Contrairement aux idées reçues, l’ergonomie ne se résume pas à l’aménagement matériel du poste de travail. L’esprit et l’organisation sont aussi concernés par la démarche.
A quel type d’ergonomie faut-il donner la priorité ? Une démarche qui favorise le bien-être au travail et la prévention des risques peut s’appuyer autant sur l’ergonomie physique que cognitive ou organisationnelle.
Souvent, c’est sur l’ensemble de ces 3 leviers qu’il faut s’appuyer pour obtenir des résultats concluants et optimiser l’ergonomie générale de l’entreprise.
L’ergonomie physique
Elle s’occupe du lien entre le corps et le poste de travail, impliquant les outils, l’aménagement des bureaux ou les tâches à effectuer. L’ergonomie physique va par exemple servir à éviter les douleurs chroniques et les maladies professionnelles. Souvent, elle consiste à améliorer une posture, à offrir plus de variété dans les mouvements ou à soulager certains efforts répétitifs.
Réfléchir à l’ergonomie cognitive
Cette forme d’ergonomie prend soin de tout ce qui concerne les processus mentaux.
Les besoins de mémoire, la capacité à s’occuper de plusieurs tâches en même temps, le stress… Le principe de l’ergonomie cognitive est de diminuer la charge mentale des individus en mettant au point des solutions adaptées à chaque cas de figure.
Repenser l’ergonomie organisationnelle
L’ergonomie organisationnelle a un effet sur le corps autant que sur l’esprit. Il s’agit d’améliorer les méthodes de travail, la gestion des ressources collectives, l’aménagement des horaires ou encore de simplifier le travail à distance. Cette ergonomie bien spécifique s’appuie sur les rythmes physiologiques des individus autant que sur les impératifs des entreprises.