire.


Ce logo renseigne le consommateur sur la composition d’un emballage plastique en mentionnant l’acronyme de sa matière et sa catégorie. Le chiffre indique le type précis de plastique utilisé.


Destiné aux emballages en verre, ce symbole indique qu’ils doivent être recyclés.


Les emballages en aluminium recyclables comportent tous ce logo.


Ces écolabels indiquent que les emballages respectent des critères exigeants visant à réduire leur empreinte environnementale.

Quelle matière plastique n’est pas recyclable ?

Le plastique est l’une des matières les plus difficiles à recycler. La majorité des emballages étant en plastique, il est indispensable de connaître a minima leur composition pour faire le choix d’un emballage recyclable. Un système de codification des plastiques a donc été mis en place, numéroté de 1 à 7.

Cette codification permet de connaître les caractéristiques et les propriétés de différents types de plastique et de savoir quel emballage plastique est recyclable. Il existe 4 familles de plastique : le PP (polypropylène), le PET (polyéthylène téréphtalate), le PEHD (polyéthylène haute densité) et le PEBD (polyéthylène basse densité).

Par exemple, le polyéthylène téréphtalate, qui constitue l’emballage de produits tels que les bouteilles de boissons gazeuses ou les bouteilles d’huile, est un plastique de catégorie 1, recyclable à 100 %.

Auparavant non recyclable, le polystyrène (PS) l’est à présent lui aussi. Un progrès intéressant, car il est très utilisé.

Quels sont les packagings les plus écologiques ?

L’usage d’emballages écologiques adaptés nécessite une bonne connaissance des matières premières de fabrication et de leur capacité à être recyclées.

Des emballages et des comportements éco-responsables

Aujourd’hui, la tendance est au zéro déchet. Ainsi, de plus en plus d’enseignes de magasins alimentaires proposent, dans cette optique, la vente de produits en vrac à emporter dans des sachets en papier kraft. L’idée est d’inciter les clients à ne plus utiliser de sac en plastique, ou dans le meilleur des cas, à apporter leur propre contenant.

Chez Manutan, nous proposons des produits d’emballage éco-responsables, car nous faisons le choix de nous engager pour protéger l’environnement. Pour en savoir plus, consultez notre guide d’achat sur les nouveaux produits éco-responsables pour bureau et entrepôt.

Quel emballage pollue le moins ?

L’emballage qui pollue le moins est celui qui est le plus facilement recyclable ou compostable, car biodégradable. Dans l’optique d’une démarche de développement durable, voici une liste des emballages les plus écologiques à privilégier.

Le bois

Les emballages en bois sont les moins nocifs pour l’environnement. La raison est simple : ce sont les emballages qui se recyclent le mieux et dont la fabrication présente l’impact environnemental le plus réduit.

Le verre

Le verre est fabriqué à partir de matériaux naturels comme le sable, la chaux et le carbonate de calcium. Il peut se recycler à l’infini, c’est son plus grand avantage. En revanche, sa fabrication, son transport et son recyclage demandent une quantité d’énergie importante. Il n’en reste pas moins que son côté réutilisable en fait un emballage éco-responsable intéressant.

Le métal

L’avantage du métal est sa facilité de recyclage qui demande relativement peu d’énergie. De plus, les emballages en métal peuvent être reconditionnés pour une nouvelle utilisation, comme le fût à bondes intérieures ou le fût rénové à ouverture totale que nous proposons chez Manutan.

À l’image de l’aluminium, largement utilisé dans l’emballage alimentaire, il est 100 % recyclable et ne perd pas ses qualités physico-chimiques. Alors que l’électricité nécessaire à la production initiale est très importante, le recyclage de l’aluminium ne consomme que 5 % de celle-ci.

Le plastique

Le plastique a l’image d’un matériau très polluant. Or, des efforts considérables ont été réalisés pour permettre son recyclage de manière efficace. Il faut donc se montrer attentif aux logos présents sur les emballages en plastique pour connaître la marche à suivre et adopter une démarche éco-responsable. Les emballages Manutan en plastique pour l’expédition des produits comme le film à bulles, le film à bulles recyclé, les sachets pochettes porte-documents ou encore les bacs à bec recyclés sont de parfaits exemples d’une meilleure utilisation du plastique.

Pourquoi utiliser des emballages en carton ?

Les emballages en carton ou en papier kraft sont majoritairement fabriqués à partir de bois. Ils présentent donc l’avantage d’être recyclables efficacement. De plus, un emballage en carton se recycle plusieurs fois. Par ailleurs, grâce aux progrès constants en matière de recyclage, les boîtes alimentaires souillées peuvent désormais être jetées dans le bac de tri réservé aux emballages carton, car ils sont recyclables, même sales. Si les emballages en carton restent un peu plus chers à l’achat que le plastique, ils sont tout de même d’un meilleur rapport qualité/prix que les matériaux écologiques tels que le bambou, la fibre de canne à sucre ou l’amidon de maïs, qui sont des d’excellents matériaux d’un point écologique.

Chez Manutan, nous proposons des emballages éco-responsables en carton de qualité comme nos caisses en carton simple cannelure, nos caisses en carton double cannelure ou notre caisse en carton antichoc pour palette pour le transport et l’expédition de produits divers.

Les bonnes pratiques pour un emballage éco-responsable

Outre le choix du matériau des emballages, il est conseillé d’adopter certains gestes éco-reponsables pour limiter l’empreinte carbone sur l’environnement :

  • Réduire la taille et le poids des emballages, en particulier pour l’expédition, et éviter au maximum les espaces vides dans les emballages ;
  • Supprimer les emballages inutiles. Le suremballage, destiné à embellir le packaging ou à améliorer la praticité, engendre davantage de déchets et donc plus de tri et de pollution ;
  • Bien choisir ses fournisseurs d’emballages : ils sont de plus en plus nombreux à travailler avec des matériaux certifiés plus écologiques.

Il est ainsi tout à fait possible d’utiliser des emballages éco-responsables et d’adopter des comportements s’inscrivant dans le développement durable sans pour autant perdre en performance ou en qualité. Faire des gestes significatifs pour l’environnement ne signifie nullement renoncer à satisfaire les consommateurs et permet de poursuivre ses activités sereinement.

