Un air sain pour des travailleurs en pleine santé
Selon le Conseil supérieur de la santé, nous passerions aujourd’hui 85 % de notre temps dans des environnements intérieurs[1]. Or, si nous avons tendance à croire que rester « enfermés » nous protège des substances nocives de l’air pollué, rien ne serait moins vrai. D’après l’Agence flamande des Soins et de la Santé, les environnements intérieurs seraient même deux à dix fois moins sains que les environnements extérieurs et pourraient être à l’origine de nombreux soucis de santé.
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) parlait d’ailleurs déjà dans les années 1980 de « syndrome de bâtiment malsain », qui se manifeste par des symptômes tels qu’une peau ou des yeux secs ainsi que des maux de gorge pouvant nuire au bien-être des travailleurs. À l’époque, l’OMS estimait que 10 % à 20 % des nouveaux bureaux des pays occidentaux présentaient des problèmes de qualité de l’air intérieur.
La santé humaine n’est toutefois pas la seule victime de la piètre qualité de l’air intérieur. La productivité des travailleurs en fait elle aussi les frais : une concentration élevée de CO2 dans l’air intérieur peut en effet provoquer maux de tête et fatigue, qui nuisent à l’efficacité au travail. Selon plusieurs études, les travailleurs qui ressentent une grande pression seraient nombreux à travailler dans un environnement à l’air de mauvaise qualité, tandis que leurs collègues profitant d’un air sain seraient moins sujets au stress. Les citoyens belges ont conscience que ces problèmes de qualité de l’air intérieur sont aujourd’hui loin d’être résolus. Plus de la moitié de la population admet même être insatisfaite de la qualité de l’air sur son lieu de travail[2].
L’heure est donc venue de reprendre les choses en main, y compris dans votre entreprise.
Mauvaise qualité de l’air intérieur : quelles en sont les causes ?
La pollution de l’air intérieur est due à l’ensemble de nos activités quotidiennes et aux objets avec lesquels nous entrons chaque jour en contact. Une cause majeure de pollution ne pourra cependant jamais être évitée : la présence dans l’air de CO2, une substance que nous expirons tous, mais qui n’est pas pour autant l’unique responsable de tous les maux. Parmi les autres causes de pollution de l’air intérieur, n’oublions pas les matériaux qui composent les bâtiments dans lesquels nous vivons ou encore les substances nocives telles que les détergents et pesticides. De même, fumer, cuisiner et se doucher sont des activités qui ont une incidence négative sur la qualité de l’air intérieur.
Les causes de la pollution de l’air intérieur ne sont toutefois pas à chercher systématiquement dans ou à proximité des espaces de vie. Les substances polluantes peuvent aussi venir de l’extérieur et de bien plus loin. C’est notamment le cas des particules fines émises par les voitures à moteur thermique ou encore des virus et des bactéries qui s’introduisent dans nos foyers et espaces de travail.
De l’importance de la qualité de l’air intérieur
La qualité de l’air intérieur n’a pas seulement trait à la présence ou non de substances nocives, mais aussi à son degré d’humidité et à la température ambiante. Certaines personnes citent même le niveau sonore comme quatrième facteur de qualité de l’air.
1. Un air sain
La présence ou non de polluants est sans nul doute le premier facteur qui influe sur la qualité de l’air intérieur. Une bonne ventilation des espaces de vie et de travail est donc cruciale, qu’elle soit assurée de manière naturelle ou par des systèmes de ventilation mécaniques.
La ventilation naturelle est la ventilation due aux courants d’air formés par les portes et fenêtres ouvertes, mais aussi par les grilles de ventilation présentes dans les châssis et façades. Les inconvénients liés à ce type de ventilation sont les pertes d’énergie calorifique ainsi que la mauvaise distribution de l’air frais qui entre dans le bâtiment.
La ventilation mécanique est due quant à elle à l’action d’un moteur qui assure l’extraction de l’air vicié vers l’extérieur via des gaines de ventilation. À vous de choisir la vitesse et la fréquence de renouvellement de l’air assurée par le système. Vous ne souhaitez pas ouvrir et fermer chaque jour vos portes et fenêtres ? Investissez alors dans un système de ventilation mécanique, mais attention : ce type de système doit être entretenu tous les six mois pour fonctionner de manière optimale.
Vous souhaitez investir dans un système un rien moins onéreux ? Un purificateur d’air est la solution qu’il vous faut. Vous trouverez dans notre assortiment des purificateurs adaptés aux bureaux et bureaux à domicile dans toutes les catégories de prix. Nous proposons en outre des aspirateurs portables, hottes, extracteurs et ventilateurs qui éliminent notamment les odeurs, vapeurs et substances nocives présentes dans les espaces de travail et entrepôts.
