Supply Chain et gestion des stocks, les atouts de la technologie

Méthode de travail

Data & cloud computing, Intelligence artificielle, machine learning, les technologies numériques intègrent la gestion de la Supply Chain et des entrepôts. A la clé, des gains de productivité, mais aussi une plus grande capacité de résilience face aux crises, à l’instar de celle provoquée par la Covid-19.

La crise sanitaire provoquée par la Covid-19 encourage l’évolution des modèles opérationnels appliqués à la Supply Chain et à la gestion des stocks. A cet égard, les technologies numériques constituent de véritables atouts pour renforcer la performance des chaines logistiques, leur robustesse et leur capacité de résilience face aux nouveaux défis qui se présentent à elles.

Un apport technologique global

Certes, la Supply Chain n’a pas attendu d’être confrontée à une crise sanitaire pour entamer sa transition numérique. Le confinement du printemps et l’obligation de résultat à laquelle devaient impérativement répondre les chaînes logistiques ont toutefois fait office d’accélérateurs.

Les nouvelles technologiques présentent l’avantage de pouvoir agir simultanément sur l’ensemble des paramètres de la Supply Chain, tant sur les flux physiques que sur les modalités de gouvernance. Leur puissance de calcul intègre à la fois les enjeux financiers, opérationnels et RSE des entreprises. Elle permet d’établir une cartographie des risques et des Value stream Map avec une précision inégalée, pour aboutir à un résultat optimal. Intelligence artificielle (IA), deep learning et machine learning, robotique, big data, cloud computing, l’ensemble des technologies numériques sont devenues aujourd’hui incontournables pour partager et traiter l’information entre les différents maillons de la chaîne logistique, et ce, en quasi-temps réel.

L’IA incontournable

Sans aucun doute, l’intelligence artificielle (IA) constitue aujourd’hui l’un des principaux leviers de performance des Supply Chains. Elle permet d’accélérer la prise de décision, mais aussi d’optimiser les capacités de production, de transport, de stockage. Elle permet enfin d’établir en permanence de nouveaux scénarii d’action et de prévenir la survenance d’une nouvelle crise avec toujours plus de précision. Associée au deep learning et aux technologies d’apprentissage automatique, l’IA contribue fortement à la capacité de résilience de la Supply Chain.

Prenons l’exemple d’un entrepôt omnicanal, qui gère les stocks destinés aussi bien aux livraisons et aux retraits en magasin qu’aux ventes en ligne et à la livraison à domicile. Cette omnicanalité suppose de faire coexister différents opérateurs, mais aussi différents équipements motorisés, ainsi qu’une variété d’emplacements et de modes de préparation. L’intelligence artificielle permet de fluidifier cette complexité et de maximiser l’utilisation des ressources, pour un service client et une performance opérationnelle toujours plus pointus. Une Supply Chain plus connectée se traduit aussi par une traçabilité des produits toujours plus performante. Elle permet de mieux informer les consommateurs et de donc de renforcer le lien de confiance qui unit les entreprises à leurs clients.

La robotique appliquée à la gestion des stocks

L’arrivée de la 5G, couplée au Cloud et à l’Internet des objets (IoT), offre aussi l’occasion d’assurer un suivi toujours plus précis des flux de transport, et par voie de conséquence, d’affiner toujours plus la gestion des stocks. A cela s’ajoute l’apport de l’impression 3D, qui permet de développer de nouvelles capacités de production mobile. A la clé, la possibilité pour les entreprises de rapprocher la production du consommateur final en cas de défaillance momentanée du réseau de transport.

Bien sûr, toute forme d’automatisation se traduit en gain de temps et de productivité. Elle permet également un meilleur pilotage de la chaine logistique. Certaines périodes de l’année, comme celle des fêtes de fin d’année, correspondent souvent à des pics d’activité. La robotique apporte une réponse satisfaisante aux difficultés d’embauches susceptibles de survenir à ces périodes si particulières. Autre avantage : parce qu’elle s’accompagne d’une plus grande précision d’action, la robotisation favorise la densification du stockage et la rentabilité générale des entrepôts.

Vers la réalité augmentée en entrepôt

Le recours accru à la robotique ne vise pas à supplanter l’intervention humaine dans les entrepôts, mais plutôt à la rendre plus précise, rapide et efficace. C’est le principe de l’entrepôt 4.0, qui repose autant sur les technologies de réalité augmentée, que sur l’intervention des drones et des robots. L’objectif n’est pas tant de confier uniquement aux machines les opérations et picking, de préparation de commandes ou d’inventaire que de simplifier  le travail des collaborateurs. A la clé, un gain de productivité, certes, mais aussi une amélioration des conditions de confort, de santé et de sécurité de tous les salariés. Appliquée au picking, les lunettes de réalité augmentée permettent par exemple aux opérateurs d’identifier en temps réel l’emplacement exact de prélèvement et de dépôt des produits. De son côté, le scanner annulaire facilite le tracking et l’identification des produits, et fluidifie l’interfaçage avec les logiciels de gestion des stocks et autres WMS. La robotique et la cobotique (interaction entre l’humain et le robot) déchargent ainsi les collaborateurs des aspects les plus rébarbatifs du travail en entrepôt pour leur permettre de se concentrer sur les activités à plus forte valeur ajoutée. Par définition, le travail en entrepôt est rude et fatigant. La technologie contribue ainsi à y renforcer le bien-être et la qualité de vie au travail.

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