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Quels sont les 3 piliers de l’ergonomie au travail ?

Définition : qu’est-ce que l’ergonomie au travail ?

Définie en 1969 lors du 4e congrès international de l’ergonomie comme « l’étude scientifique de la relation entre l’humain et ses moyens, méthodes et milieux de travail », l’ergonomie porte aussi sur la mise en application de cette étude dans la conception d’outils et de systèmes pouvant être utilisés par le plus grand nombre dans une situation de sécurité, de confort et d’efficacité.

L’ergonomie, ce n’est donc pas seulement le confort physique, mais toute une démarche qui favorise le bien-être au travail, la manière d’adapter le poste de travail aux tâches, la prévention des risques et l’amélioration de la productivité.

L’ergonomie au travail repose sur 3 grands piliers :

  • L’ergonomie physique ;
  • L’ergonomie cognitive ;
  • L’ergonomie organisationnelle.

Ce sont les 3 leviers qui, travaillés de concert, permettent d’obtenir des résultats concluants et d’optimiser l’ergonomie générale de l’entreprise ainsi que sa productivité.

L’ergonomie physique, garante de la santé et de la sécurité au travail

L’ergonomie physique prend en compte le lien entre le corps et le poste de travail.

Elle implique :

  • La sécurité des installations ;
  • Le mode opératoire des machines et des installations ;
  • L’aménagement de l’espace de travail ;
  • L’environnement (éclairage, température, insonorisation, hygiène) ;
  • La posture adoptée au poste de travail ;
  • Les mouvements répétitifs, le cas échéant ;
  • Le travail sur écran ;
  • Les amplitudes de mouvement et les distances de sécurité.

Ergonomie et santé au travail sont donc directement liées ! L’ergonomie physique d’un poste de travail et la mise en place d’équipements adaptés sont, en effet, primordiales pour prévenir les troubles physiques et mentaux :

  • Maladies professionnelles ;
  • Accidents du travail ;
  • Troubles musculo-squelettiques ;
  • Douleurs musculaires ou articulaires ;
  • Fatigue oculaire ou liée à un environnement bruyant.

Elle s’applique à tous les types de postes et lieux de travail : ateliers, chaînes de fabrication, entrepôts, mais également bureaux, travail en extérieur, espaces d’accueil du public, etc.

Bonus pour l’entreprise, un environnement de travail ergonomique accroît la productivité des collaborateurs, car il influe directement sur leur bien-être.

Besoin d’équiper votre entreprise en matériels plus ergonomiques ? Notre guide d’achat vous permettra de trouver les meilleurs équipements pour l’aménagement des postes de travail au sein de votre organisation.

L’ergonomie cognitive : trop souvent négligée !

Un environnement de travail dont l’ergonomie cognitive n’a pas été pensée en amont peut conduire à une baisse de l’attention et de la concentration, à une fatigue anormale, voire dans les cas les plus graves, à des accidents du travail ou à un épuisement professionnel.

L’ergonomie cognitive prend donc en compte les processus mentaux que sont la perception, la mémorisation et le raisonnement. Son but est de diminuer la charge mentale en mettant au point des solutions adaptées à chaque typologie de poste.

Pour améliorer l’ergonomie cognitive d’une organisation, le travail portera, par exemple, sur les logiciels, applications et autres interfaces d’utilisation des machines.

Repenser l’ergonomie organisationnelle

Cette forme d’ergonomie vise à améliorer les conditions de travail, à la fois à titre individuel et à titre collectif. Elle s’appuie autant sur les rythmes physiologiques des collaborateurs que sur les impératifs de l’entreprise.

L’ergonomie organisationnelle concerne notamment :

  • Les règlements et process ;
  • Le travail en équipe ;
  • L’organisation du télétravail ;
  • La communication interne à l’entreprise ;
  • Les horaires de travail ;
  • Les plans de formation ;
  • La gestion de la qualité.

La présence d’un ergonome du travail est fréquente dans les grandes entreprises. Les TPE et PME peuvent, quant à elles, s’adresser à un cabinet externe. Celui-ci les conseillera et les guidera dans la mise en place des équipements, process et autres outils afin de garantir une ergonomie complète et ainsi de veiller sur la santé et la sécurité de tous.

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Guide d’achat : bien choisir et équiper son poste de travail

Pourquoi aménager un poste de travail ergonomique ?

En moyenne, un salarié reste assis plus de 7 h 30 par jour à son bureau, ce qui génère des conséquences physiologiques qui peuvent aller de la simple douleur passagère au développement de troubles musculo-squelettiques (TMS). Parmi les personnes souffrant d’un problème de santé lié au travail, 60 % identifient les TMS comme leur trouble le plus important. Dans ce contexte, l’aménagement du poste de travail constitue une démarche de prévention essentielle en même temps qu’une amélioration sensible du confort des équipes.

Un équipement ergonomique pour prévenir la santé physique

Sur le moyen terme, le travail sur ordinateur peut provoquer l’apparition de douleurs au niveau des poignets et des bras. Ces douleurs doivent être prises au sérieux puisqu’elles peuvent être révélatrices de troubles musculo-squelettiques.

Dans le cadre de la troisième enquête européenne sur les risques nouveaux et émergents (ESENER), 65 % des entreprises interrogées évoquent ainsi les mouvements répétitifs des mains et des bras comme les principaux facteurs de risque de l’apparition des TMS.

L’absentéisme qui en découle entraîne une baisse de la productivité. Le climat peut se tendre et les relations sociales, perdre en qualité. Cela porte atteinte à l’image de l’entreprise, qui voit son autorité et toute son organisation bouleversée.

L’équipement du bureau peut apporter un réel bénéfice aux équipes en termes de confort, de capacité de concentration et de prévention de la fatigue.

L’aménagement du poste de travail pour prévenir la santé mentale

Un poste de travail non optimisé peut aussi être à l’origine de troubles psychosociaux. En effet, troubles de la santé physique et mal-être psychologique sont intimement liés. La prévention de la santé mentale en entreprise passe donc aussi par l’aménagement d’un environnement de travail sain. Le bruit, le manque de lumière ou de rangement sont autant de facteurs de risque d’un mal-être au travail résultant du stress. Ce problème est loin d’être anecdotique : un travailleur européen sur deux se dit stressé au travail.

