Procure-to-Pay : une automatisation à deux vitesses

Travailler malin et efficacement

Les entreprises ont encore une belle marge de progression en matière de digitalisation des processus achat, et notamment du processus Procure-to-Pay. En moyenne, seules 30 % des transactions (de la demande d’achat jusqu’à la facturation) sont digitalisées au sein des entreprises [1]. Dans une de ses dernières études, The Hackett Group dresse l’état des lieux de l’automatisation du processus Procure-to-Pay, en comparant la majorité des entreprises avec les plus performantes…

Procure-to-Pay : une automatisation inégale

Ce n’est pas parce que les entreprises ont mis en place des solutions digitales, que leurs transactions sont digitalisées pour autant. Les entreprises les plus performantes montrent l’exemple en matière d’automatisation du processus achat, notamment au début de la chaîne transactionnelle, mais la majorité des organisations peine à suivre le rythme.

Il semble que la « longue traîne », c’est-à-dire les achats de classe C, contribuent majoritairement à ralentir l’automatisation du processus Procure-to-Pay. En effet, seules 10 % des entreprises, contre 14 % des plus performantes, s’appuient sur un catalogue électronique pour leurs achats indirects. Pour continuer à déployer l’automatisation, il est impératif d’utiliser les canaux digitaux adaptés en fonction du type de dépenses. Par exemple, pour la MRO (produits de maintenance, réparations et opérations), les distributeurs automatiques sont particulièrement pertinents.

La facturation, le maillon faible du Procure-to-Pay

Dans la majorité des entreprises, le processus de facturation reste le moins automatisé à ce jour. Les entreprises les plus performantes digitalisent près de 85 % de leurs factures, contre 30 % pour la majorité des entreprises.

Pourtant la digitalisation du processus de facturation représente des économies potentielles non négligeables, aux côtés de nombreux autres bénéfices : amélioration de la productivité et de l’épanouissement au travail, élimination du papier, réduction des erreurs… En effet, chez les entreprises les plus performantes, une facture papier coûte en moyenne 5,90 € tandis qu’une facture digitalisée est évaluée à près de 1,97 €1 (près de trois fois moins !). Là encore, la clé du succès réside dans le fait de s’adapter aux parties prenantes selon leur niveau de maturité digitale, tout en privilégiant (toujours) la voie électronique.

Finalement, pour automatiser au maximum son processus Procure-to-Pay, il convient d’adopter les canaux digitaux adaptés aux types d’achats et aux parties prenantes concernés. Une telle digitalisation, associée à la rationalisation fournisseurs, permet d’obtenir une vision claire des dépenses et une meilleure efficacité au sein des équipes achats.

[1] The Hackett Group

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