Saviez-vous qu’il existe aussi des systèmes de ventilation avec récupération de la chaleur ? Ces systèmes sont équipés de deux ventilateurs : l’un qui assure l’apport d’air frais à l’intérieur et l’autre qui extrait l’air vicié vers l’extérieur. Ce dernier transmet alors son énergie calorifique à l’air frais soufflé vers l’intérieur au sein d’un composant appelé « échangeur de chaleur ». Vous réduisez ainsi les pertes de chaleur et économisez de l’énergie.
2. Un degré d’humidité adéquat
L’air intérieur d’un espace de bureaux, d’un entrepôt ou d’un atelier ne peut être trop sec ou trop humide. Le maintien d’un degré d’humidité adéquat est notamment essentiel dans les entrepôts où sont stockées des marchandises périssables, puisqu’il s’agit de l’unique moyen de garantir de bonnes conditions de stockage et d’éviter la formation de moisissures ou l’apparition de problèmes respiratoires chez les travailleurs.
Pour maintenir le degré d’humidité souhaité dans un espace de travail, rien de tel que d’investir dans un déshumidificateur et/ou un humidificateur d’air.
3. Une température intérieure agréable
Outre l’absence de polluants et un degré d’humidité adéquat, une température ambiante agréable contribue elle aussi à la qualité de l’air d’un espace de travail. La température considérée comme idéale dépend naturellement d’un travailleur à l’autre, mais une température intérieure comprise entre 19 °C et 21 °C est considérée comme la plus agréable par une majorité d’individus.
La température minimale légale à maintenir dans un espace de travail est de 18 °C si les tâches effectuées sont légères et de 10 °C si les tâches sont lourdes. La température exacte doit cependant être adaptée à la nature précise des tâches réalisées ainsi qu’au type d’équipement de protection individuelle porté par les travailleurs.
Vos collaborateurs sont exposés à des températures fraîches, comme dans un atelier en plein hiver ou dans un entrepôt habituellement froid ? Un chauffage portable fera des merveilles dans une pièce de petite ou de moyenne taille. Les modèles à fuel sont quant à eux davantage adaptés aux grands espaces. Vous voulez éviter la formation de courant d’air dans votre entrepôt ? Des rideaux à lamelles sont alors ce qu’il vous faut !
Quant aux bureaux, ils sont bien souvent chauffés grâce à un système de chauffage central, mais de petits chauffages d’appoint peuvent aussi se révéler utiles en hiver. À l’inverse, des climatiseurs (mobiles) ou des ventilateurs seront souvent les bienvenus lors des chaudes journées estivales. Ce climatiseur, par exemple, fait même office de ventilateur, d’humidificateur d’air et d’ioniseur.
4. Un niveau sonore correct
Le bruit et une mauvaise acoustique sont source de nuisances pour de nombreux travailleurs. En plus de distraire le personnel et de nuire à sa productivité, ils stimulent la production des hormones du stress et peuvent ainsi provoquer des problèmes de santé. Conséquence ? Le taux d’absentéisme grimpe en flèche.
Évitez donc que vos salariés soient perturbés par des bruits environnants au bureau. Commencez par investir dans des cloisons de séparation et du mobilier acoustiques, puis dans d’autres accessoires ayant démontré leur utilité, tels que des casques multimédias. De bonnes protections auditives sont quant à elles indispensables pour le personnel actif dans des entrepôts et ateliers.
Mesurer pour mieux savoir
Rien de tel que de mesurer le taux de CO2 de l’air au travail pour en connaître le niveau de qualité. Selon un arrêté royal, cette concentration en CO2 ne peut dépasser une valeur de 900 ppm (parties par million) durant minimum 95 % du temps de travail. Idéalement, ce chiffre ne doit toutefois pas dépasser une valeur de 800 ppm.
La CO2, qui provient majoritairement de l’air que nous expirons, peut entraîner des problèmes tels que des maux de tête et de gorge et nuire au degré d’attention des travailleurs. Vous constatez que vos salariés souffrent d’une mauvaise qualité de l’air au travail ? Sortez votre détecteur de CO2 et assurez-vous de la bonne qualité de l’air ambiant.
Manutan vous vient en aide
Découvrez tous nos produits pour garantir un air intérieur sain au travail ainsi que la productivité de vos travailleurs. Vous ne trouvez pas ce que vous cherchez ou avez besoin d’informations supplémentaires ? Les collaborateurs de notre helpdesk se tiennent à votre disposition. Vous souhaitez obtenir des conseils personnalisés sur place ? L’équipe Manutan Projet vous aidera volontiers.
[1] https://www.health.belgium.be/fr/avis-8794-qualite-de-lair-interieur
[2] https://www.mensura.be/fr/blog/la-qualite-de-l-air-au-travail-impacte-la-sante-et-la-productivite
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