L’équipement d’un poste de travail ergonomique

L’aménagement d’un bureau avec du mobilier et des équipements ergonomiques constitue un levier de motivation pour les employés. Pour bien choisir son matériel, quelques critères et bonnes pratiques d’utilisation sont à prendre en compte.

Choisir le mobilier de bureau adapté pour son poste de travail

Dans le cadre d’un travail de bureau, la nuque, le dos et les articulations sont particulièrement exposés. Pour soulager ces zones sensibles, l’aménagement du bureau doit remplir des conditions précises.

Quels sont les critères à prendre en compte pour le choix de produits et accessoires ?

De nombreux métiers appartiennent au secteur tertiaire et impliquent un travail sédentaire. Le temps passé devant un écran d’ordinateur, assis sur une chaise de bureau est considérable. L’équipement d’un poste de travail est à choisir en fonction des particularités de chaque employé. Le matériel doit être ergonomique et réglable selon les critères suivants :

  • La morphologie du collaborateur (taille, poids) ;
  • Sa condition physique (problèmes médicaux connus) ;
  • Son âge ;
  • Ses préférences en matière d’équipement.

Une bonne posture de travail est nécessaire pour prévenir la fatigue et les tensions. Au niveau de la tête, les yeux doivent être positionnés 2 à 3 centimètres au-dessus de l’écran, de manière à réduire leur exposition à la lumière artificielle, tout en limitant la flexion de la nuque. Les pieds doivent reposer à plat sur le sol et les genoux doivent se situer légèrement plus haut que les fesses.

Les bonnes pratiques à adopter au bureau pour garantir sa santé et sa sécurité

Dans le cadre d’une démarche ergonomique, la règle de base est de laisser au corps un maximum de liberté de mouvement pour répondre à ses besoins physiologiques. Même dans le cadre d’un travail de bureau, il est primordial de varier les positions tout au long de la journée ou d’effectuer au moins quelques déplacements de manière régulière.

La pratique régulière d’un sport est également une solution à envisager, car elle aide au maintien d’une bonne posture au travail et prévient ainsi l’inconfort.

Pour éviter les accidents du travail, il est aussi essentiel que les employés respectent les règles de sécurité. Enfin, il convient d’observer des temps de pause et de s’étirer avant de reprendre ses activités statiques.

Quelques produits et accessoires pour aménager un poste de travail ergonomique

Afin de prévenir le stress et les douleurs tout au long de la journée, il faut faire le choix de produits ergonomiques et d’accessoires pratiques. Au bureau comme en atelier, acheter un poste de travail adapté est primordial.

Le choix du bureau et du fauteuil

Le choix d’un fauteuil de bureau doit se faire selon le profil du collaborateur. L’assise doit lui permettre de se tenir droit, les genoux légèrement plus hauts que les fesses.

Si la morphologie ne permet pas d’atteindre cette posture, l’adoption d’un repose-pied s’impose alors pour soulager le bas du dos et les articulations des genoux. En outre, il permet d’éviter une posture trop en avant, qui sollicite beaucoup le dos au niveau des vertèbres lombaires.

Pour encourager le mouvement sans gêner le travail, un plateau rotatif pour écran constitue une solution judicieuse. Il permet en plus de simplifier le travail en équipe en évitant les contorsions. Un support d’écran d’angle offre, quant à lui, une hauteur de vision tout confort.

Les sièges ergonomiques limitent les problèmes dorsaux et peuvent prendre plusieurs formes. Il existe le modèle assis-debout, qui offre au travailleur une grande liberté de mouvement. Il est particulièrement adapté pour le travail en atelier. Le siège assis-genoux permet d’adopter une posture vers l’avant pour soulager le bas du dos.

Quant au bureau, il convient d’opter pour un modèle réglable en hauteur quand cela est possible.

Les accessoires ergonomiques

De nombreux accessoires permettent d’offrir à l’écran une position idéale avec l’aide d’un support fixe ou articulé. La hauteur d’assise est également un facteur important de prévention des douleurs. C’est pourquoi de nouveaux équipements ont été conçus pour mieux s’adapter aux besoins physiologiques des individus et limiter les efforts au niveau de ces zones sensibles. Il s’agit, par exemple, des repose-poignets, qui ont un effet reconnu dans la prévention du syndrome du canal carpien. Une autre innovation intéressante : la souris ergonomique. Conçue verticalement, celle-ci offre au poignet une position plus naturelle et apporte un confort non négligeable.

Le matériel adapté pour assurer la sécurité de tous en atelier

Au sein de l’entrepôt ou en atelier, la santé et la sécurité des travailleurs sont mises à rude épreuve. Le travail physique pénible et l’environnement de travail stressant nécessitent l’équipement des postes de travail avec des produits ergonomiques.

Pour prévenir les TMS et autres maladies professionnelles invalidantes, il convient d’offrir la meilleure assise possible. Les sièges assis-debout à hauteur réglable sont alors tout indiqués. Les employés passant le plus de temps sur les chaînes de production peuvent adopter le tapis anti-fatigue. Enfin, les collaborateurs qui manipulent des charges lourdes peuvent avoir besoin de diables, de chariots de manutention et de transpalettes électriques.

L’aménagement du poste de travail

La position de travail et le mobilier ergonomique comptent beaucoup dans la fatigue ressentie par les équipes, mais ce ne sont pas les seuls éléments à prendre en considération. Une réflexion approfondie sur l’acoustique du bureau et les possibilités de rangement jouent également un rôle majeur dans la prévention du stress.

Organiser les espaces

L’agencement du poste de travail influence considérablement le bien-être général des collaborateurs. Plusieurs solutions existent pour améliorer le confort et l’ergonomie des postes de travail : l’installation d’un support d’écran avec tiroirs intégrés, l’utilisation d’un mobilier de rangement adapté ou encore l’organisation d’espaces qui offrent plus d’intimité à chacun.

Les ergonomes recommandent également d’aménager des espaces de classement ou de rangement légèrement éloignés des bureaux afin d’encourager les déplacements. En matière d’ergonomie, ce sont parfois les petits détails qui font la différence et qui offrent à chacun une vie professionnelle plus agréable, pour le corps autant que pour l’esprit.

