Quel EPI pour quel risque ?

Sécurité

Inscrits dans le Code du Travail, les EPI (équipements de protection individuelle) sont de nature très différente et peuvent parfois se révéler d’une grande complexité. Ils répondent à des normes exigeantes qui incluent des tests poussés de performance.

L’EPI, une obligation pour l’employeur :

Comme son nom l’indique, l’EPI est destiné à protéger le salarié contre un risque sur son lieu de travail. Mais attention, l’EPI est un complément et ne doit pas se substituer aux  protections collectives au sein de l’entreprise. Pour bien choisir son EPI, l’employeur – en collaboration avec le CHSCT -, doit évaluer la gravité du risque, la fréquence de l’exposition, la caractéristique du poste et la performance de l’EPI. Si l’objectif de l’EPI est d’éliminer le risque, il peut parfois uniquement le réduire…

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L’EPI ça se prépare ! 1 bonne évaluation = 1 bon EPI

Une bonne vue pour une bonne protection :

Lunettes à branches, lunettes masques ou encore écrans faciaux, les EPI pour protéger l’œil et le visage, partie particulièrement sensible du corps, sont nombreux. Si la gêne, l’inconfort ou un éclairage défaillant sont parfois à l’origine d’une fatigue visuelle, une vue défaillante peut se révéler handicapante pour ce type de protection. L’employeur peut alors contacter la médecine du travail pour dépister un éventuel défaut de la vision et proposer des solutions pour que les EPI soient adaptés aux verres correcteurs.

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Pas de discrimination avec les EPI, ils s’adaptent à vous aussi !

Responsabilité partagée :

La sécurité, c’est l’affaire de tous ! A commencer par l’employeur dont la responsabilité pénale peut être engagée – homicide ou blessure involontaire – si le non-respect de la législation sur les EPI est à l’origine d’un accident du travail. Un employeur a d’ailleurs vu sa responsabilité engagé parce qu’il avait bien mis des EPI à disposition sans pour autant donner des consignes pour les porter… Mais attention, le salarié ne doit pas négliger sa propre implication. Ainsi, il peut être licencié pour faute grave s’il refuse de porter l’EPI recommandé par l’employeur.

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L’EPI, c’est avant tout l’affaire de tous.

Gardons nos microbes !

En cette période d’épidémie de grippe ou autre gastro-entérite, le masque – qui n’est pas dans ce cas considéré comme un EPI, en tout cas pour le moment – se révèle comme une véritable source de protection. S’il peut se révéler incongru en France de porter un masque en cas de maladie hivernale, il est habituel au Japon par exemple de voir des employés porter des masques pour éviter de contaminer leurs collègues. Un masque « anti-microbe » c’est aussi un bon moyen de garantir la santé de tous et donc la productivité…

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Le port du masque, une pratique avant-garde pouvant limiter la contagion .

Une réflexion permanente :

Réglementant la mise sur le marché des EPI depuis 1989, la directive européenne devrait évoluer au début de l’année 2016. L’Europe devrait ainsi redéfinir les catégories de risque avec pour conséquence de durcir l’évaluation et la mise en conformité de plusieurs EPI. Les certificats d’examens devraient être limités à 5 ans alors que certains EPI à usage privé comme les gants de vaisselle ou pour le four devront désormais répondre aux mêmes exigences que les EPI professionnels.

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L’EPI, une perpétuelle évolution…

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