La qualité de l’air est l’un des éléments essentiels dans le bien être des salariés. Parfois sous-estimé, l’impact sur la santé des travailleurs est pourtant une réalité. Mais la recette pour assurer une bonne qualité de l’air n’est pas toujours très simple à obtenir.
Contrairement à ce que certains peuvent imaginer, la température n’est pas le seul facteur pris en compte dans la qualité de l’air au bureau. Le taux d’humidité est aussi important pour le corps humain. C’est pourquoi chercher – et trouver ! – le bon équilibre entre température et humidité est la clef pour offrir un bien être aux salariés.
Les recommandations officielles
Le Code du Travail définit clairement les règles sur le débit minimum d’air neuf dans les bureaux. Pour des locaux sans activité physique, le renouvellement de l’air doit être de 25m3 par heure et par personne et de 45m3 par heure par personne dans les ateliers. Car si l’air est trop humide, cela provoque une certaine gêne illustrée par exemple par des mains moites. Si l’air n’est pas assez humide, cela assèche les voies nasales et respiratoires. Enfin, s’il est trop sec, cela provoque des troubles de la voix, un dessèchement de la peau et favorise la propagation des virus comme la grippe.
Quelles solutions ?
Le système de ventilation doit donc assurer un air pas trop chaud, pas trop froid, pas trop sec, ni trop humide, tout en prenant compte les odeurs et en bannissant les courants d’air ! Une ventilation mécanique permet de trouver cet équilibre, soit en assurant une humidification indirecte grâce à la climatisation – attention à l’entretien – ou directe c’est-à-dire directement dans les bureaux. Quoi qu’il en soit, un bureau bien ventilé permet de lutter contre la pollution externe au bâtiment – pollen, poussières, gaz des voitures – et interne comme les produits ménagers, les composants présents dans la peinture ou encore ceux qui se trouvent dans les meubles.