Favoriser un bon environnement de travail

Le bien-être au travail doit aussi prendre en compte l’acoustique, la luminosité et la décoration. Les nuisances sonores génèrent du stress, mais également de la fatigue qui nuit à la productivité de chacun : l’achat d’une solution adaptée est vite rentabilisé.

En atelier, les employés peuvent se munir de casques anti-bruit, par exemple. L’éclairage naturel est aussi à privilégier, car il a une incidence positive sur le moral et la concentration. La lumière agit comme un antidépresseur et permet de vaincre la fatigue.

La qualité de l’air faisant partie des conditions essentielles du bien-être au travail, il est possible d’agrémenter les locaux de plantes dépolluantes.

Enfin, permettre aux salariés de s’approprier leur espace de travail est une bonne manière d’augmenter leur engagement. Dans un environnement personnalisé, le travailleur se sent comme chez lui.

Les entreprises sont confrontées aux nouveaux enjeux du bien-être au travail. La prévention de la santé physique et mentale est au cœur de l’actualité. Un environnement de travail sain et du matériel adapté sont indispensables pour limiter les risques psychosociaux qui nuisent autant à l’entreprise qu’aux salariés.

Pour en savoir plus sur l’équipement des postes de travail, consultez notre guide d’achat sur les nouveaux produits éco-responsables pour bureau et entrepôt.

Téléchargez également notre livre blanc « Responsabilité sociétale des entreprises ».

Les équipements indispensables pour améliorer l’ergonomie en entrepôt

Moins d’effort pour soulever les palettes

La manutention représente une grande partie des tâches dans un entrepôt. Pour faciliter le transport des marchandises, un transpalette fait partie des équipements indispensables. Grâce à lui, le manutentionnaire peut, avec un minimum d’effort, déplacer des charges lourdes et encombrantes sans risquer de contracter des troubles musculo-squelettiques (TMS).

Pour faciliter le transport des marchandises d’un point à un autre de l’entrepôt, nous vous conseillons également de vous munir de chariots, de diables ou de gerbeurs.

Préserver le dos avec une ceinture de maintien

Le dos est une zone du corps largement sollicitée dans les entrepôts logistiques. En effet, les charges sont souvent lourdes, les rayonnages, nombreux, s’étendent en hauteur du sol au plafond.

Pour soulager la région lombaire, mise à rude épreuve, il ne suffit pas d’adopter les bons mouvements lors de la manutention : le port d’une ceinture de maintien ou de soutien lombaire est également recommandé. Son utilisation prévient les blessures, réduit la fatigue musculaire et protège le dos de pathologies sur le long terme.

Les ceintures de maintien sont un investissement à moindre coût, qui contribuent à la santé et au bien-être des manutentionnaires.

Un entrepôt ergonomique, c’est aussi un entrepôt propre

Afin de circuler en toute sécurité et de respecter les normes d’hygiène, un entrepôt doit être exempt de déchets. Pour l’entretien des locaux, la mise en place de poubelles à des emplacements stratégiques permet de garder l’entrepôt propre et sain. Elles doivent toutes être faciles d’accès et d’utilisation.

Pour allier ergonomie et démarche écologique, nous vous conseillons d’opter pour des conteneurs de tri sélectif, avec couvercle et poignée ergonomique ou des poubelles de tri sélectif mobiles.

Votre choix doit également se porter sur des poubelles adaptées à votre secteur d’activité : produits alimentaires, volumineux, dangereux…

L’équipement d’entrepôt indispensable pour fluidifier la préparation des commandes

La préparation des colis en entrepôt doit être fluide et rapide. Un matériel ergonomique de picking est donc de rigueur. Pour cela, le rayonnage dynamique pour picking est indispensable. Sa version modulaire s’adapte à la quantité de marchandises. Ses niveaux de rails inclinés facilitent la récupération des produits et ainsi la préparation des commandes.

Pour compléter ces équipements, il est possible de leur associer des bacs à bec : résistants aux lourdes charges, empilables et faciles à transporter grâce à leur poignée, la phase de picking est facilitée grâce à eux.

Des rayonnages adaptés pour entreposer facilement

Que serait un entrepôt sans rayonnages ? Cet équipement indispensable est la pièce maîtresse d’une bonne ergonomie des locaux. Il optimise l’espace et fait gagner en surface de stockage grâce à ses rangements en hauteur.

Il existe différents types de rayonnages qui conviendront à des utilisations variées :

  • Produits alimentaires ;
  • Stockage de palettes ;
  • Rayonnages dynamiques pour les centres de distribution ;
  • Marchandises légères ;
  • Charges lourdes ;
  • Produits médicaux.

Pour compléter les rayonnages et faciliter leur rangement, munissez-vous de bacs pour étagères.

Pour en savoir plus sur l’ergonomie en entreprise, découvrez notre article sur les 3 piliers de l’ergonomie au travail.

Des espaces modulaires au sein de l’entrepôt

Les cabines et cloisons d’atelier créent un espace fermé à l’intérieur même de l’entrepôt. Elles se déplacent facilement et s’adaptent à la configuration des locaux. Leurs parois en acier leur confèrent une structure solide. Les panneaux monoblocs simplifient le montage et le démontage. Les espaces vitrés, quant à eux, permettent une immersion dans la vie de l’entrepôt.

D’usage varié, ces espaces cloisonnés pourront faire office de bureau ponctuel, d’espace de rangement ou encore de salle de détente pour les employés.

Emballer en toute sécurité : quelques accessoires indispensables

Un poste d’emballage ergonomique accroît la productivité et diminue les risques de blessures.

Fournir à vos collaborateurs des accessoires pratiques et sécurisés pour l’emballage, tels qu’un dévidoir ergonomique, un couteau à lame protégée ou un cutter à poignée antidérapante, aura une incidence positive sur leur santé et sur leur efficacité.

Bien entendu, ces équipements doivent venir s’ajouter à un espace épuré où les agents ont la place de travailler. Sur une surface dégagée, ils n’ont plus besoin de chercher pour trouver tel ou tel outil. Tout y est bien organisé et visible.

Une bonne luminosité pour un entrepôt logistique ergonomique

En entrepôt, la luminosité fait partie des points à ne pas négliger. Là où la lumière naturelle n’entre pas, il est indispensable de veiller à apporter un éclairage suffisant.

Les avantages sont nombreux :

  • Se déplacer et opérer en toute sécurité ;
  • Diminuer le nombre d’erreurs ;
  • Générer moins de fatigue et de stress chez les employés ;
  • Réduire les efforts visuels des opérateurs ;
  • Augmenter la productivité.

Voici deux conseils importants concernant la lumière dans un entrepôt :

  1. L’éclairage doit être diffus et homogène dans toutes les zones ;
  2. Le choix des luminaires doit être fait avec attention afin d’éviter tout scintillement qui perturberait la vision des employés.

Les outils et équipements ergonomiques pour gaucher

Parmi la population mondiale, une personne sur 10 est gauchère, ce qui n’est pas négligeable. Il est donc essentiel de fournir aux collaborateurs gauchers les équipements adaptés afin qu’ils puissent exercer leur activité dans les meilleures conditions. En effet, l’utilisation par une personne gauchère d’un outil conçu pour les droitiers lui fait courir le risque de se blesser. Or, l’ergonomie en entrepôt passe aussi par la prise en compte des spécificités de chacun.

Certains accessoires, comme les ciseaux ou les cutters, se déclinent en plusieurs variantes : pour droitier, gaucher ou ambidextre. Nous vous conseillons d’en avoir plusieurs versions à disposition pour que tous les employés puissent travailler de façon sécurisée.

Les équipements de sécurité indispensables

La sécurité ne doit jamais faire défaut, surtout dans un entrepôt où les risques sont accrus. Afin de limiter les accidents, voici 3 équipements indispensables :

  1. Les miroirs de sécurité (ou miroir d’angle mort) pour les déplacements sur engins motorisés ;
  2. Les accessoires de signalisation (marquage au sol, panneaux, cônes de balisage…) ;
  3. Les vêtements et protections de sécurité (gants adaptés, casques et lunettes de protection, gilets haute visibilité, masques anti-poussière…).

Lors du choix de ces équipements, il ne faut pas oublier de prendre en compte les besoins des personnes en situation de handicap (visuel, moteur…). Pour bénéficier de nos conseils, consultez notre guide d’achat sur les équipements pour les personnes à mobilité réduite.

En entrepôt, un équipement ergonomique s’adapte en fonction de l’usage requis, de la taille des locaux, de leur configuration, de la nature des marchandises manipulées et du secteur d’activité de l’entreprise.

Tour d’horizon des labels et certifications RSE en vigueur

Les écolabels européens

Pour éviter toute confusion, une précision lexicale s’impose. En effet, le terme écolabel s’applique d’abord aux labels développés par l’Union européenne. Par extension, il s’est ensuite appliqué aux labels nationaux.

 

Depuis 1992, l’Écolabel européen constitue un label commun à tous les pays membres de l’Union européenne. Il certifie que le produit répond à un cahier des charges précis qui garantit son éco-compatibilité, de sa production jusqu’à sa fin de vie. Il est le seul label écologique officiel européen utilisable dans tous les pays membres de l’Union européenne.

Délivrée par AFNOR Certification, la marque NF Environnement s’applique à la certification écologique française. Elle garantit un impact écologique moindre pour une qualité d’usage satisfaisante en comparaison aux autres produits et services similaires disponibles sur le marché. Elle s’applique à tous types de produits, y compris les mobiliers de bureaux ou techniques.

Les écolabels forestiers

Depuis 1993, le FSC est un organisme international indépendant. Son label Forest Stewardship Council[1] garantit que le bois utilisé pour la fabrication d’un produit est issu d’une forêt responsable. L’objectif de ce label est de promouvoir au niveau mondial une gestion forestière durable, socialement bénéfique et économiquement viable.

Certification forestière privée créée en 1999, le PEFC (Programme de reconnaissance des certifications forestières) vise lui aussi à certifier  que le bois utilisé pour la fabrication des produits est issu d’une gestion durable des forêts.

Les principaux écolabels de recyclage

Sans doute le plus connu et le plus ancien de tous les écolabels, la fameuse boucle de Möbius constitue depuis 1970 le logo universel de tous les matériaux recyclables.

L’ajout de pourcentage à la boucle de Möbius précise la proportion de matériaux recyclés utilisés pour fabriquer le produit.

Écolabel des emballages plastiques, ce sigle certifie que l’emballage est composé de plastique recyclable.  Il s’accompagne en général d’un chiffre et de lettre. 1 PET désigne par exemple le Polyéthylène Teraphtalate utilisé pour les bouteilles de boissons gazeuses.

Les principaux écolabels alimentaires

 

En vigueur depuis 2010, l’Eurofeuille est le label bio de l’Union européenne. Il certifie qu’un produit alimentaire est conforme au règlement de l’Union européenne sur l’agriculture biologique.

Label français créé en 1985, le logo s’applique aux produits issus de l’agriculture biologique produits en France. Depuis 2009, ses critères d’attribution sont alignés sur ceux du label européen.

À la fois label environnemental et social, Rainforest garantit que les récoltes sont effectuées dans de bonnes conditions de travail et qu’elles ont un impact limité sur l’environnement.

Partiellement écologique, le label Max Havelaar se veut avant tout social et assure la promotion du commerce équitable.

Les principaux labels et certifications appliqués aux produits d’entretien

Le label Ecocert garantit que la production s’est déroulée dans des conditions respectueuses de l’environnement (ingrédient d’origine naturelle, issu de l’agriculture biologique et biodégradable).

Le label Substainable Cleaning certifie l’impact réduit du produit sur l’environnement et la recyclabilité de son emballage. Il garantit également que les conditions de fabrication du produit respectent les règles de sécurité au travail.

Les principaux labels et certifications dédiés aux emballages

Le label OK compost certifie que les produits sont biodégradables et compostables en installation industrielle de compostage.

Souvent associé au label OK Compost, ce label d’origine allemande garantit que le produit est biodégradable à 90 %.

Les principaux labels et certifications liés au papier

Le label APUR promeut l’usage du papier recyclé. Il garantit un taux de 50 % à 100 % de fibres recyclées.

Comme son nom l’indique, le label Paper by Nature s’applique aux pratiques écologiques et responsables dans le secteur de la papeterie.

Les principaux labels et certifications appliqués aux textiles

Oeko-tex : label écologique et sanitaire appliqué aux textiles et des cuirs, il garantit que le produit fini ne contient aucune substance toxique et est fabriqué de manière durable.

GOTS (Global Organic Textile Standard) [2]: délivré par l’organisme de certification Ecocert, il s’applique également aux textiles biologiques.

Les labels et certifications NF

NF  est avant tout un label français. Il certifie la qualité d’un produit. Il se décline en différentes sous-catégories.

NF Collectivité :  dédié aux collectivités, ce label atteste que les produits concernés répondent aux normes de sécurité et de qualité en vigueur. Il s’applique aux produits destinés à l’accueil, à l’hébergement et à la restauration des structures collectives.

NF Education est dédié quant à lui aux produits destinés aux établissements d’enseignement.

NF Mobilier technique s’applique aux mobiliers et produits destinés aux usages techniques.

Les autres labels et certifications RSE à connaître

Hormis ces principaux labels, de nombreux autres labels et certifications valident la conception écologique et sociale des produits proposés à la vente. Parmi ces autres labels à connaître, citons notamment :

C2C (Cradle to Cradle)[3] : depuis 2002, cette certification internationale s’applique aux produits issus de l’économie circulaire.

Nature et Progrès : ce label certifie que les produits auxquels il s’applique ont été conçus dans des conditions respectueuses de l’environnement et de la biodiversité.

UTZ Certified : consacré aux produits alimentaires (Thé, café, cacao, huile de palme), ce label garantit que les récoltes ont été menées dans des conditions de travail satisfaisantes, et avec un impact limité sur l’environnement.

Energy Star : créé en 1992, ce label d’origine nord-américaine certifie le respect des normes environnementales des appareils électriques.

Nordic Swan  (Cygne Blanc): délivré depuis 1989 pour une durée de 3 ans, le Cygne Blanc est l’écolabel des pays scandinaves.

TCO Certified : d’origine suédoise et appliqué aux appareils multimédias et de communication, ce label certifie le faible impact environnemental du produit. Également label social, il valide les conditions de travail pendant la phase de production.

Blaueur Engel (Ange Bleu): créé en Allemagne en 1977, l’Ange Bleu est le plus ancien écolabel au monde.

Label GS : également d’origine allemande, GS est une norme de qualité qui s’applique aux produits manufacturés.

Nature plus : ce label certifie que les produits concernés répondent à des critères haut de gamme du point de vue de la santé, de l’environnement et de l’efficacité fonctionnelle. Il assure également que les conditions de fabrication répondent à de stricts critères sociaux.

OEC (office Excellence Certifié) : ce label de qualité atteste que les produits concernés répondent à des normes précises de sécurité. Il certifie également que les conditions de fabrication sont en phase avec les évolutions sociétales et les nouvelles pratiques de gouvernance d’entreprise. Il s’applique aux produits de consommation.

[1] Conseil de Soutien de la Forêt
[2] Norme mondiale sur les textiles biologiques
[3] Du berceau au berceau

Guide d’achat : bien choisir votre poubelle de tri sélectif en entreprise

Avant d’installer une poubelle de tri en entreprise, préparez le terrain

La mise en place du tri sélectif doit se concevoir comme un véritable projet d’entreprise qui intègre les équipes. Il s’agit non seulement de réfléchir à l’installation des conteneurs, à l’organisation et aux modes de collecte, mais également à la gestion quotidienne et à la sensibilisation du personnel.

Encouragez votre personnel à trier au quotidien

Vous pourrez installer autant de poubelles de tri sélectif que vous voudrez, si vos collaborateurs ne savent pas comment séparer le verre du plastique ou des autres matériaux, l’ensemble risque de se retrouver dans la corbeille à papier !

Prenez le temps d’expliquer l’intérêt de la démarche de tri en profitant d’un temps « off » et convivial :

  • Visite d’un centre de recyclage en équipe ;
  • Séminaire de sensibilisation à la protection de l’environnement ;
  • Atelier « recyclage » avec un animateur déchets ;
  • Concours du meilleur trieur ;
  • Affiche pédagogique affichant les produits et leurs bacs de destination ;
  • Etc.

Prenez également le temps d’intégrer vos équipes à la gestion de ce projet (solutions possibles, place des contenants…) afin que trier devienne un réflexe pour chacun et non une contrainte.

Pour savoir comment intégrer une démarche plus durable au sein de votre entreprise, consultez notre guide d’achat sur les nouveaux produits éco-responsables pour bureau et entrepôt.

Mettre en place le tri sélectif dans l’entreprise : les questions à se poser en amont

Avant de choisir vos modèles de poubelles de tri, une démarche de formalisation du besoin est indispensable, même pour 3 poubelles de tri intérieures.

Posez-vous les bonnes questions :

  • Combien de salariés les utiliseront ?
  • Quels sont les volumes de déchets attendus ?
  • Pour quels types de déchets (verre, papier, plastique, produits alimentaires ou autres) ?
  • Quelles sont vos obligations de tri sélectif et de recyclage ?
  • Comment vos prestataires de ménage et de collecte des déchets sont-ils organisés ?
  • Y a-t-il déjà une démarche de gestion des déchets dans l’entreprise (codes couleurs, unité entre les sites, etc.) ?

Il est également utile d’étendre la réflexion au-delà des usagers de la poubelle de tri (ceux qui la remplissent) en intégrant les problématiques de collecte des déchets, de nettoyage ou encore de sécurité. Bref, traitez le choix de vos poubelles comme un véritable projet.

Poubelles de tri en entreprise : quel format choisir ?

Dans bien des cas, des considérations de terrain, très concrètes, orienteront votre choix, en particulier au niveau de la forme de votre poubelle de tri.

Ainsi, une poubelle de bureau vidée quotidiennement doit trouver sa place facilement sous le bureau, voire sous le bloc tiroir et donc ne pas dépasser quelques dizaines de centimètres de hauteur.

À l’inverse, une poubelle de cuisine, utilisée intensivement dans le restaurant d’entreprise peut être plus haute, à la fois pour prévenir les éclaboussures et pour réduire l’encombrement au sol (à volume égal). Elle peut également être assortie d’un socle à roulettes pour faciliter le nettoyage du sol.

À vous donc de trouver le « form factor » idéal pour votre gestion quotidienne en mixant capacité, dimensions, forme générale (ronde, rectangulaire…) et accessoires.

Une poubelle de tri robuste, mais surtout adaptée à son environnement

Évidemment, tout le monde recherche une poubelle de tri sélectif qui dure !

Il est donc logique de s’orienter vers les solutions les plus solides. Ce critère dépend fortement de son usage et de son emplacement : il est ainsi impossible de placer un matériau devant un autre.

Plastique ou métal ? Sans entrer dans les détails des différents types de plastique (PET[1], PEHD[2], etc.), retenez qu’ils sont globalement plus résistants aux chocs que le métal, ce qui fait d’eux la solution idéale pour un environnement agressif (un atelier, par exemple). Ils supportent cependant mal le soleil (sauf certains modèles de poubelles extérieures spécialement traités contre les UV) et le froid, qui rend la matière cassante.

Le métal conservera mieux ses propriétés en extérieur, à condition d’être assorti d’une protection contre la rouille.

De nombreuses alternatives hybrides peuvent aussi être envisagées pour certaines applications : par exemple, pour une poubelle extérieure, une coque en bois (solide, durable et esthétique) renfermant un bac « de base » (plastique ou métal), lui-même garni de sacs poubelles. Il est aussi possible de faire durer plusieurs années un simple bac plastique « caché » dans un meuble poubelle (à l’instar des totem-poubelles de la restauration rapide).

Moralité : une poubelle de tri solide est avant tout adaptée à son environnement.

Les critères pour choisir sa poubelle de tri en entreprise

Trouver la poubelle de tri sélectif adaptée à votre entreprise s’avère un choix personnel, mêlant considérations techniques, économiques, opérationnelles et parfois même esthétiques. Tentons néanmoins de dresser la check-list des différents critères à prendre en compte :

  • Capacité, volume : selon le nombre d’usagers et la fréquence de la collecte des déchets ;
  • Dimensions, encombrement : en fonction de la place disponible ;
  • Matériau : selon l’emplacement (poubelle de tri intérieure ou extérieure, atelier, poubelle de bureau…) ;
  • Couleur : selon la politique de tri, l’image de l’entreprise ;
  • Design : la poubelle de tri sera-t-elle visible ? Par qui ?
  • Installation : poubelle lourde ou fixée au sol pour limiter le vol (surtout en extérieur), accrochée au mur ou sur un poteau pour faciliter le nettoyage des lieux ;
  • Avec ou sans sac poubelle ;
  • Sécurité : protection anti-feu, simple support de sac poubelle transparent ;
  • Normes applicables : anti-feu, HACCP[3]…

D’autres éléments sont également à considérer :

  • Contrôle qualité : transparence pour estimer le remplissage ou vérifier la qualité du tri sélectif ;
  • RSE : comment la poubelle de tri sélectif participe-t-elle à la démarche environnementale de l’entreprise ? Il existe, par exemple, des bacs en carton ou en plastique (partiellement) recyclé ;
  • Opérations : la manière dont les poubelles de tri sont manipulées lors de la collecte des déchets peut impacter leurs attributs (poignées, roulettes, possibilité de les accrocher entre elles, de les empiler…) ;
  • Accessoires : faut-il ajouter des roulettes, des couvercles munis de fentes spécifiques à certains déchets (gobelets, feuilles de papier…), des poignées ?
  • Besoins spécifiques : n’oubliez pas les produits dangereux, les récupérateurs de piles, les cendriers… ;
  • Prix : selon le budget que vous avez défini en amont pour mettre en place les solutions de recyclage.

Côté accessoires

Au-delà du sac poubelle, qui est bien plus qu’un accessoire, de nombreux auxiliaires peuvent améliorer les performances de votre poubelle de tri en entreprise :

  • Les roulettes : directement intégrées à la poubelle de tri ou sous forme de plateau roulan Elles facilitent le transport et la circulation des poubelles lors de la collecte des déchets ;
  • Les supports : le plus souvent spécifiques à un modèle, ils permettent de l’accrocher pour faciliter son usage, sa collecte et le nettoyage des lieux (la poubelle étant maintenue en hauteur). C’est la solution idéale pour la photocopieuse, la machine à café ou encore l’établi ;
  • Les ouvertures spéciales : ces couvercles disposent d’une découpe, appelée « fente », adaptée au déchet à récupérer (piles, capsules de café, canettes, gobelets, papier…) ou encore d’une forme en entonnoir pour faciliter la vie des maladroits !
  • Les kits anti-odeurs : à l’instar de ce qui se fait pour les toilettes, il est possible d’ajouter des capsules, des diffuseurs de parfum ou encore des filtres (charbon actif) ;
  • Les couvercles à fermeture lente : ils permettent de gagner du temps au moment de jeter son déchet, mais surtout de réduire à néant le bruit de fermeture du clapet qui peut être pénible pour les collaborateurs proches du point de collecte ;
  • Les serrures de couvercle et de fixations : pour éviter le vol des poubelles situées dans des lieux publics ou non surveillés ou en limiter l’usage (en fonction de l’occupation des lieux, par exemple) ;
  • Les couvercles interchangeables et colorés : pour des poubelles encore plus modulables et personnalisables.

En entreprise, bien choisir sa poubelle de tri sélectif revêt une importance souvent négligée. Or, une gestion de déchets mûrement réfléchie et implémentée fait partie des aspects essentiels d’une politique RSE efficace.

Téléchargez notre livre blanc « La gestion des déchets en entreprise »

[1] Polytéréphtalate d’éthylène
[2] Polyéthylène haute densité
[3] Hazard Analysis Critical Control Point ou Système d’Analyse des Dangers et Points critiques pour leur maîtrise (en français) : méthode de maîtrise de la sécurité sanitaire des denrées alimentaires

10 équipements indispensables pour un poste de travail ergonomique

Découvrez les 10 équipements pour équiper vos bureaux, ateliers ou laboratoires :

  1. La chaise de bureau ergonomique
  2. Le repose-pied
  3. Le rehausseur d’écran
  4. Le porte-document
  5. Le clavier ergonomique
  6. La souris verticale
  7. Le poste de travail assis-debout
  8. Le tapis anti-fatigue
  9. Le siège d’atelier ergonomique
  10. Le siège selle

1. La chaise de bureau ergonomique

La position assise prolongée augmente le risque d’apparition de douleurs dorsales. Les sièges de bureau ergonomiques assurent des conditions de travail optimales. Ils sont conçus pour s’adapter au poids et à la taille de l’utilisateur tout en favorisant une posture confortable pour le corps.

Les chaises de bureau doivent être choisies en fonction de l’activité exercée. Pour que le poste de travail réponde aux critères ergonomiques, le siège à lui seul ne suffit pas. Il devra parfois être complété par un repose-pied et un rehausseur d’écran. L’ensemble de ces éléments permettra d’adopter de bonnes positions.

2. Le repose-pied

Un autre critère important pour un poste de travail ergonomique : les pieds doivent être à plat sur le sol. Si le bureau n’est pas réglable, il est souvent nécessaire de l’équiper d’un repose-pied. Celui-ci peut être ajustable en hauteur et inclinable. Bien installé, il soulage les pressions qui peuvent s’exercer au niveau des jambes et du dos.

Pour un confort optimal, il existe une large gamme de repose-pieds. Certains modèles comportent des zones de massage anti-fatigue et anti-stress. Ces petits détails comptent quand il s’agit d’instaurer des conditions de travail agréables.

3. Le rehausseur d’écran

Parmi les règles de base d’un poste de travail sur ordinateur ergonomique figure la hauteur de l’écran. La partie supérieure du moniteur doit se situer au niveau des yeux. Le rehausseur d’écran permet de l’ajuster à l’utilisateur.

Un tel équipement oblige la tête à rester bien droite face à l’écran et diminue ainsi les tensions au niveau des vertèbres cervicales et des épaules. La fatigue visuelle est, elle aussi, réduite grâce à un angle de vision idéal pour la convergence et l’adaptation des yeux.

4. Le porte-document

Le porte-document est indispensable à un poste de travail de bureau ergonomique. Saisir des données tout en consultant un document crée des tensions musculaires et favorise la répétition de mauvaises postures. Un support-document placé entre le clavier et l’ordinateur diminue les sollicitations des yeux et de la nuque.

Ces accessoires ne sont pas encombrants. Les versions basiques peuvent être fabriquées à partir de matériaux recyclables et recyclés. Ainsi, vous pouvez faciliter le travail de vos collaborateurs tout en optant pour une gamme de produits éco-responsable.

5. Le clavier ergonomique

Le poste de travail sur ordinateur ergonomique peut être complété d’un clavier adapté. Le clavier ergonomique n’a pas de pavé numérique, il raccourcit la distance entre la main droite et la souris. En réduisant l’amplitude des mouvements, vous évitez le développement de TMS.

Pour les travaux de comptabilité, il est possible de s’équiper d’un pavé numérique externe au besoin. Certains claviers sont courbés pour favoriser une position des poignets la plus confortable possible. Les claviers scindés en deux parties permettent le relâchement des avant-bras.

6. La souris verticale

La souris classique entraîne une pression au niveau des veines et des nerfs situés sous le poignet. En résultent des pathologies telles que le syndrome du canal carpien ou la tendinite. Afin de limiter les risques, la souris verticale est fortement recommandée. Elle a été pensée pour assurer un poste de travail sur ordinateur ergonomique. Sa conception suit l’inclinaison naturelle de la main et réduit ainsi les zones de tension.

L’adaptation à cette nouvelle souris peut demander quelques semaines. Il est conseillé d’alterner au départ avec l’ancienne souris. Pour un confort optimal, elle devra correspondre à la taille de la main de l’utilisateur. Il existe même des modèles ambidextres.

7. Le poste de travail assis-debout

La station assise ou debout prolongée a des répercussions sur la santé. C’est pourquoi un poste de travail assis-debout ergonomique au bureau, dans les halls d’accueil ou encore en atelier est un équipement idéal. En alternant la position assise et debout, les risques de douleurs dorsales et de troubles circulatoires sont diminués.

Établis, tables de réunion ou bureaux, tous ces plans de travail ont leur version ergonomique réglable en hauteur. Manuels ou électriques, les modèles permettent de changer de position de travail en peu de temps.

8. Le tapis anti-fatigue

Pour un poste de travail ergonomique en milieu industriel tout comme en laboratoire, le tapis anti-fatigue est un indispensable. La position debout prolongée entraîne une mauvaise circulation sanguine et l’apparition de varices. Les risques d’inflammation des fascias plantaires ainsi que des lombaires sont également accrus.

Le tapis anti-fatigue favorise les micro-mouvements des pieds et aide à répartir le poids uniformément. La station debout est stressante pour le corps. C’est pourquoi il est important de compléter l’équipement des ateliers avec des tables et des chaises assis-debout facilitant le changement de position de travail.

9. Le siège d’atelier ergonomique

L’ergonomie du poste de travail en atelier ou en laboratoire passe par le choix de sièges adaptés. Les mauvaises postures sont si vite adoptées qu’il est nécessaire de s’équiper d’assises pratiques et confortables pour réduire le risque de TMS.

Le siège d’atelier est à la fois stable et modulable. Ainsi, il permet d’effectuer un travail de précision tout en favorisant la liberté de mouvement. Sa hauteur réglable s’adapte tant au plan de travail qu’à la taille de l’utilisateur.

10. Le siège selle

Le siège selle a été étudié pour réduire les problèmes de santé causés par la station assise. Il corrige la position du bassin afin de maintenir la courbe physiologique du dos. Le positionnement des jambes forme un angle conçu pour favoriser la circulation sanguine dans les membres inférieurs.

Son assise s’adapte aux mouvements et non l’inverse. Se pencher vers l’avant ou latéralement devient alors beaucoup moins contraignant pour le corps. Ce siège ergonomique est particulièrement recommandé pour les laboratoires. Adoptez-le aussi au bureau pour maintenir une posture de travail idéale. Après un temps d’accommodation, les bénéfices se feront très vite sentir.

L’aménagement d’un poste de travail ergonomique prend en compte les besoins particuliers de chaque individu. D’ailleurs, les équipements PMR (personnes à mobilité réduite) permettent de créer un environnement de travail à la fois adapté aux personnes en situation de handicap et ergonomique. Faites du bien-être au travail un levier de performance pour votre entreprise.

Téléchargez notre livre blanc « Responsabilité sociétale des entreprises »